Le Roi des Fauves de Aurélie Wellenstein

Auteur : Aurélie Wellenstein
Couverture : Aurélien Police
Genre : Fantasy
Edition : Pocket
Parution : le 9 mars 2017
Pages : 311 pages
Prix : 6.95 euros

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Pour survivre à la famine qui sévit, Ivar, Kaya et Oswald n'ont pas d'autre choix que de braconner. Mais le Jarl, le maître des terres, les surprend. Arrêtés, jugés, les trois pauvres sont condamnés à se transformer en monstres, à devenir des berzerkirs.
Il leur reste sept jours d'humanité. Sept jours pour trouver le roi des fauves, le seul à pouvoir les arracher à leur funeste destin.

Aurélie Wellenstein est une auteure que j'ai envie de découvrir depuis quelque temps, nombre de blogueurs et de booktubeurs apprécient ses ouvrages. J'ai profité de la récente parution poche de sa première publication chez Scrineo pour sauter le pas. Le roi des fauves était en plus celui qui m'intéressait le plus.

Dans ce roman Aurélie Wellenstein s'inspire et pioche dans le folklore de la mythologie nordique pour construire son histoire. Les Berserkir ne sont pas des créatures qu'on voit souvent en littérature de l'imaginaire et rien que pour ça, je salue l'initiative. On retrouve également dans l'ouvrage des walkyries, ces femmes guerrières qui ne sont pas à prendre à la légère et qui sont aussi issues des mythes nordiques. L'auteure ne s'attarde pas sur ces dernières, qui ne font qu'apparaître trop brièvement à mon goût. De manière générale, l'auteure ne s’embarrasse pas de détail, et c'est bien mon principal et mon plus gros reproche.

Ce roman avait tout pour me plaire et il m'a plu dans l'ensemble, mais je regrette profondément qu'il n'ait pas été plus épais. Il manque de descriptions à mon goût. Ainsi les décors sont abstraits, les actions réduites au strict minimum et les échanges à l'essentiel. En le refermant je me suis fait la réflexion qu'aussi séduisantes que soient les idées développées, dans sa construction ce titre ne me convenait pas, ne me correspondait pas. Il possède un développement trop juste sur la plupart des éléments qui le composent et ça a amené une certaine frustration. Pourtant je lui reconnais non sans mal des qualités et la manière de faire d'Aurélie Wellenstein a trouvé, et trouvera, aisément son public.

L'avantage de ne pas entrer de trop dans les détails c'est que le roman possède une dynamique certaine. La partie transformation de plusieurs personnages en berserkir n'arrive pas tout de suite, mais dès le départ le rythme de l'histoire est soutenu et il n'y a pas de temps mort à noter au cours de la lecture. Il se passe toujours quelque chose. Au-delà du manque d'épaisseur global j'ai pourtant apprécié ma lecture, les idées de l'auteure sont réellement plaisantes, mais ce qui m'aura le plus plu c'est vraiment ce qui a trait aux berserkir. J'ai aimé partir du côté de la mythologie nordique, une mythologie que j'aime, mais qui reste assez peu exploitée en imaginaire. Les berserkir réservent pas mal de bonnes choses dans ce récit et ils disposent de pas mal d'atouts. En plus le trio de personnages qu'on suit est plutôt bon, même si encore une fois leur personnalité est trop juste pour moi. Si vous avez envie de partir vers de nouveaux horizons, il se pourrait que jeter un œil à Roi des Fauves soit une bonne idée.

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