Genre : Bande dessinée
Edition : Soleil - Blackberry
Parution : le 16 septembre 2020
Pages : 48 pages
Prix : 10.95 euros
Sara est ruinée, mais ne veut plus entendre parler d'ingénierie. La voici embarquée comme bibliothécaire à bord de l'Université Volante, en compagnie de sa rivale de toujours : Lavinia. La célèbre Université va chercher des financements à Deauville, là où les grandes fortunes d'Europe se réunissent.
Le douzième opus clôturait un cycle, celui-ci en ouvre un autre. L'université volante fait office de tome d'introduction et dévoile le fil rouge qui va nous tenir pendant quelques tomes. Honnêtement, il ne se passe pas énormément de choses, de là à dire qu'il ne se passe rien, je n'irais pas jusque-là, mais clairement ce que nous sert Audrey Alwett amorce quelque chose et elle ne va pas plus loin.
Cependant avant que l'intrigue principale ne soit posée, Sara a fort à faire avec James. Si je peux comprendre l'apitoiement qui étreint l'héroïne, en revanche, j'ai été bien moins fan de la voir autant ressasser et s'enfermer dans une espèce de spirale de chagrin. Sara paraît fragile dans ce tome, elle m'a peinée et si au vu des récents événements, là aussi, c'est entendable, je n'ai pas été friande de la façon dont elle faisait face à ce qui lui arrivait. Elle se laisse plus abattre qu'autre chose et son état mental la fait paraître fragile. Au vu de l'enchaînement des événements, j'ai l'impression que tout était calculé. Son histoire de couple sert pour moi de terreau à l'intrigue présente, ça la nourrit et si je le conçois, est-ce qu'il fallait en arriver-là pour autant ? Est-ce qu'il fallait absolument se servir de la romance pour fragiliser Sara ? Je cherche sûrement la petite bête, mais c'est juste que j'ai du mal à voir Sara dans cet état, à la voir broyer du noir pour un homme. J'ai peut-être trop en tête son côté courageux, son caractère souvent farouche et j'ai tendance à oublier ses élans de fragilités, qu'elle montre peu, mais qui sont bien présents. Je peux aussi totalement m'être trompée, quoi qu'il en soit, j'ai hâte de voir Sara reprendre du poil de la bête.
En dehors de l'enjeu principal qui se dessine, on fait la connaissance de nouveaux protagonistes. Dans le même temps, beaucoup d'anciens visages s'éclipsent, pour différentes raisons et si leur absence est à noter, elle ne fait pas pour autant défaut à l'histoire. Même si Sara peut compter sur le soutien de Lavinia, elle semble pour le moment bien isolée. Quand on repense à tout le chemin que ces deux-là ont parcouru, les voir aussi proches dans ce tome prête à sourire. J'avoue que j'apprécie grandement cette évolution. Je suis plus dubitative par rapport aux dernières pages, qui sont troublantes et j'ai du mal à croire ou à entrevoir ce qui se dessine. Non pas que je sois contre, mais ça ne me semble pas logique, à moins d'avoir loupé des indices dans les tomes précédents...
J'ai beaucoup aimé le décor central, cette université volante et ce tout ce qu'elle cachait. J'ai aussi adoré ce vers quoi elle nous emmenait. Différents éléments se font jour et si pour le moment le rôle de Sara est loin d'être enviable, je suis curieuse de voir comment sa situation va prendre un tournant plus positif. Ce n'est vraiment pas comme elle est actuellement que je la préfère.
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