Traduction : Melody Pages
Genre : Manga - Seinen
Edition : Komikku
Parution : le 19 novembre 2020
Pages : 169 pages
Prix : 7.99 euros
Début du XVIe siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l'art s'épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville... Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n'était pas concevable qu'une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail.
Je ne l'ai jamais caché, mais Arté est un personnage que j'apprécie beaucoup et ce tome me l'a, de nouveau, confirmé. J'aime l'entrain et la passion qu'elle met dans ce qu'elle fait, d'ailleurs l'énigme que représente Irène couplée à la difficulté de réaliser le portrait de cette dernière, démontre qu'elle a de la ressource à vendre. Elle se fait un devoir de faire certaines choses et elle va se donner les moyens d'y parvenir.
On reste encore très centré sur le personnage d'Irène, même si on croise certains autres rôles au cours de ce tome, ce qui n'est pas forcément pour me déplaire, j'apprécie cette jeune femme de plus en plus. On découvrait certains pans de sa vie, enfin de manière très anecdotique ; dans le volume 10, on va un peu plus loin cette fois. Les échanges qu'elle a avec notre héroïne sont hyper porteurs et d'ailleurs grâce à elle, nous découvrons une partie de l'enfance d'Arté. On en savait finalement très peu à ce niveau jusqu'à maintenant et j'avoue que le fait d'en apprendre plus était diablement plaisant, la surprise fut donc très bonne. Je vous avoue que l'Arté enfant n'était pas la même qu'elle est maintenant et je me dis qu'elle a, heureusement, bien grandit. De là à dire que c'était une sale gamine non, mais elle avait la larme facile dirons nous ^^.
Avant d'en arriver à cette partie, on a un, ou plusieurs, chapitre au cours duquel on revoit un personnage qui était apparu au tout début de la série et dont je ne me souvenais honnêtement pas du tout. Ce n'est pas bien grave, l'essentiel étant le contenu en lien avec ce personnage et c'est là où on se dit qu'Irène est décidément à part et même si on s'en rendait un peu compte avant, c'est d'autant plus le cas. C'est aussi pour ça que je pense qu'entre elle et Arté, on risque de passer de sacrés bons moments par la suite.
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