Genre : Chick-lit
Edition : Eyrolles
Parution : le 1er novembre 2018
Pages : 353
Prix : 16 euros
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Camille bosse dans une grosse boîte. Elle n'a pas d'attachement particulier pour son boulot. Ni pour ses collègues. Ni pour grand monde, d'ailleurs, si ce n'est pour son amie Anna et son voisin de palier septuagénaire, Monsieur Lambert. Un jour, au travail, elle trouve un courrier inattendu dans sa boîte mail... Inattendu et anonyme. Commence alors un jeu de piste improbable pour en démasquer l'auteur, qui va forcer Camille à ne plus seulement croiser les gens sans les voir, mais à prendre le temps de les regarder et parfois même de les apprécier. Entre situations burlesques et malentendus, la jeune femme apprendra à dépasser ses préjugés pour enfin décider de la suite de sa vie, réparer ses erreurs et peut-être même tomber amoureuse... ?
Séduite par le
pitch de ce roman, j'étais curieuse de découvrir ce que l'autrice
avait à proposer autour de ce mail anonyme envoyé à l'héroïne et
de voir un peu les conséquences qu'il allait provoquer.
Point de départ
attirant et intrigant, lorsque Camille reçoit un mail fort
flatteur, c'est tout son monde qui se retrouve chamboulé. En plus de
se faire tout un tas d'idées, de voir des signes partout, de trouver
louches à peu près tous les individus de sexe masculin qu'elle
croise sur son lieu de travail, Camille n'a pas fini de se torturer
les méninges. Elle va être aspirée dans une véritable tornade
sentimentale. Si j'avais été à sa place, j'avoue qu'au moindre
comportement, ou qu'à la moindre parole prononcée, j'aurais pu tout
à fait me faire des films monstrueux et soupçonner n'importe qui
d'être l'auteur du mail fauteur de troubles. L'autrice a
d'ailleurs des idées pour le moins originales et porteuses lorsqu'il
s'agit d'amener des situations à même de semer le trouble chez
l'héroïne, et par extension le lecteur, même si je regrette que
parfois dans la pratique ça ne soit pas toujours bien exécuté, ça
ne marche pas complètement. Il y a par exemple cette histoire de
pull rouge, une partie est ingénieuse et bien pensée, l'autre
partie un peu moins.
Un élément dans
la quatrième de couverture m'avait particulièrement attiré, il
concerne l'aspect casanier de Camille et surtout sa propension à
être froide, ou en tout cas peu engagée auprès de ses collèges de
boulot, ou plus généralement avec ses pairs, mis à part quelques
exceptions. Une partie de l'histoire reposait sur le fait que
logiquement notre héroïne allait potentiellement changer. Si
effectivement on constate des changements chez Camille c'est bien
souvent parce qu'elle nous les signale, que parce que je les ai
ressenti moi-même. Plusieurs situations m'ont fait cet effet.
Camille goute et vit des choses que je ne suis pas parvenue à
percevoir comme elle. C'est dû, selon moi, à un manque de
descriptions et à certaines mises en situation qui ne m'ont tout
bonnement pas convenu.
Pour ce cas de
figure, je repense tout de suite au début du roman et plus
particulièrement à l'enchaînement de chapitres concernant
l'incursion de Camille chez son voisin que j'ai trouvé beaucoup trop
longue. On passe un temps fou sur cette action qui aurait pu être
raccourcie et aller davantage à l'essentiel. J'ai relevé ce type de
défaut tout au long de ma lecture et si cette histoire est
agréable, qu'elle repose sur un concept franchement attrayant, le
résultat manque d'équilibre. Et pour en revenir à Camille,
au regard qu'elle porte sur les gens, je suis restée sur ma faim
concernant ce côté de l'histoire.
L'humour prend une
certaine place dans l'histoire, elle s'illustre principalement au
travers de Camille. Elle a fait mouche chez moi pendant un moment,
mais j'ai vite éprouvé de la lassitude et un effet de trop.
J'aurais apprécié que l'autrice calme parfois le jeu de ce côté.
J'aurais aussi apprécié que les personnages soient un peu plus
creusés et que leurs relations aillent parfois plus loin. En
l'état ça fonctionne, mais c'était un peu juste pour moi. Je
n'ai pas non plus été hyper convaincue de la façon dont les choses
se sont déroulées avec un certain personnage masculin, je n'ai pas
complètement adhéré à ce qui se passait, j'ai été parfois gênée
par l'enchainement d'événements les concernant. On va dire que les
décisions de Camille ou de l'autre personne concernée, ne me
plaisaient tout simplement pas.
Dernière chose, cela
faisait longtemps que l'absence de négation dans les dialogues ne
m'avait pas autant embêtée. De temps en temps je peux
comprendre, on ne les emploie pas toujours nous-même lorsqu'on parle
à quelqu'un, mais quasi systématiquement non, d'autant plus que
j'ai touvé que ça ne correspondait pas aux personnalités des
protagonistes. Pour moi il n'y avait pas de raison qu'on n'ait pas la
négation au cours des dialogues.
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
Je ne sais pas si je vais lire ce livre un jour mais je suis d'accord, la négation dans les dialogues c'est mieux.
RépondreSupprimerOn est d'accord...
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