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dimanche 23 avril 2017

Les derniers jours de Rabbit Hayes

Auteur : Anna McPartlin
Titre VO : The last days of Rabbit Hayes
Traduction : Valérie Le Plouhinec
Genre : Roman
Edition : Pocket
Parution : le 2 février 2017
Pages : 474
Prix : 8 euros

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Résumé :
Neuf jours. C'est ce qu'il reste à vivre à Mia Hayes, surnommée affectueusement " Rabbit ". Neuf jours, après plusieurs mois de combat – parce que Rabbit est une battante, une Irlandaise bien trempée.
À son chevet, famille et proches se relaient en un joyeux ballet de souvenirs. Entre silences, gaffes et fous rires, toute la vie de Rabbit ressurgit alors : l'enfance, l'adolescence, Johnny son grand amour, et Juliet, sa fille de 12 ans – une certaine idée du bonheur... Au fil des jours, tous s'interrogent sur leur vie et accompagnent Rabbit dans un voyage émotionnel d'une grande intensité. Quel meilleur bagage pour partir vers la lumière ?
Mon avis :
Lorsque ce livre est paru en grand format il a fait grand bruit et son attrait n'a pas beaucoup diminué depuis. Avec tout le bon qu'on en disait et parce que le résumé avait de quoi m'intriguer, tout en me faisant craindre de voir de nombreuses larmes couler ou tout au moins d'avoir le cœur bien serré, j'ai eu la curiosité de voir ce qu'il valait.


En soi mon avis ne sera pas à tendance négative, il va juste exprimer le fait que malheureusement je suis totalement passée à côté du roman. Comme il m'est déjà arrivé avec d'autres ouvrages traitant de sujets difficiles ou qui mettaient en avant une situation compliquée, qui n'avait donc pas forcément à voir avec une maladie quelconque, je reconnais sans aucune peine la dimension émotionnelle de cette histoire. Le lecteur y est doublement préparé avec le titre d'une part et s'il a la curiosité de lire le résumé, avec ce dernier d'autre part. On sait donc que le sujet du roman sera dur et que la fin n'aura qu'une issue possible.

Avant d'entamer ce roman j'avais cette peur de finir en miettes et, chose surprenante chez moi, j'avais occulté le fait que j'allais potentiellement ne pas adhérer au récit comme ça peut souvent se produire lorsqu'un roman fait un joli buzz sur la toile. Aussi touchante que soit l'histoire en fait je me suis rapidement rendu compte je n'arrivais pas à y prendre part. Plus haut je vous écrivais que je reconnaissais la présence forte d'émotions diverses et je reconnais également l'attrait que peut exercer la famille Hayes ou l'entourage de Rabbit. Tous les personnages qui nous font partager leur point de vue nous communiquent leur amour, leur attachement pour Rabbit, mais aussi leurs craintes quant à l'avenir. Différentes problématiques interviennent, différentes confessions se font, qui de l'amie, qui de la mère, qui de la fille... nous parlent de ce qui les touche dans cette épreuve. C'est beau oui, encore une fois je le reconnais, pour autant je ne me suis considéré tout du long que comme une simple spectatrice, en étant détachée de ce que je lisais.

Est-ce que j'étais trop préparée au contenu ? Il y a sûrement de ça oui. Je savais tellement que les choses n'allaient pas être forcément gaies, bien que le contenu ne tombe pas dans le pathos non plus et on peut même parfois être amené à rire, et, soit les événements allaient me percuter de plein fouet, soit ça allait être tout le contraire. Dans une autre mesure, la forme que prend le récit, avec la présence de nombreux points de vue, avec des allers-retours dans le passé sans d'ordre précis, ne m'a pas convenu. Petite parenthèse sur l'histoire avec Johnny qui m'a par contre fortement touchée, mais que j'aurai trouvée trop sur la touche. Après étant donné que Rabbit intervient assez peu, ce qui est normal, j'aurais bien vu plus de choses autour quand même. Je n'ai pas particulièrement apprécié cette façon de faire pour ce récit-ci, alors même que ça permet d'avoir une large vision de ce que pense l'entourage de Rabbit de la situation. Je ne sais pas vraiment si une narration plus posée, qui part moins dans tous les sens m'aurait davantage plu, mais à la fin de ma lecture c'est un besoin que j'ai ressenti.

D'ailleurs cette fin, parlons-en. Juste non. C'est trop facile. Avec toutes les personnes qu'on suit, finir le roman comme ça c'est juste la solution de facilité. Pourquoi nous partager les sentiments de tout un panel de protagonistes si c'est pour ne pas avoir un plus à la fin. Pour moi elle n'est pas complète. Je ne sais pas si d'autres auront pensé la même chose que moi, mais n'hésitez pas à m'en faire part. C'est tellement dommage de ne pas avoir un regard semblable à la majorité sur ce titre, j'aurais aimé qu'il en soit autrement.


Lu en lecture commune avec Océane vit en livre.


Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
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4 commentaires:

  1. Pour ma part, ce qui m'a manqué dans ce roman, c'est de connaître Rabbit adulte. Du coup, j'ai eu du mal à adhérer complètement.

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    1. On ne le suit pas beaucoup effectivement et quand c'est le cas c'est avec le passé en tête :/

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  2. Je suis en train de le lire, il me reste une cinquantaine de pages. Comme toi je l'ai pas mal vu tourner sur la toile, donc j'y suis un peu allée sans méfiance. Et il se trouve que je n'y arrive pas, je trouve ça long, je me perds dans les personnages... Il y a des passages qui pourraient être chouettes mais qui sont noyés dans des platitudes... Bref je lutte, et malheureusement il vient après appelle moi par ton nom, que je n'ai pas aimé non plus.

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    1. Oh là là, je compatis ayant souvent plusieurs déceptions d'affilées. Heureusement tu l'avais bientôt fini mais si jamais, il vaut parfois mieux abandonner un livre que de pousser jusqu'à la fin. Même si ce n'est pas évident.

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