Titre VO : Arte
Traduction : Melody Pages
Genre : Manga - Seinen
Edition : Komikku
Parution : le 25 mars 2021
Pages : 173 pages
Prix : 7.99 euros
Toujours déterminée à peindre un portrait qui satisfera les attentes d’Irene, qui se retrouve être la princesse de Castille, Arte décide de se livrer la première aux confidences et les deux jeunes femmes passent une nuit à discuter dans la pièce secrète. Au fil de ses souvenirs d’enfance, Arte se met à parler de choses qu’elle avait toujours cachées jusqu’à présent, notamment la raison qui l’a poussée à devenir artiste…
Suite et fin de l'arc narratif consacré à Irène, en tout cas lors de sa venue à Florence, les dernières pages laissant plus que penser qu'on n'en a pas terminé avec ce personnage. J'avoue que je n'aime pas trop le sort qui se dessine pour Arté et j'espère fortement que notre héroïne y fera face sans y laisser trop de plumes au passage. Pour en revenir à ce tome, lorsqu'il s'ouvre, nous retrouvons Arté et Irène dans la maison qui a vu grandir notre héroïne à l'occasion d'un moment intimiste au cours duquel la princesse se confie à Arté. Passage fort émouvant et leçon de vie au passage puisque Irène ne garde pas rancune de son enfance, elle semble avoir vécu de bons moments malgré le contexte.
Entre ces deux personnages se noue une relation intéressante, chacune des deux parties apprend de l'autre et une amitié semble naître entre les deux femmes. Irène, qui a vécu l'essentiel de sa vie entre quatre murs, avec peu de contacts avec l'extérieur, trouve en Arté une oreille attentive et une personne en qui elle peut avoir confiance. Elle va pas mal faire réfléchir notre héroïne surtout au niveau de sa relation avec Léo, son maître. Je ne sais pas comment ça va tourner, mais c'était sympa de voir ce dernier plus que d'habitude, enfin plus que dernièrement de mémoire, et du fait de ses échanges avec Irène cela nous permet d'apprécier sous un nouveau prisme ce qui se passe avec Léo.
En parallèle, la vie d'artiste d'Arté continue son bonhomme de chemin, que ça soit au travers du portrait d'Irène qu'elle doit réaliser, et qui lui pose encore quelques problèmes, ou encore au travers d'une autopsie à laquelle elle assiste, et ce, pour la deuxième fois, la première s'étant plus ou moins mal terminée. Les rencontres que fait Arté sont toujours aussi déterminantes, positivement ou non même si notre héroïne en sort souvent gagnante et plus forte. Ici, grâce à Irène, pas mal de choses bougent et si artistiquement parlant ça tend vers le positif, sentimentalement parlant, ça reste encore à voir.
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