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dimanche 10 juillet 2022

Les Carnets de l'Apothicaire, tome 7 de Itsuki Nanao

Auteur : Itsuki Nanao
Auteur adapté : Natsu Hyuuga
Illustrations : Nekokurage
Titre VO : Kusuriya no Hitorigoto
Traduction : Géraldine Oudin
Genre : Manga - Seinen
Edition : Ki-oon
Parution : le 6 janvier 2022
Pages : 176 pages
Prix : 7.90 euros


Tandis que Mao Mao continue d'enquêter sur diverses affaires suspectes, la voilà qui finit par se demander si toutes ne seraient pas liées. En effet, quelqu'un semble agir dans le plus grand secret afin de parvenir à un but précis...
Grâce à sa vivacité d'esprit, la jeune fille comprend très vite que les accidents des derniers mois étaient en réalité des crimes destinés à atteindre une personne de haut rang. Elle se rend alors sur place au péril de sa vie et réussit à sauver in extremis la cible du meurtre... qui n'était autre que Jinshi !
Étrangement, alors que la fin du tome précédent était pour le moins cruelle pour le lecteur, on quittait notre héroïne dans des conditions compliquées, je n'en avais plus de souvenirs, honte à moi. C'est en retrouvant Mao Mao dans celui-ci que ça m'est revenu et je n'ai absolument pas compris comment j'avais pu oublier cette fin, ni le fait d'avoir attendu plusieurs mois avant de me lancer (ceci dit ma perte de mémoire a dû jouer un rôle là-dedans x).


Le devenir de certaines rencontres dans le tome précédent ont pris un tournant assez inattendu, des liens espérés, de mon côté, n'ont finalement pas lieu, mais ça reste ouvert au vu des événements sur lesquels on quitte ces dernières. Je ne serais pas surprise de revoir certains visages, enfin un en particulier, même s'il est aussi tout à fait possible que rien ne se passe. Par contre des retrouvailles ont bien lieu, Mao Mao étant de retour à la cour intérieure, on revoit certaines courtisanes et leur suite. Pour en revenir au début de ce tome et à la conclusion de ce qui était amené à la fin du précédent, tout n'est pas réglé et des zones d'ombre perdurent sur différents plans, mais j'aime toujours autant assister à l'habileté dont fait preuve notre héroïne dans les affaires auxquelles elle participe.

Et donc, de retour à la cour intérieure, ce sur quoi on est lancé n'est pas à proprement parlé incroyable, disons qu'on y revient dans un contexte classique, soit avec des intrigues de concubines, bien qu'il n'y ait rien de véritablement très concret encore. Cela devrait évoluer par la suite. Nous faisons un petit écart à un moment avec un ancien personnage, celui raide dingue d'une amie courtisane de notre héroïne. C'est un passage particulièrement coquasse qui amorce un quiproquo entre Mao Mao et Jinshi, un passage truculent au possible. On continue de nous rendre fous avec ces deux-là, entre ce genre de situations et autres sous-entendus divers et variés qui arrivent de temps à autre, je me dis vivement que ça se précise.

On termine le tome sur une histoire de roses bleues, qui ornent délicatement la couverture, l'occasion là aussi d'une réapparition. Mao Mao fait face à sa manière à celui qui pourrait être son père, pourrait, car le flou demeure encore un peu. La jeune fille qui était chamboulée en retrouvant cette personne a décidé de répondre à ses provocations et va l'affronter sur son terrain, mais comme je le disais, à sa manière. Entre Mao Mao et lui, c'est très particulier, au vu de leur caractère, mais en tout cas, ils réservent un moment remarquable au lecteur.


Au final, j'ai passé un bon moment, peut-être pas autant qu'espéré, mais aucune lassitude à noter au final et le plaisir de retrouver les personnages et cet univers est intact.



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