jeudi 30 août 2012

Les maîtres de l'orage, tome 1 : La marque de l'orage

Auteur : Véronique David-Martin
Genre : Aventure, fantastique
Edition : Pascal Galodé
Parution : le 20 avril 2012
Pages : 357
Prix : 22.90 euros

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Résumé:
Septembre 1939, la guerre commence. Marwen Goulaouenn vient d'arriver avec sa famille sur l'Ile Verte, réputée pour sa forêt ancestrale, la noirceur de ses légendes et la puissance de ses orages. Déstabilisée par la " drôle de guerre ", l'île est aussi victime d'une vague de meurtres et de terreur, que la rumeur locale et les superstitions attribuent à une Bête mystérieuse. Marwen n'est pas une fille comme les autres : mûrie par une santé fragile, elle est hantée par le Manac'h, un mystérieux compagnon seulement visible d'elle qui ne la quitte jamais. Malgré les interdits qui frappent la forêt, Marwen s'y sent puissamment appelée. Elle y rencontre une étrange créature redoutée des gens de l'île, intermédiaire entre le monde réel et le monde des mythes. Ce que la créature lui fera découvrir bouleversera à jamais la vie de Marwen. Serait-il possible qu'elle soit l'Elue qui, d'après la légende, sauvera l'île d'un mal bien plus profond que la menace allemande ou que les crimes sanglants de la Bête ?



Mon avis:
Je crois qu'il faut que j'arrête de mettre la charrue avant les bœufs, mais ce n'est pas évident quant on lit le résumé, on s'attend -même inconsciemment- à quelque chose en particulier. Si le début c'est très bien passé, la fin n'a pas été sans peine. La faute je pense à un résumé qui en dis trop mais je vais y revenir. Un petit mot sur la couverture qui n'est pas trop mon genre mais qui je trouve colle bien au roman.


Marwen vient d'arriver sur l'île verte avec sa famille. Elle prend doucement ses marques mais la guerre va éclater. C'est une chance que l'île soit en marge du continent car elle n'est pas énormément touchée pas la nouvelle à part pour la mobilisation des hommes. Mais la vie suit son court et la petite Marwen va se découvrir un destin qu'elle ne soupçonnait pas.


Première surprise en ouvrant le livre c'est d'avoir une héroïne toute jeune (12 ans) alors que ce n'est pas mentionné dans la quatrième de couverture. Cela dit ce n'est pas un mal, même si j'ai souvent des réticences à lire des ouvrages avec des personnages principaux aussi jeunes. Marwen est suffisamment intelligente pour faire oublier ce détail, point appréciable de mon côté.


Les 300 premières pages se sont déroulées sans heurt. Il n'y a pas d'action à proprement parlé mais je n'ai jamais ressenti de longueurs, l'ennui n'était pas là. Je vous rassure à la fin non plus sauf que pendant tout le livre, il y a une part de fantastique dans l'histoire et que jusqu'à la fin je n'en ai aperçu que de rares manifestations. Et encore il y a beaucoup de choses non expliquées, comme la présence du Manac'h, une présence que seule Marwen peut voir. Il y a aussi le moment ou elle apprend qu'elle est une élue, suit un entrainement pour développer sa seconde vue sauf qu'on ne voit rien de tout ça, même si c'est expliqué. C'est vraiment dommage, pour moi ça manque car elle arrive à faire des choses ensuite mais franchement je n'ai pas trop compris comment -que j'ai plus attribué à de la chance mais bon-. Je trouve que cette partie là n'est pas très bien insérée avec le reste du livre, que ça manque de développement et d'explications.

Ces 300 premières pages restent les meilleurs, même si il y a des manques, ça coulait bien. Sous fond de seconde guerre mondiale, qui a mon grand soulagement n'est pas très présent, j'ai aimé suivre Marwen et les habitants de l'île dans leur vie. J'ai aimé entendre les histoires qui lui son propre au début, aborder Marwen à l'école, avec ses camarades. C'est bizarre comme les poins négatifs ressortent beaucoup alors même que j'ai bien apprécié le récit malgré ses défauts. Ça reste un tome 1 et si il y a un manque flragrant de révélations, j'espère que la suite s’améliorera.


Et donc les 50 dernières pages, j'ai nagé en plein brouillard littéraire. Je vois bien ce qu'il s'est passé mais je n'en ai pas vu l'intérêt car en plus l'élément fatidique est rapidement expédié, comme les autres présent dans l'ouvrage. J'ai l'impression d'avoir loupé le coche avec cette fin qui n'amorce que très peu la suite ne donnant pas envie de l'aborder avec impatience. Je suis quand même curieuse de voir ce qu'il peu se passer car peu de réponses sont apportées et que j'ai envie de voir ce que l'auteur va réserver à ces personnages.


