lundi 22 juillet 2024

Le palais des assassins, tome 1 de Tabasa Iori

Auteur : Tabasa Iori
Titre VO : Ansatsu Kôkyû
Traduction : Djamel Rabahi
Genre : Manga - Seinen
Edition : Ki-oon
Parution : le 1er février 2024
Pages : 158 pages
Prix : 7.95 euros


Plus facile d'assassiner ses ennemis que de se faire des amis !
Karin vient d'entrer comme apprentie servante au quartier des femmes du palais impérial. Dans ce lieu à part, elle espère réaliser son vœu de toujours : se faire des amies ! Fille du haut fonctionnaire le plus craint de l'empire et considérée comme le bras armé de son conspirateur de père, elle a toute sa vie vécu isolée. Même si elle est experte dans l'art de l'assassinat, elle n'aspire qu'à une vie normale ! Pourtant, les efforts qu'elle fournit pour se rapprocher de ses camarades sont vains, car la peur qu'elle inspire fait d'elle une paria...
J
'ai beaucoup (trop) de premiers tomes présents dans ma pile à lire de graphiques et pour plusieurs raisons, j'ai décidé de faire le point sur ces derniers. J'en ai mis de côté un certain nombre que j'aimerais lire ces prochaines semaines. Le premier que j'ai gobé, c'est Le palais des assassins de Tabasa Ioti, un titre énormément comparé au célèbre Carnets de l'apothicaire de Istuki Nanao.

Cette comparaison est malheureusement assez naturelle à faire, elle vient forcément à l'esprit dès les premières pages, ne serait-ce que par rapport au lieu qui sert de décor à l'intrigue, à savoir un palais impérial et à cause de la présence de concubines. C'est sans compter sur le fait que l'héroïne, Karin, est une servante. J'aimerai néanmoins apporter plus de nuances à ce constat et ne pas simplement réduire ce titre à être une pâle copie des Carnets de l'apothicaire, parce que quand on creuse, il arrive à se démarquer de son modèle (?).


Premier élément qui diffère, l'héroïne ne manie pas les plantes et bien qu'elle s'y connaisse un peu en poison, et qu'il est possible qu'elle sache faire des choses avec bien que pour le moment, il n'en est pas question. Elle dispose de certains talents qui font défaut à Mao Mao, la faute à un père un peu fêlé sur les bords qui est connu pour être impitoyable et qui est adepte de punitions corporelles expéditives. Elle a d'ailleurs hérité de son regard particulier, un regard qui fait peur et qui l'empêche d'atteindre son but, celui de se faire des amies. Mao Mao, elle, ne recherche pas vraiment le contact avec les gens.


Tout comme dans les Carnets de l'apothicaire, ce premier tome est constitué de plusieurs histoires, que je n'assimilerai cependant pas comme étant des enquêtes (bien qu'il n'y ait pas que ça dans les CdA) et pour en revenir au décor du récit, qui est important dans les différentes intrigues qu'on suit, ici l'aspect vengeance et autres jalousies successorales, sont bien plus accentuées. Voilà autant d'éléments qui rendent ce titre distinct.


Concrètement, j'ai assez vite essayé de me détacher de la comparaison et Karin m'y a beaucoup aidée. Son but est attachant, mais ce sont surtout ses talents qui m'ont complètement rangé de son côté. J'ai adoré le fait qu'elle soit loin d'être sans défense, qu'elle sache se débrouiller tout seule sur certains bien des aspects (ceci dit Mao Mao est un peu pareil). En amitié, c'est une autre paire de manches. Si pendant un moment cela semble réellement sans issue, une lueur finit déjà par apparaître dans ce premier tome. En dehors de ça, il n'y a pas vraiment de fil rouge qui se dessine, on rencontre plusieurs personnages tout au long du tome, et l'ensemble reste encore un peu flou, mystérieux. Un titre appréciable donc, suffisamment pour avoir envie de pousser un peu plus loin la lecture, mais qui a encore des choses à prouver.



Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
Logo Livraddict

Dans la même série :
Tome 1 - Tome 2 - Tome 3 - Tome 4, le 7 novembre 2024 - Tome 5 - Tome 6...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre passage et de votre message. Je modère mes commentaires donc ils s'afficheront une fois validés.