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jeudi 22 décembre 2016

Ca a commencé comme ça d'Angéla Morelli

Auteur : Angela Morelli
Genre : Roman contemporain
Edition : Harlequin - &H
Parution : le 12 octobre 2016
Pages : 353 pages
Prix : 12.90 euros

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Résumé :
Ça a commencé quand Flore a fait brûler sa confiture de groseilles . Ou alors, quand son père l’a appelée à l’aide, coincé entre les branches du vieux pommier. En fait, non, ça a vraiment commencé quand ses amis l’ont inscrite au concours de confitures. Oui, c’est à partir de ce moment-là que la vie de Flore a pris un tournant inattendu. Car la jeune mère célibataire presque trentenaire a dû faire face à un obstacle de choix : confectionner une confiture aux figues… sans figues. Et, malgré la mobilisation de tout le village pour la soutenir dans sa quête, impossible de trouver les fameux fruits au beau milieu de cette canicule qui frappe le Sud-Ouest de la France. Impossible ? Non, pas tout à fait. Car il y a bien quelqu’un qui en a, des figues : Corto, le beau jardinier mystérieux que tous les habitants du village considèrent avec méfiance. Et pour cause : il est tatoué et dégage une aura de mystère et de danger. Alors, oui, ça a commencé comme ça, avec un concours de confitures, une pénurie de figues et Corto.
Mon avis :
Si je n'avais pas vu tant de bons avis sur ce roman, je ne sais pas si je l'aurais lu aussi tôt. En fait à la base je ne l'avais pas retenu, même si la couverture est pleine de couleur elle ne m'avait pas donné envie d'aller voir plus loin (j'avoue ne pas me souvenir d'avoir lu ou non le résumé, pourtant un élément aurait dû me convaincre si je l'avais fait), mais tout l'engouement, que j'ai pu voir à droite et à gauche, a su me faire changer d'avis.


Pour cette fois j'ai bien envie de mettre les pieds dans le plat directement. À mes yeux, ce roman comporte un défaut majeur : la romance. Le monsieur est quand même mis en avant sur la quatrième de couverture, mais voilà, il se fait longtemps désirer. Une fois que le bout de son nez apparaît -ainsi que sa musculature divine, ses tatouages, sa bouille de mauvais garçon et son aura de mystère, enfin bon vous avez compris qu'il a l'air d'un vrai dieu vivant (et on ne va pas s'en plaindre)- et bien par la suite, il joue un peu les fantômes. Ses apparitions sont assez rares tout au long du roman et les passages le mettant en scène se comptent sur les doigts d'une main, ou presque. C'est assez problématique alors que je m'attendais à avoir de sérieux coups de chaud. En plus c'est frustrant parce que l'auteure a concocté des passages très sympas, a mâtiné une bonne partie de saute-mouton (ou de jambes en l'air si vous n'avez pas compris l'allusion) et a saupoudré l'histoire de situations qui donnent des sourires en coin.

Donc il y a le minimum, du bon, mais en refermant le livre, j'ai senti qu'il m'avait manqué de la substance avec le fameux Corto. Il n'y a pas eu assez d'échanges avec Flore, ni assez de passages en commun. Je vais terminer cette partie en mentionnant les zones d'ombre qui entourent le personnage. Si certains impairs qu'il commet s'excusent à la fin avec l'éclaircissement de sa situation, je dois dire que l'ensemble des choses qui arrivent à partir de ce moment va un peu vite. L'essentiel est là mais ça n'est pas totalement bien mené pour moi.


Le roman n'a heureusement pas besoin de ça pour fonctionner, ni même surtout pour plaire. Malgré mes retenues, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Flore, de sa petite famille, des visages que l'on croise dans le village dans lequel se déroule le récit, ou encore de Corto. Angela Morelli a pris le temps de nous présenter son héroïne, son environnement, comment elle en est venue à sa situation présente, son état psychologique à différentes étapes de sa vie... Elle nous raconte divers pans de son passé ou autre et on a vraiment tout un tas de cartes en mains pour entrer dans son univers. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé, qui évolue, qui prend confiance et qui est aussi plaisant à suivre lors de ses phases de doute que lors d'autres états. Les personnages secondaires, surtout la meilleure amie de Flore qui est extra, sont tout aussi agréables à percevoir.

Ce titre se lit avec une facilité incroyable. L'atmosphère et les événements racontés, qui m'ont souvent très bien contenté, m'ont bien tenu. J'avais plaisir à parcourir les pages de l'histoire et à reprendre le roman quand je le posais. En fait je l'ai peu posé. Cette lecture a été très rapide vu que j'adorais ce que je lisais. Je me sentais bien dans cette lecture, c'est aussi pour ça que mes retenues me rendent un peu tristes, mais il y a tellement d'autres choses pour faire pencher la balance du côté positif et qui valent le coup d'oeil. The cherry on the cake (oui j'ai eu envie de le dire en anglais) : l’aspect gourmand du titre. Mon Dieu, comme j'ai eu l'eau à la bouche. J'ai même cru que j'allais devenir folle parce que je n'avais rien sous la main pour calmer les envies qui me venaient. Ça a commencé comme ça est bourré de gourmandise. Ça parle viennoiseries, confitures, gâteaux à un point tel que les papilles du lecteur sont indubitablement excitées. J'aime ce type de fond dans les romans, ce genre de détails qui déjà me mettent en bonne condition.


Ce roman a donc été une très bonne lecture. Je ne regrette absolument pas de m'être lancée, d'avoir fait ma curieuse après avoir vu autant de bons avis dessus. J'ai quelques bémols, qui restent dommage, mais qui n'enlèvent pas le plaisir ressenti à la lecture. J'ai aimé les personnages et l'intrigue élaborée par Angela Morelli et je serais heureuse de continuer à découvrir ses écrits.


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2 commentaires:

  1. Je ne suis pas objectives quand aux écrits d'Angela Morelli mais ce roman m'a beaucoup plu. Bon, comme tu dis, la romance est l'aspect qui m'a le moins intéressée... et on n'en a pas vraiment besoin tant que ça, en fait. C'est la cerise sur le sundae!

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    Réponses
    1. J'attendais une romance, alors que ça n'en est pas une, chose que la couverture nous fait quand même penser, d'où la petite déception pour ce côté :D Mais effectivement le reste vaut largement la lecture.

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