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vendredi 12 juin 2015

Méto, tome 1 : La maison

Auteur : Yves Grevet
Couverture : Thomas Ehretsmann
Genre : Dystopie - Jeunesse
Edition : Pocket Jeunesse
Parution : le 18 avril 2013
Pages : 237 pages
Prix : 6.20 euros

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Résumé :
Soixante-quatre enfants vivent coupés du monde, dans une grande maison. Chacun d'eux sait qu'il devra en partir lorsqu'il aura trop grandi. Mais qu'y a t il après la Maison ?...


Mon avis :
Méto est une série dont j'avais entendu grand bien. On m'avait dit qu'elle était un peu orientée steampunk et dans ce premier tome ce côté de l'histoire est absent. C'est un point qui m'avait attiré vers elle, le fait que ça soit une dystopie aussi et là elle en a bien des airs. L'ouvrage est court, c'est l'un de ses points faibles à mes yeux, même si pas le seul, et si les idées sont bonnes, ça ne rend pas un roman bon pour autant.


Je vous arrête tout de suite, il n'est pas mauvais non plus. Le contenu n'est pas suffisant pour la friande de détails (enfin pas trop quand même) que je suis. De ce fait, je n'ai pas été satisfaite par ma lecture. Méto, s'adresse à de jeunes lecteurs, le roman va à l'essentiel et pour moi ne pas approfondir certains détails où ne pas avoir développé plus l'histoire m'a posé souci. J'ai trouvé l'univers créé par l'auteur trop riche par rapport à ce qu'il développait . Pour moi l'envie d'en savoir plus s'est rapidement imposé, j'aurais vraiment aimé partager plus de choses dans cette maison dans laquelle on évolue, ressentir davantage l'atmosphère angoissante de ce lieu étrange aux règles strictes qui ne laissent pas de place aux erreurs et aux incartades.

S'il y a bien une chose qui m'a plu, c'est cette maison. L'auteur réussit à nous communiquer le malaise, le danger permanent et la tension qui y règne. Sous le couvert d'un nouveau pensionnaire, on découvre les règles que doivent suivre les enfants qui y vivent. Ces règles sont pointues et particulières. Ne pas les suivre, s'écarter du droit chemin imposé par les César, ces adultes aux faciès et aux corps malhabiles, garants de l'ordre, c'est s'exposer à des punitions sévères voire dangereuses. Ces règles sont vraiment bizarres, toue la vie dans cette maison l'est. J'ai parfois eu du mal à imaginer certaines choses qu'on me décrivait, comme le jeu auquel joue les pensionnaires, leur jeu violent qui provoque souvent des blessés. Quoi qu'il en soit, l'univers mis en place par l'auteur est original, il est fort stressant et les plus jeunes seront certainement à même d'apprécier encore plus toutes la tension permanente.

Pour vous donner une idée de l'histoire, je vais citer le Labyrinthe de James Dashner, le premier tome plus spécifiquement. En terme de mystères c'est comparable, pour le reste, rien à voir. On ne sait rien de l'extérieur, du monde en dehors de la maison et ses alentours, les enfants ne connaissent pas leur passé et leur avenir est obscur. L'histoire de ce premier tome lance quelque chose qui va devenir encore plus gros dans la suite. Beaucoup d'éléments se font jour aux yeux du lecteur, mais des éléments flous qui attendent des réponses qui ne viendront pas. On découvre donc tout au long de notre lecture des spécificités de l'univers d'Yves Grevet, des actions vont avoir lieu, mais concrètement on ne sait pas grand-chose de ce qui s'y passe. Malheureusement pour moi, ce que livre l'auteur n'est pas suffisant pour me donner envie de lire la suite, pas dans l'immédiat du moins, car une certaine partie de moi aimerait bien avoir ces réponses.


Aussi original que soit l'univers, il n'en reste pas moins que ce premier opus ne dévoile pas énormément de choses concrètes, les mystères étant nombreux à se révéler à nous en cours de lecture et ils persistent jusqu'à la fin car les réponses ne viennent pas. Les personnages sont intéressants, mais insuffisamment développés, tout comme l'histoire au final qui laisse un goût de trop peu dans la bouche. L'histoire va trop à l'essentiel et du coup le manque de réponses porte un coup dans mon appréciation globale du livre. Je n'ai pas particulièrement été prise par ce roman, sans pour autant l'avoir détesté, il reste intéressant par bien des côtés et je reste curieuse sur de nombreux points. Après, lire la suite n'est pas non plus une priorité.


Une lecture en demi-teinte
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La série - Méto :
1. La maison
2. L'île
3. Le monde
-Série terminée-

6 commentaires:

  1. Ce livre me tente moyennement... J'hésite à le découvrir^^'

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    1. Il est court et se lit vite, c'est un avantage pour se faire une idée.

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  2. Moi, j'ai bien aimé Meto, mais c'est vrai que c'est plutôt pour un jeune public.
    On en apprend plus sur le monde et sur l'histoire des enfants dans les tomes suivants.

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    1. Oh je le savais, ce n'est pas vraiment ça que je reproche au livre ^^ Pour un tome d'accroche ça reste assez maigre en contenu, mais un minimum intéressant.

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    2. Je partage ton avis, on en apprend beaucoup plus dans les tomes suivants. Mais parfois ces découvertes nous guident vers d'autres questionnements, ce qui peut peut-être donner l'impression de ne pas avoir assez de détails ?
      Quoiqu'il en soit, j'ai apprécié le fait que l'auteur aille directement au but sans trop s'attarder sur des détails, car j'ai trouvé que ça n'empêchait pas de se plonger complètement dans l'histoire (au contraire, j'ai tendance à trouver ça trop long quand il y a trop de détails et ça me déconnecte de l'histoire - ou alors j'ai cette impression qu'avec des livres qui ne me plaisent pas vraiment ? (oui je me parle à moi-même, pardon !)

      En revanche, comme dans chaque livre que je lis en français, ce qui peut m'empêcher de me plonger vraiment dans l'histoire, c'est que je trouve la manière de s'exprimer des personnages enfants/ados pas réaliste. Par exemple c'est très rare d'entendre un enfant inverser le sujet et le verbe dans une question et pourtant, dans les dialogues de la plupart des romans, l'inversion est faite. Je trouve que cela rend l'échange entre les personnages moins authentiques et ça m'empêche de vraiment rentrer dans l'histoire (ou d'y rester plongée).
      Suis-je la seule à ressentir cela ?

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    3. Pour ma part je préfère quand il y a des détails ^^ Il faut qu'ils soient bien dosés, trop ça peut alourdir l'histoire, mais souvent ils peuvent apporter beaucoup.
      Pour le parlé des personnages, à part quand ils s'expriment de manière trop familière, j'avoue que je ne fais pas si attention que ça. Tout dépend du livre en fait au final.

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