Nos étoiles contraires

Auteur : John Green
Titre VO : The fault in our stars
Traduction : Catherine Gibert
Genre : Young Adult Contemporain
Edition : Nathan
Parution : le 21 février 2013
Pages : 323 pages
Prix : 16.50 euros

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Résumé:

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Mon avis:

Cher Journal,

Il y a quelques jours, j'ai terminé un livre bouleversant, pourtant je sais que je ne l'ai pas apprécié comme il se doit et que mon ressenti est en dessous de celui de la plupart des lecteurs.

Ce genre d'ouvrage se rapproche pour moi d'un témoignage, même si l'auteur nous informe dès le début du livre que son histoire reste fictive. Il n'empêche que le cancer existe bel et bien dans notre réalité. Je ne lis presque jamais, pour ne pas dire jamais, des témoignages, ce genre est trop ancré dans le réel et la vie peut être assez compliquée, en littérature je ne cours pas après. J'ai besoin d'un minimum d'évasion ce que ce genre ne me procure pas.

Je pense qu’inconsciemment avant d’entamer cette lecture j'ai mis une barrière entre le livre et moi afin de ne pas être assailli par un flot d'émotions. Je m'en suis rendu compte en cours de lecture quand ce qui arrivait aux personnages ne me touchait pas autant que ce que j'aurais pu le craindre ou que ce je l'aurais voulu. Je ne suis pas restée insensible, l'auteur arrivant à communiquer à merveille les émotions de ces personnages.

Pour tout dire, le sujet traité dans ce livre me faisait peur. Je ne suis pas habituée à la maladie, ni au deuil et je ne suis pas à l'aise avec ces sujets-là. Le fait de ne pas y être habitué, de ne pas côtoyer des personnes atteintes de maladies graves ou de tout autre état qu'on ne rencontre pas à tous les coins de rues, me fais peur. C'est pour cela que c'est un livre à découvrir, il m'a informé à sa manière de choses qu'on n'imagine pas forcément pouvoir nous arriver, à nous ou à nos proches, et ça permet au moins de ne pas dénigrer tout ça en pensant que ça n'existe pas. J'ai mis un pied dans « ce monde » et si je ne pense pas être à l'aise du jour au lendemain, il y aura je pense toujours une certaine gêne, chaque individu réagissant à sa façon face à la maladie, ce livre constitue une porte ouverte sur l'inconnu et aide à faire évoluer les regards quel qu'ils soient.

Cette histoire je l'ai trouvé à la fois belle et à la fois terrible. C'est tout le paradoxe du roman mais que pouvait-il se passer d'autre ? Il dépeint une dure et cruelle vérité. Je ne m'attendais pas à une telle évolution et j'ai accepté les choix de l'auteur aussi tristes soient-ils. Une façon de plonger d'autant plus dans cette réalité. Comment ne pas s'attacher aux deux personnages principaux si tendres, si touchants et si réalistes, ils impressionnent par leur maturité. Ceux qui vivent leur histoire à leurs côtés, leurs familles respectives surtout complète le tableau des personnalités touchantes que j'ai rencontré.

Tout ce qui leur arrive m'a embarqué, et même si je regrette cette barrière, cette protection inconsciente, ne permettant pas aux sentiments de me transpercer de leurs lames émotionnelles impitoyables, cette histoire reste une perle de la littérature young adult et une belle leçon de vie.

Bien à toi, Galleane.
le 5 juin 2013

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