Titre VO : Arte, vol 6
Traduction : Ryoko Akyama
Genre : Manga - Seinen
Edition : Komikku
Parution : le 31 août 2017
Pages : 190 pages
Nombre de tomes : 8/11 (série en cours au japon)
Prix : 7.90 euros
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Après avoir appris le douloureux passé de Caterina, Arte comprend pourquoi sa jeune élève rejette son milieu avec tant de véhémence. Elle réalise aussi que si rien n'est fait, Caterina ne pourra pas aller de l'avant et restera toujours malheureuse. Aussi elle décide de confronter sa cadette à son passé pour qu'elle puisse enfin se projeter vers l'avenir. La petite vénitienne aura-t-elle le courage de prendre sa vie en main ?
Près de 2 ans
après avoir refermé le tome précédent, je suis de retour dans
l'univers d'Arté. Cette pause aura été tout sauf voulue. Comme
souvent, je ne me suis pas rendu compte que ça faisait si longtemps
que j'avais lu le tome précédent, d'autant plus que je me souvenais
encore assez bien de qui s'y était passé.
Ce
tome se centre encore une fois sur Caterina, une jeune fille dont
notre héroïne va avoir la charge. On s'éloignait
grandement de ce qui faisait le charme de la série, mais soit, elle
parvenait au moins à se renouveler. Il faut bien lui reconnaître
ça, même si l'univers de la peinture manquait beaucoup. Ma
rencontre avec cette demoiselle ne s'était pas faite sans heurts,
j'avais mis en avant le fait qu'il était dommage d'être partie sur
le genre d'intrigue qui découlait de l'apparition de ce personnage,
mais aussi je l'avais trouvée peu surprenante. Ce qui se passait
était assez classique, par rapport à la mise en place que la
mangaka nous servait. Néanmoins Arté avait continué à
contribuer à ce que j'aime, comme de coutume, ma lecture. J'adore
cette héroïne, elle est loin de baisser dans mon estime, bien au
contraire.
La mangaka nous parle
davantage de Caterina, son enfance défile sous les yeux du lecteur.
Cela permet de mieux la comprendre et si encore une fois les
événements racontés sont assez conventionnels étant donné le
contexte présenté, l'ensemble fait mouche. Ce qui se passe dans
le présent est plus intéressant, ou plus probant, dans le sens où
Caterina va avoir un nouveau déclic, son cœur va se retrouver en quelque sorte apaisé. Le
passé n'était pas inintéressant, loin de là, malgré des faits
convenus, on se prend davantage d'affection pour Caterina. Le tome
suivant devrait encore se dérouler à Venise, je m'y plongerais avec joie. Renouer
avec cette série aura été un vrai bonheur, mon goût pour elle
n'aura pas changé d'un poil malgré « ma pause ». Le
chapitre bonus est très drôle et touchant, j'ai hâte que Arté
retrouve Léo.
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