Le blog de Galleane: Princesse Sara, tome 14 : Toutes les aurores du monde d'Audrey Alwett et Nora Moretti

Scénario : Audrey Alwett
Dessins : Nora Moretti
Genre : Bande dessinée
Edition : Soleil - Blackberry
Parution : le 22 juin 2022
Pages : 48 pages

Sara et Lavinia sont arrivées au Japon à bord de l'Université volante. Mais l'Ambassadeur croit Sara responsable d'une entourloupe qui met le Japon en danger. Comme réparation, il lui propose un marché. Sara et Lavinia sont contraintes de se jeter à l'eau. Tout ce qu'elles peuvent, c'est compter l'une sur l'autre et se tenir la main... ce qui ne déplaît pas à Lavinia. Pas du tout, même...

Bien que le tome précédent ait été moins à mon goût, je comptais bel et bien lire la suite, d'autant plus sachant vers quelles contrées nos personnages se dirigeaient. La couverture donne un sérieux indice et en passant, cette dernière est absolument divine. La série n'est pas avare en belles illustrations de couverture, mais je crois que celle de ce quatorzième tome les bat toutes. Après la petite déception du tome précédent, et après presque deux ans d'attente, que vaut ce nouvel opus ?

Première chose, j'ai évidemment été ravie qu'on foule le sol japonais, j'avais hâte de suivre une partie de l'intrigue dans ce pays. J'ai été un petit peu en manque de paysages, un peu comme celui qui est présent sur la couverture, il y en a très peu de cet acabit au cours de ce tome, mais encore une fois, je ne suis pas restée indifférente face au talent de Nora Moretti. Comme d'habitude, elle nous gratifie de tenues incroyables et on en prend plein les yeux à ce niveau.

Du côté de l'intrigue, il y a eu du mieux avec Sara. Dans le volume 13, j'avais eu du mal avec ce qui lui arrivait, avec les conséquences que ça engendrait sur son mental. Ce n'est pas comme ça que je préfère suivre cette héroïne, même si je vous l'accorde, elle a le droit d'avoir des coups de mou. Disons que le contexte qui provoquait son état, ne m'a pas emballé. Bref, elle reprend ici du poil de la bête et je l'ai retrouvée bien plus vaillante et donc plus agréable à suivre. La pauvre est toujours fourrée dans des situations des plus compliquées, mais la jeune femme y fait face.

J'ai globalement passé un bon moment avec ce tome. Le début est peut-être un peu longuet si on s'attend à poser le pied au Japon rapidement, mais une fois qu'on y est, j'ai aimé ce qui se dessinait. Il y a certains comportements/retournements, qui ne sont pas surprenants, on pouvait le sentir arriver suite aux événements s'étant déroulés précédemment, mais ça n'est pas dérangeant. Sara noue de nouvelles alliances, elle retrouve d'anciens visages et un nouveau pan de son passé se fait jour. Dans tout ça, la place des automates est toujours d'actualité, il me semble qu'on les voyait peu dans le tome 13, mais ici l'intrigue se recentre sur eux.

Pour terminer, Lavinia semble devenir de plus en plus un soutien important pour Sara, elle est aussi de plus en plus présente. En passant elle a un développement intéressant. Leur relation s’approfondit et le duo est de plus en plus sympa à voir évoluer. Même si je reste encore dubitative sur leur histoire, je ne sais pas trop comment elle va évoluer, ces deux rôles ont une dynamique qui ne laisse pas indifférent. Et, évidemment, les dernières pages sont assez retorses, pour différentes raisons et on regrette comme souvent, de ne pas avoir la suite sous la main. Audrey Alwett sait, décidément, comment nous faire mariner.

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