Un été à New York de Alex Aster

Auteur : Alex Aster
Titre VO : Summer in the City
Traduction : Anath Riveline
Genre : Romance
Edition : Lumen
Parution : le 10 avril 2025
Pages : 435 pages
Prix : 18 euros

Ils ont tout du couple parfait, mais leur relation expire à la fin de l'été

Ella, scénariste de vingt-sept ans, se voit offrir l'opportunité d'une vie : travailler sur le scénario d'un film à gros budget se déroulant à New York. Seule ombre au tableau ? Voilà des mois qu'elle n'a pas écrit une ligne. En désespoir de cause, elle décide de briser la promesse qu'elle s'était faite et de retourner vivre dans la Grosse Pomme le temps d'un été.

Je n'ai jamais lu de romans de cette autrice, la sage Lightlark ne me tente pas particulièrement, mais sa romance adulte, je n'ai pas dit non.

Je ne sais pas si vous avez suivi la campagne de communication qui a été mise en place par les éditions Lumen autour de la sortie de ce roman, selon le lieu d'achat, on pouvait avoir une couverture alternative sous forme de jaquette. Une des choses qui m'amusait quand j'ai débuté ma lecture, c'était de visualiser les différentes scènes choisies pour ces dernières. Le concept était sympa. Au final, après lecture, bien que ça ne soit pas ma couverture préférée, celle qui est ressortie est celle avec notre héroïne vêtue d'une robe rouge. Les différentes jaquettes sont visibles sur le compte Instagram des éditions Lumen et aussi sur Facebook j'imagine.

Honnêtement, je m'attendais à trouver ce roman assez bof et si c'est le genre de lecture qui est aisément oubliable, eh bien, j'ai passé un bon moment. Si vous avez envie d'une parenthèse légère et agréable, allez-y, tentez le coup. J'avais été attentive, avant de me lancer, au contexte du récit, c'est un élément auquel j'accorde une certaine attention, parce que dans les romances, j'aime bien pouvoir changer d'air, si je peux dire les choses ainsi. Ici, notre héroïne est scénariste de film et surtout, nos protagonistes allaient être souvent très proches, puisqu'ils sont voisins. Je ne sais pas si on est dans de la proximité forcée (ou forced proximity en anglais pour la trope), mais on y tend tout de même un peu si on n'y est pas. On avait là deux points qui me plaisaient grandement.

Ce que je peux dire de positif, c'est que l'autrice a bien su diversifier son intrigue et elle a bien exploité son contexte, autant pour le côté voisinage que pour celui du métier de Léna, l'héroïne. Le métier de Parker est un peu plus discret, mais il apporte quelque chose aussi. La mise en situation avec un saut dans le temps m'a plu, et même la partie brouille ne m'a pas foncièrement dérangée, mais c'est aussi parce que la toute fin est adorable comme tout. Notre duo central est attractif et il fonctionne bien.

A contrario, pour le négatif, je dirais que l'intrigue comporte quelques scènes clichées, quelque peu typique des romcom (comédie romantique) et autres romances, avec certaines évidences, bien que ça ne m'ait pas embêté, surtout qu'une situation m'a un peu surprise. Et, même si le texte est simple, on se laisse bien emporter. Comme souvent, les rôles secondaires sont discrets, mais on a droit à de chouettes interactions avec eux. Un titre à tenter donc quand on aime le genre.

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