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mardi 23 mai 2017

Là où tu iras j'irai de Marie Vareille

Auteur : Marie Vareille
Genre : Roman
Edition : Mazarine
Parution : le 15 mars 2017
Pages : 358 pages
Prix : 17.90 euros

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Isabelle rêve d'une vie d'actrice mais mène une vie lambda. Un jour, fauchée, elle accepte pour travail de séduire un jeune veuf sur le point de se remarier. Elle doit alors partir en Italie et se faire passer pour la nourrice de la famille riche famille des Kozlowski. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que les enfants lui en font voir de toutes les couleurs.

Après la bonne découverte faite avec Elia, passeuse d'âmes, j'étais curieuse de lire d'autres romans de Marie Vareille. Je m'en étais procuré un d'ailleurs en conséquence, je peux très bien me passer de toi, mais les aléas de ma vie de lectrice auront fait que c'est son petit dernier que j'aurai lu avant. Je suis moins enthousiaste avec ce titre.


Je ne m'étais pas attardée plus que ça sur le résumé, le nom de l'auteure m'avait suffi, mais il correspond assez à ce que j'apprécie de lire dans ce genre de roman. Notre héroïne est une actrice sur la touche, qui vit pour son prochain rôle mais qui survie en attendant avec de petits boulots. Une proposition intéressante va changer la donne, une occasion pour elle d'avoir une belle rentrée d'argent étant donné sa situation compliquée et une autre de jouer un rôle, pas vraiment sur mesure il faut dire. Bonjour l'Italie en tant que nounou, en compagnie des enfants Kozlowski, alors qu'elle n'est pas vraiment fan des anges à tête blonde. Dur, mais elle n'a pas vraiment le choix.

Les premières pages plantent le décor. L'auteure prend son temps de nous présenter ses personnages, son héroïne en tête, qui est franchement pas mal gaffeuse, et de bien poser le contexte. On a le temps de voir comment Isabelle vit, les difficultés qu'elle peut avoir, ses envies et autres et surtout on a le temps de comprendre pourquoi elle accepte cette proposition de jouer les nounous et donc ce que ça cache derrière. Le plus intéressant arrive une fois qu'Isabelle débarque en Italie et lorsqu'elle commence son nouveau job. Pendant que Marie Vareille met en place ses pions, j'ai noté un ton dans le récit qui ne me plaisait pas toujours. La manière dont s'expriment les personnages n'a pas eu ma préférence, il y avait parfois un côté familier qui, je trouve, ne sonnait pas tout le temps bien. Ce sentiment a perduré tout au long de ma lecture. Parfois ça ne me turlupinait pas, parfois si.


J'attendais un peu plus de ma lecture. Je m'attendais à sourire davantage où à être plus attendrie. Une fois qu'Isabelle commence réellement sa mission, tous les éléments étaient pourtant présents pour que ça soit le cas. J'ai été, de ce que j'ai lu, moins touchée que d'autres lecteurs et d'une manière générale j'ai été moins prise par cette lecture, bien que j'aie lu très vite le roman. J'ai passé un bon moment, j'ai apprécié dans l'idée ce que l'auteure a composé, c'est dans la pratique qu'il m'a manqué certaines choses. Je pense surtout aux passages avec les enfants Kozlowski.

J'ai trouvé que Marie Vareille avait décrit des événements un peu trop simples, un peu trop attendus du fait du contexte. Ces enfants qui, sont blessés et qui ne trouvent qu'une seule manière d'y faire face, sauf pour le petit, la provocation, la colère. Le plus jeune a un autre souci et réagit un peu différemment. C'est l'atout émotion du lot, mais avec lui également j'ai ressenti un peu trop de facilités. Beaucoup de passages sont dans ce style, ce que j'ai regretté. J'aurais apprécié que l'auteure aille parfois plus loin, qu'elle développe plus les relations entre les personnages, qu'il s'en dégage plus de force. Certains auront retrouvé ça dans le récit, pour ma part ça n'a pas été le cas. Mais, c'est surtout le fait qu'Isabelle soit moins girouette et plus active qui aurait été plus appréciable. Quand je dis ça je veux dire sur la durée, ces gaffes peuvent avoir son charme. Finalement sa personnalité n'aura pas non plus remporté ma totale adhésion. De même certains rôles sont quelque peu clichés, comme la belle-mère caractérielle ou le père absent. J'aurais tellement aimé ne pas avoir ce sentiment, que ce genre de réflexion ne me vienne pas en tête.

Les choses ne bougent pas beaucoup jusqu'à arriver aux dernières pages ou quand même Marie Vareille aura amené quelques situations moins prévisibles. Je n'avais pas vu venir une certaine implication, mais j'ai retrouvé par la suite cette sensation de simplicité et de logique. Mais, je reconnais que ça ne m'a pas empêché d'aimer ce qui était développé alors, d'aimer la finalité de l'histoire avec le fait de revoir aussi certains visages qui apportent un joli plus, même s'ils ne sont pas très présents (les seconds rôles sont très peu développés globalement) et d'avoir un ressenti positif pour cette lecture.


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2 commentaires:

  1. Ah zut je n'aime pas les clichés;... j'avais prévu de le lire bientôt mais je ne suis plus sûre de vouloir vraiment ^^ peut-être un autre titre de cette auteure est-il meilleur?

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    1. Après s'ils sont bien utilisés je ne dis pas non, ici c'est trop juste.
      Peut-être, le seul autre lu d'elle est dans un autre genre ce qui n'est peut-être pas ce que tu recherches.

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