Les divines glaces à l'italienne d'Anna d'Abby Clements

Auteur : Abby Clements
Titre VO : The heavenly italian ice cream shop
Traduction : Maryse Leynaud
Genre : Roman
Edition : Pocket
Parution : le 5 avril 2018
Pages : 340 pages
Prix : 7.20 euros

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À Brighton, Anna se consacre avec passion à la boutique de crèmes glacées héritée de sa grand-mère, tout en guettant les premiers pas de sa fille Isabella. Une vie douce et gourmande qui menace de basculer lorsque son mari, Matteo, lui confie son mal du pays et son envie de retourner vivre en Italie.
Sur la côte amalfitaine, une ancienne gelateria est à louer, à quelques mètres seulement des champs de citronniers et des eaux turquoise de la Méditerranée.
Pour Anna, l'été qui s'annonce ne ressemblera à aucun autre.

Il y a presque 4 ans je lisais La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane, une lecture sympathique mais comportant quelques défauts. Les divines glaces à l'Italienne d'Anna est sa suite et j'étais curieuse de voir un peu ce que devenaient les personnages.

Lecture légère sans aucun doute, Les divines glaces à l'Italienne d'Anna l'était tout de même un peu trop pour moi. J'ai noté les mêmes défauts que j'avais repérés dans La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane. En l'occurrence, on a une intrigue qui va principalement à l'essentiel, l'auteure ne creuse absolument rien. Si l'intention était là, le résultat aura clairement manqué de densité. Je ne me suis pas sentie rassasiée.

Encore une fois les changements qui s'opèrent dans le récit sont rapides, Abby Clements ne jongle pas de la meilleure des manières entre les différents événements qu'elle raconte et j'ajouterai même que plusieurs changements s'anticipent avec facilité. J'ai trouvé tellement dommage de deviner ce que l'auteure allait faire faire à ses personnages lors de moments déterminants, le genre de moments qui comptent dans la suite de l'histoire. Et, plusieurs fois dans le récit, que ce soit au début ou à la fin, des problèmes se règlent en un claquement doigts, ce qui enlève une certaine cohérence à l'intrigue.

Mon constat est un peu le même avec les personnages. Sans beaucoup de reliefs, leurs relations sont, en plus, réduites au strict minimum. Lors de diverses conversations, il arrive qu'on passe du coq à l'âne et qu'on ne s'attarde pas énormément sur ce qui compte. Je ne vois pas l'intérêt dans tout ça. Imogène et Anna ne sont pas inintéressantes, mais elles ne sont pas attachantes au vu du peu de développement auquel elles ont droit et les autres rôles qui interviennent sont dans le même cas de figure. Et pourtant.

Pourtant, ce que l'auteure raconte n'est pas dénué d'intérêt, pas du tout. C'est ce qu'elle fait de ses idées qui a fait que je n'ai pas tellement accroché au roman. Bref, encore une fois il y avait de la matière, mais la sauce n'aura pas prise avec moi. Par contre, comme dans le tome précédent, j'ai aimé le décor et ce qui tournait autour des glaces, mais ça ne sauve pas le récit, loin de là, et même là aussi il y avait peu de choses à se mettre sous la dent.

Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :

Dans la même série :

1. La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane

2. Les divines glaces à l'italienne d'Anna

-Série terminée-