Songe à la douceur

Auteur : Clémentine Beauvais
Genre : Roman
Edition : Sarbacane
Parution : le 24 août 2016

Pages : 239 pages
Prix : 15.50 euros

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Résumé :

Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c'est l'été, et il n'a rien d'autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d'ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s'est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s'aperçoit, maintenant, qu'il ne peut plus vivre loin d'elle. Mais est-ce qu'elle veut encore de lui ?
Songe à la douceur, c'est l'histoire de ces deux histoires d'amour absolu et déphasé - l'un adolescent, l'autre jeune adulte - et de ce que dix ans, à ce moment-là d'une vie, peuvent changer. Une double histoire d'amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski - et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.

Mon avis :

Clémentine Beauvais est une auteure dont j'ai souvent entendu grand bien. J'ai été contente de trouver son nouveau roman dans la Box Mille et un livres du mois de septembre. J'allais pouvoir tester sa plume et découvrir un de ses écrits plus tôt que prévu, d'autant plus que je suis arrivée à lire ce roman avant le salon de Montreuil. 

Songe à la douceur se classe pour moi parmi les romans qu'on aime ou qu'on déteste. Je ne vois pas de juste milieu le concernant. Avant de me lancer, j'avais vu les très bonnes notes qu'il avait, sur Livraddict notamment, et j'ai rarement vu un roman aussi bien noté. Ces dernières me rassuraient sans que je ne sois totalement tranquille pour autant. Le style de narration est poétique, l'histoire est écrite en vers afin de respecter l’œuvre d'origine dont s'est inspirée l'auteure : Les deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski. C'est le point que je craignais le plus. Je ne suis pas sensible à la poésie et si on m'avait signalé qu'ici ça passait bien et qu'on suivait bien une vraie histoire, ce point me titillait énormément. Ne voulant pas partir battue d'avance et au vu des bons retours aperçus ici et là sur Clémentine Beauvais, j'avais quand même envie de tenter l'aventure. 

Si le début a bien commencé, que le style de narration passait bien, rapidement j'ai fini par décrocher. Le roman ne fait que 239 pages, mais j'ai eu du mal à le terminer à cause d'un manque d'envie surtout, mais aussi à cause d'un détachement prononcé pour ce que je lisais. Je reconnais que la narration est originale, ça sort le lecteur de ses habitudes, mais je n'ai pas trouvé que ça servait l'histoire d'une quelconque façon. Je n'ai pas éprouvé de sentiments quelconques et globalement je n'ai pas été sensible aux événements racontés. Je n'ai pas adhéré aux personnages, surtout pas à Eugène qui m'a paru franchement inconstant. La romance évoquée ne m'a pas paru belle du tout, elle ne m'a pas fait rêver. Le point de départ était accrocheur, mais quand plus loin on apprend certaines choses, j'ai eu un tout autre sentiment. 

Au-delà du fait d'être sensible ou non à la narration présente, en retirant ce paramètre de l'équation, ce que l'auteur raconte ne m'a pas attiré. Pour moi je n'ai pas vraiment suivi une histoire profonde, les événements sont rapides, les émotions et sentiments des personnages sont à peine esquissés, sans oublier leur personnalité même. L'ensemble est trop court. Effectivement peut-être qu'en étant plus sensible à ce genre de narration, j'aurais eu un tout autre avis, même en prenant en compte les défauts cités. A vous de voir si ce roman peut vous convenir, tout dépendra de votre position pour les textes poétiques.

Lecture qui ne m'a pas plu

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