J'en reviens à la partie résumé du livre qui en dis trop et que je n'ai pas forcément retrouvé à la lecture, pas totalement du moins. On me parle d'une série de meurtres, ok je suis d'accord mais dans le livre il n'y en a qu'un, les autres c'est dans le passé. Le manac'h, est là mais il ne sert pas à grand chose, Marwen le dit elle même^^. Le statut d'élue est très peu exploité et ses dons aussi. La créature redoutée des gens de l'île, hum, je veux bien mais bon ses apparitions sont très réduite et c'est la même chose, il n'intervient que peu.

En fait je me rends compte que tout ce qu'on me dis dans le résumé arrive bien dans l'histoire, que c'est censé être le plus important et qu'en fait c'est ce qui est abordé le moins souvent et reste peu développé. D’où une énorme frustration qui ne vient pas du livre mais on m'annonce des choses que je n'ai pas le sentiment d'avoir retrouvé dans le livre. Je m'attendais à plus de tensions, plus de fantastique et bien non.


J'ai bien aimé Marwen, qui est mûre pour son âge, réfléchit mais on la sent souvent dépassée par les évènements. Et le manque d'aide qu'elle reçoit y est pour beaucoup. Son âge aussi atteint parfois ses limites, elle ne peut pas tout faire et à 12 ans on a beau être mure, elle reste une enfant. On voit qu'elle parfois aussi perdu que le lecteur ce qui apporte un réconfort comme quoi on ne passe pas à côté de quelque chose.

Le père de Marwen est une homme ouvert et compatissant, ça se sent par le biais de ses paroles et sont métier y contribue aussi. Sa mère nous paraît au début bonne, aimante mais vers la fin elle n'est plus pareil jusqu'à devenir même détestable. Maïa la sorcière aurait pu être intéressante si son rôle n'était pas demeuré si en retrait malgré ce qu'elle apporte. Et il y a Gael, véritable condensé de bonne humeur, il va arriver un événement qui va le changer du tout au tout. Il devient absent et son comportement demeure un gros point d'interrogation. Je n'ai pas du tout aimé ce qu'il devenait, on y perd beaucoup mais la suite j'espère devrait apporter des réponses. Les personnages ne sont pas des plus développés mais nombres d'entre eux demeurent plaisant à découvrir.


L'écriture de Véronique David-Martin est plaisante à lire. Elle sait très bien nous amener dans cette île auprès de ses personnages, qui vivent à leur façon, en marge du continent. C'était pas mal pensé -et bien utilisé- d'avoir varier les styles de narration. La première partie est racontée à la troisième personne, ainsi que la dernière partie. La deuxième est racontée via un journal intime, et laisse place à la première personne du singulier histoire de mieux partager les sentiments de Marwen.


Ce premier tome pose des bases très légères, peu d'explications sur pas mal d'éléments, le fantastique est juste abordé et je n'ai pas trop vu le potentiel de cet ajout. Marwen est une jeune demoiselle que j'ai aimé suivre, ainsi que les autres personnages qu'on est amené à voir. Je suis partagée à la fin de ma lecture, perplexe même, ces dernières pages n'ont pas mon adhésion, ça manque de précisions et d'aboutissement lors de certains passages. A voir dans la suite si les choses commencent à se décanter car pour le moment je ne sais pas trop vers quoi on se dirige.


Un premier tome que j'ai aimé mais je reste mitigée à cause d'une fin qui ne m'a pas plu. Mais à voir...
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La trilogie - Les maîtres de l'orage:
1. La marque de l'orage
2. Le vertige de Rhombus - A paraître
3. La voix de l'Egregore - A paraître

2 commentaires:

  1. Merci, chère Laetitia, d'avoir lu mon livre! :-) Je pense que beaucoup de vos questions trouveront des réponses dans les deux tomes suivants (par exemple, le grand changement en Gaël; l'identité du Manac'h; le fait que Marwen ne soit pas l'élue; les rôles de l'Elu et de la Sorcière de génération en génération, etc.). La trilogie est construite en crescendo. Le Père Digar est le premier maillon dans la chaîne du Mal. Encore un grand merci à vous! Bonne soirée!

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    Réponses
    1. J'espère bien, parce que là je suis frustrée. Par contre dommage pour la fin parce que tout le reste, mise à part le manque d'explications qui sont souvent normale dans un tome 1, je n'avais rien à en dire.
      Au plaisir de vous re lire :)

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