dimanche 25 novembre 2018

Am Stram Gram... ça sera toi qui me plaira ! de Catherine-Rose Barbieri

Auteur : Catherine-Rose Barbieri
Genre : Chick-lit
Edition : Eyrolles
Parution : le 1er novembre 2018
Pages : 353
Prix : 16 euros



Camille bosse dans une grosse boîte. Elle n'a pas d'attachement particulier pour son boulot. Ni pour ses collègues. Ni pour grand monde, d'ailleurs, si ce n'est pour son amie Anna et son voisin de palier septuagénaire, Monsieur Lambert. Un jour, au travail, elle trouve un courrier inattendu dans sa boîte mail... Inattendu et anonyme. Commence alors un jeu de piste improbable pour en démasquer l'auteur, qui va forcer Camille à ne plus seulement croiser les gens sans les voir, mais à prendre le temps de les regarder et parfois même de les apprécier. Entre situations burlesques et malentendus, la jeune femme apprendra à dépasser ses préjugés pour enfin décider de la suite de sa vie, réparer ses erreurs et peut-être même tomber amoureuse... ?

Séduite par le pitch de ce roman, j'étais curieuse de découvrir ce que l'autrice avait à proposer autour de ce mail anonyme envoyé à l'héroïne et de voir un peu les conséquences qu'il allait provoquer.


Point de départ attirant et intrigant, lorsque Camille reçoit un mail fort flatteur, c'est tout son monde qui se retrouve chamboulé. En plus de se faire tout un tas d'idées, de voir des signes partout, de trouver louches à peu près tous les individus de sexe masculin qu'elle croise sur son lieu de travail, Camille n'a pas fini de se torturer les méninges. Elle va être aspirée dans une véritable tornade sentimentale. Si j'avais été à sa place, j'avoue qu'au moindre comportement, ou qu'à la moindre parole prononcée, j'aurais pu tout à fait me faire des films monstrueux et soupçonner n'importe qui d'être l'auteur du mail fauteur de troubles. L'autrice a d'ailleurs des idées pour le moins originales et porteuses lorsqu'il s'agit d'amener des situations à même de semer le trouble chez l'héroïne, et par extension le lecteur, même si je regrette que parfois dans la pratique ça ne soit pas toujours bien exécuté, ça ne marche pas complètement. Il y a par exemple cette histoire de pull rouge, une partie est ingénieuse et bien pensée, l'autre partie un peu moins.

Un élément dans la quatrième de couverture m'avait particulièrement attiré, il concerne l'aspect casanier de Camille et surtout sa propension à être froide, ou en tout cas peu engagée auprès de ses collèges de boulot, ou plus généralement avec ses pairs, mis à part quelques exceptions. Une partie de l'histoire reposait sur le fait que logiquement notre héroïne allait potentiellement changer. Si effectivement on constate des changements chez Camille c'est bien souvent parce qu'elle nous les signale, que parce que je les ai ressenti moi-même. Plusieurs situations m'ont fait cet effet. Camille goute et vit des choses que je ne suis pas parvenue à percevoir comme elle. C'est dû, selon moi, à un manque de descriptions et à certaines mises en situation qui ne m'ont tout bonnement pas convenu.

Pour ce cas de figure, je repense tout de suite au début du roman et plus particulièrement à l'enchaînement de chapitres concernant l'incursion de Camille chez son voisin que j'ai trouvé beaucoup trop longue. On passe un temps fou sur cette action qui aurait pu être raccourcie et aller davantage à l'essentiel. J'ai relevé ce type de défaut tout au long de ma lecture et si cette histoire est agréable, qu'elle repose sur un concept franchement attrayant, le résultat manque d'équilibre. Et pour en revenir à Camille, au regard qu'elle porte sur les gens, je suis restée sur ma faim concernant ce côté de l'histoire.


L'humour prend une certaine place dans l'histoire, elle s'illustre principalement au travers de Camille. Elle a fait mouche chez moi pendant un moment, mais j'ai vite éprouvé de la lassitude et un effet de trop. J'aurais apprécié que l'autrice calme parfois le jeu de ce côté. J'aurais aussi apprécié que les personnages soient un peu plus creusés et que leurs relations aillent parfois plus loin. En l'état ça fonctionne, mais c'était un peu juste pour moi. Je n'ai pas non plus été hyper convaincue de la façon dont les choses se sont déroulées avec un certain personnage masculin, je n'ai pas complètement adhéré à ce qui se passait, j'ai été parfois gênée par l'enchainement d'événements les concernant. On va dire que les décisions de Camille ou de l'autre personne concernée, ne me plaisaient tout simplement pas.

Dernière chose, cela faisait longtemps que l'absence de négation dans les dialogues ne m'avait pas autant embêtée. De temps en temps je peux comprendre, on ne les emploie pas toujours nous-même lorsqu'on parle à quelqu'un, mais quasi systématiquement non, d'autant plus que j'ai touvé que ça ne correspondait pas aux personnalités des protagonistes. Pour moi il n'y avait pas de raison qu'on n'ait pas la négation au cours des dialogues.


Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
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2 commentaires:

  1. Je ne sais pas si je vais lire ce livre un jour mais je suis d'accord, la négation dans les dialogues c'est mieux.

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