lundi 5 avril 2021

Arte, tome 8 de Kei Ohkubo

Auteur : Kei Ohkubo
Titre VO : Arte, vol 8
Traduction : Ryoko Akyama
Genre : Manga - Seinen
Edition : Komikku
Parution : le 27 septembre 2018
Pages : 188 pages
Prix : 7.99 euros


Arte est de retour à Florence !
Alors que la jeune artiste retrouve ses marques auprès de Leo, son maître, elle commence à recevoir beaucoup de commandes en son nom propre. Cette reconnaissance croissante la ravit, mais elle ne peut s’empêcher de se poser des questions sur son avenir professionnel. Doit-elle continuer à se perfectionner dans le modeste atelier de Leo ? Ne devrait-elle pas rechercher la gloire ailleurs ? Et d’abord, qu’est-ce que le vrai bonheur pour une artiste peintre ?
Pour une fois, je n'ai pas attendu des siècles avant de lire le tome suivant de cette série. Quelques semaines après vous avoir parlé du volume 7, je me lance dans la chronique du huitième.


J'avais hâte de voir comment le retour d'Arté à Florence allait se passer, comment son long séjour à Venise avait pu changer la donne et surtout si sa relation avec Léo allait s'en trouver changée. C'est un peu tout l'enjeu de ce tome. Mais avant ça, il y a les derniers instants à Venise et il est l'heure des adieux. Ceux entre Arté et Caterina sont touchants et au vu des opus suivants, je sais que ce n'est pas vraiment un adieu et je pense que si j'avais lu celui-ci plus tôt, ces instants auraient eu davantage d'impact qu'ils n'en ont eu présentement. Quoi qu'il en soit, je suis ravie que cette relation ne reste pas dans le passé et que ce duo persiste par la suite. Caterina m'aurait manqué, il s'est passé tellement de choses entre elle et notre héroïne.

La mangaka joue quelque peu avec les nerfs du lecteur, les moments attendus mettent du temps à arriver, mais ce qui se déroule avant les retrouvailles espérées est très plaisant. On voit et on constate comment a été perçue l'absence d'Arté et comment son retour est désiré. Léo étant Léo, c'est un peu plus obscur de son côté, mais au travers de subtils signaux, on se doute de ce qu'il ressent. J'ai adoré la façon dont se passent leurs retrouvailles, c'était drôle x)

Avec sa parenthèse à Venise, Arté n'avait plus peint pendant un moment, elle s'y était remise sur le tard, et lors de cette reprise elle se questionnait déjà sur certains points. Son retour à Florence amène de nouveaux questionnements par rapport à sa carrière de peintre. Il n'est pas seulement question pour la jeune artiste d'évoluer dans ce métier, ça va plus loin que ça. J'ai adoré, et un peu stressé aussi, le cheminement qui avait lieu sous nos yeux et comme d'habitude, les événements qui surviennent me conforte dans le fait qu'Arté est loin d'être une héroïne banale. Cela m'a fait grand bien de la voir renouer avec d'anciens visages et si je devais retenir un passage en particulier dans ce tome, et nombre d'entre eux sont mémorables, je voudrais mettre en lumière celui lors duquel un père commande le portrait de sa fille à notre héroïne. C'était un très beau passage.



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Dans la même série :
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