Titre VO : Aria, vol 1
Traduction : Géraldine Oudin
Genre : Manga - Shonen
Edition : Ki-oon
Parution : le 23 janvier 2020
Pages : 320 pages
Prix : 15 euros
*Commander sur amazon : Aria the Masterpiece, tome 1*
Au XXIVe siècle, la planète Mars a été terraformée sur le modèle de Venise. Elle abrite maintenant une magnifique cité bâtie sur les eaux, où les canaux jouent le rôle de routes et les bateliers celui de guides incontournables pour naviguer dans les méandres de cette ville au charme légendaire…
Akari, terrienne d'origine, réalise un rêve d'enfance quand elle débarque à Néo-Venise afin de commencer son apprentissage du métier d'ondine, qui fera d'elle une professionnelle de la gondole. Pour cela, elle entre chez ARIA, une société tenue par… un chat doué d'intelligence ! L'unique employée, la belle et douce Alicia, sera son mentor et sa protectrice dans ce monde dont Akari a tout à apprendre…
J'avais déjà vu
tourner cette série lorsqu'elle était parue chez nous il y a
plusieurs années, j'avais aussi noté la sortie de l'animé que je
n'ai jamais vu. Elle ressort dans une version deluxe et ses finitions
font leur petit effet, entre les pages couleurs, le calque au début
du tome ou encore les dorures sur la jaquette, Ki-oon ne se moque pas
du lecteur. J'avais toujours plus ou moins été curieuse de la
découvrir, ce qui est maintenant possible. À l'époque, les
différents tomes parus étaient plus ou moins difficilement
trouvables quand j'ai commencé à m'y intéresser, sans compter que
la série n'est jamais sortie dans son intégralité sur le sol
français.
Visuellement parlant
je suis assez bluffée, les dessins de la mangaka ont très bien
vieilli. Il y a toujours la possibilité qu'ils aient été
repris, je vous avoue que je ne me suis pas renseignée plus que ça,
mais si ce n'est pas le cas, ils sont encore de très belle facture.
Pour mémoire, la série est sortie en 2002 au Japon. Les décors
manquent peut-être un peu de vie, de richesse, malgré tout on a
droit à de superbes planches de temps en temps. Les personnages
sont agréables à l'oeil, non vraiment, le trait de la mangaka
est plutôt fin et joli.
Du côté de
l'histoire je suis, pour le moment, moins emballée. Je compte
bien sur jeter un œil au tome 2 afin d'affiner mon avis sur la
série. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, pourtant j'avais
eu connaissance du fait que le contenu avait un côté poétique
qu'on retrouve bel et bien, un côté qui avait plu mais à mon
niveau je n'y aie pas complètement été sensible. L'intrigue
est assez lente, il ne se passe honnêtement pas grand-chose et
ce qui est développé ne reflète qu'un quotidien simple et bien
souvent tranquille. C'est gentillet comme contenu.
Pour
contrebalancer ça, il m'a manqué un certain attachement envers les
personnages que j'ai trouvés globalement un peu trop lisses.
Leurs personnalités sont un peu légères, j'irai même jusqu'à
dire un peu classique, même si elles ne sont pas forcément
déplaisantes. L'héroïne est logiquement celle qui est la mieux
définie, la passion et l'entrain qu'elle met dans son nouveau
travail font plaisir à voir. D'une manière générale, les
protagonistes qui sont issus de la profession d'ondine, ou de
gondolières, nous montrent leur amour pour ce métier, pour ce
qu'ils font, enfin elles puisque ce sont des femmes qu'on appelle
ondine. J'ai également été gênée par le fait que la mangaka
ait inséré de nombreuses ellipses dans son récit, qui sont
souvent brutales. Le déroulé de l'histoire m'a alors paru trop
rapide sur plusieurs points et j'avoue que ça m'a dérangé. Ce
n'est pas grave, mais au cours de ma lecture, ça m'a titillé.
Bien que pour moi les
choses aient été timides, il n'en reste pas moins que j'ai aimé
aborder l'univers des ondines, dont on découvre les différentes
spécificités aux côtés d'Akari. Le lecteur débarque à cette
occasion sur Mars, planète qui n'est pas du tout telle qu'on la
connaît, sur laquelle l'eau règne en reine. L'oeuvre de Kazue
Amano a, je trouve, des affinités, des similitudes, avec le travail
de Myasaki. Certes le passage avec les chats m'y a fortement fait
penser, mais comme déjà noté l'ambiance poétique qu'on retrouve
dans Aria ou encore son atmosphère évanescente, m'ont rappelé ce
que je voyais dans les longs-métrages de certains films du studio
Ghibli.
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du titre :
Dans la même série :
Tome 1 - Tome 2 - Tome 3 - Tome 4, le 2 juillet 2020 - Tome 5, le 15 octobre 2020 - Tome 6 - Tome 7
-Série terminée-
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