Le blog de Galleane: La vie (pas) très cool de Carrie Pilby

Auteur : Caren Lissner
Titre VO : Carrie Pilby

Traduction : Géraldine Bretauld
Genre : Roman
Edition : Harlequin - Darkiss
Parution : le 28 mai 2014
Pages : 408 pages
Prix : 7.50 euros

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Résumé :

Pas facile de vivre sa vie quand on se sent une fille à part, et qu’on trouve le monde hypocrite. Sans cesse déçue et fatiguée de se poser mille questions, Carrie se réfugierait bien définitivement sous sa couette. Pourtant, une voix secrète lui souffle de se donner une seconde chance… en se lançant quelques défis. Notamment, « faire une rencontre importante » et « Dire ‘Je t’aime’ à quelqu’un »…

Mon avis :

Ce titre me tentait en grand format, mais au bout d'un certain temps on ne le trouvait plus. La sortie poche m'a remis le titre en tête et l'envie de le lire également. Je m'attendais vraiment à un tout autre genre de roman, mais même si le contenu s'est révélé différent, j'aurais pu aimer, sauf que ça n'a pas été le cas, j'ai même abandonné à la moitié.

Le postulat de départ était excellent et prometteur. Au début de ma lecture, l'histoire me rappelait fortement Le théorème du homard de Graeme Simsion. On se retrouve avec le même genre de personnage puisque Carrie n'a pas vraiment d'amis, elle consulte un psy et elle est très intelligente. Les deux sont « spéciaux » et on peut dire que Carrie l'est totalement. C'est le côté décalé, différent du personnage principal qui me séduisait. Clairement je m'attendais à retrouver un récit plus léger, ce qui n'a pas été le cas, mais alors pas du tout.

Quant au début on fait la connaissance de Carrie, qu'on passe de blabla en blabla sur tout un tas de sujets divers et variés, je me suis dit pas de problème, le récit s'installe, c'était fait pour qu'on comprenne bien qui elle est et donc qu'il y aurait une évolution par la suite. Le souci c'est qu'elle analyse tout de chez tout, les relations entre les gens, le travail, le comportement des gens dans la vie de tous les jours et j'en passe. Et ce qui peut passer sur un nombre de pages peu élevé, sur la longueur ça devenait de plus en plus lourd.

L'évolution du personnage, qu'on s'attend à retrouver, prend son temps. Arrivée à un peu plus de la moitié, Carrie n'avait pratiquement rien fait et ses réflexions se faisaient toujours aussi nombreuses. Le pire a été de voir que ses discussions avec d'autres personnages étaient aussi prises de tête qu'elles l'étaient quand elle était seule. Je ne supportais plus du tout ses analyses, les changements prenaient trop leur temps, je m'ennuyais et j'ai préféré couper court. Je suis quand même allé lire la fin par curiosité et je ne regrette pas d'avoir abandonné.

Entre Carrie et moi ça ne l'a pas fait et si j'aimais au début la personnalité de l'héroïne, j'ai fini par saturer de tout ce qu'elle nous faisait partager. Et, le récit devenait de plus en plus lourd, si bien que j'ai préféré stopper ma lecture plutôt que d'en être, peut-être, dégoutté. J'aurais poussé assez loin pour lui laisser sa chance, parvenue à la moitié sans que rien ne bouge significativement et sans y trouver d'intérêt, autant laisser tomber. À vous de voir si le récit peut vous plaire, il a plu donc il n'y a pas raison de vous en priver si d'aventure vous étiez tentés.