Les jours sucrés de Loïc Clément et Anne Montel

Scénario : Loïc Clément
Dessins et couleurs : Anne Montel
Genre : Bande dessinée
Edition : Dargaud
Parution : le 19 février 2016
Pages : 145 pages
Prix : 19.95 euros

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Résumé :

À 25 ans, Églantine apprend le décès de son père et part pour Klervi, le village breton de son enfance. Elle y retrouve sa vie d'avant, ses souvenirs et la pâtisserie paternelle (qui est désormais la sienne), mais aussi Gaël, son amoureux de l'époque, sa tante Marronde et tous les chats du village. Surtout, elle découvre le journal intime de son père. Il y a mis tous ses secrets de vie et de cuisine. Un véritable guide pour Églantine. Et si c'était l'occasion d'un nouveau départ ?

Mon avis :

J'ai aperçu cette bande-dessinée sur le blog de Virginie (qui est absolument craquant) et ce qu'elle en disait, plus le titre, m'atout de suite interpellé. Je vous rappelle que je suis une grosse gourmande et que les livres parlant nourriture m'attirent inexorablement à eux.

Quand j'ai ouvert la bande dessinée, j'ai été un peu déçu. Avec une couverture pareille je m'attendais à un éclatement de couleurs à des pages richement garnies et en fait elles sont assez vides. L'ouvrage n'a pas une construction classique, il n'y a pas de cases prédéfinies avec une scène enfermée à l'intérieur. Même si on retrouve des dessins rangés, parfois il y a une illustration réalisée sur une pleine page et d'autres fois les dessins ne sont pas disposés sur une même ligne les uns à la suite des autres. Le tout reste donc ordonné et clairement lisible. Ceci dit pour moi cette bd manque un peu de vie, les pages avec un fond blanc prédominent et elles n'ont pas vraiment été à mon goût. L'ouvrage manque aussi de gourmandises. Avec une histoire qui nous parle d'une boulangerie, j'aurais vraiment aimé que les illustrations fassent ressortir l'aspect appétissant du titre. Quelques tentatives tendent en ce sens, mais je suis restée sur ma faim.

De même si l'histoire est mignonette à souhait, elle reste assez classique et simple. J'insiste souvent, quand c'est le cas, que simplicité et plaisir peuvent exister ensemble. Ce n'est pas parce qu'une histoire n'est pas originale, qu'elle ne plaira pas et ce n'est pas forcément un défaut qu'être simple. L'histoire d'Eglantine ressemble à bien d'autres que j'ai déjà pu lire. Les ressors de l'histoire ne sont pas étonnants, on devine ce qui arrive avec facilité, mais pour autant, cette bande dessinée se lit avec attrait. Il y a également des raccourcis qui sont pris, mais je peux vous dire que malgré les petits défauts que j'ai cités, j'ai passé un bon moment et j'ai été ravie de la finalité de l'histoire qui m'a donné le sourire et qui m'a quand même bien touchée.

Je termine en parlant rapidement des dessins. Comme il m'arrive de plus en plus, je sors vraiment de mes zones de conforts pour les romans graphiques. Les dessins ne sont ici pas vraiment à mon goût, mais sans pour autant les trouver désagréables, je m'ouvre et me familiarise à des styles vers lesquels je ne me tourne pas de prime abord. Si j'ai eu plus de problèmes avec les personnages, il y a certains décors qui sont très sympas, comme lorsque Eglantine découvre l'endroit dans lequel a vécu son père ou encore l'illustration représentant la tante de notre héroïne qui s'éclate dans une tarte au citron (non je ne suis pas folle et cette image est même très amusante).

Cette bande dessinée fut une belle découverte. L'histoire était simple en tout point, elle possède des ficelles scénaristiques déjà-vu des centaines de fois, mais elle est très plaisante à suivre et possède quelques touches d'émotions bien agréables.

Une lecture agréable

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