Le loup ne viendra pas de Myriam Ouyessad et Ronan Badel

Texte : Myriam Ouyessad

Illustrations : Ronan Badel
Edition : L'élan vert
Sortie, le 8 avril 2017
Pages : 32
Prix : 12.70 euros
Age : A partir de 4 ans

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— Maman, tu es sûre que le loup ne viendra pas ?
— Tout à fait sûre, mon lapin.
— Mais comment tu peux être aussi sûre ?

Nouvel album qui joue sur la narration pour nous étonner à la fin, étant donné que c'est ceux qui m'attirent le plus, quand je tombe sur un titre de cet acabit, l'envie de vous le faire découvrir se présente assez naturellement.

Au moment de se coucher, un petit lapin semble craindre la venue d'un loup. Pour s'assurer qu'il est bien en sécurité et qu'il va pouvoir dormir tranquillement, il pose à sa maman de nombreuses questions. De questions innocentes et sensées, le lapereau trouvant toujours une réponse à ce qu'assure sa maman qui tente de l'apaiser comme elle peut, elles vont être de plus en plus poussées, à la limite du farfelu. Notre jeune personnage accorde un sacré crédit au loup et s'imagine qu'il va pouvoir arriver jusque chez lui, même en prenant en compte le fait qu'il habite en ville, dans un immeuble qui possède une porte d'entrée protégée par un code. La maman campe tout de même sur ses positions, elle est sûre que tout va très bien aller et le lapereau finit apaisé.

Les choses vont être évidemment plus compliquées que ce que je vous ai raconté, mais déjà suivre le jeu des questions-réponses entre la maman et son enfant est pour le moins amusant. Sur la page de gauche on retrouve ces deux personnages représentés sur fond blanc et sur les pages de droite, qui sont plus riches, défile tout ce à quoi pense le jeune lapin. C'est simple, mais d'une efficacité à toute épreuve.

Le lecteur se satisfait aisément de ce qu'on lui offre, personnellement je me suis totalement prise au jeu et surtout la fin m'a véritablement conquise. J'adore les twists et celui que nous sert Myriam Ouyessad, n'est peut-être pas le plus original du monde, mais il a fait son petit effet avec moi et je suis ressortie de cette lecture complètement enjouée. Les dessins de Ronan Badet ne m'ont pas laissé indifférente, ils se mêlent bien au texte de l'autrice, mais ils ne font pas partie de ceux que j'apprécie habituellement.

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