Titre VO : Champignon no Majo
Traduction : Pascale Simon
Genre : Manga - Shojo
Edition : Glénat
Parution : le 2 février 2022
Pages : 194 pages
Prix : 7.20 euros

Luna la sorcière habite au fond d'une sombre forêt et fait pousser des champignons vénéneux sur son passage. Les villageois la craignent et la fuient, car ils ignorent qu'elle œuvre uniquement dans le but de les aider. Luna cache sa tristesse et tente de se satisfaire de sa condition. Mais un jour, l'amour vient lui jouer des tours…

Je m'attendais à un titre plutôt enfantin et si je n'ai rien contre, je ne me dirige pas souvent vers des graphiques pour un public jeunesse, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. Au final, la série est moins jeunesse que je ne m'y attendais, mais surtout, cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un graphique avec un univers aussi original et aussi bien défini, la mangaka ayant peaufiné un certain nombre de détails.
Luna, notre fameuse sorcière aux champignons, ne porte pas ce surnom pour rien, elle fait notamment pousser des champignons lorsqu'elle foule le sol, pour une raison particulière, mais de manière générale, le champignon n'est pas accessoire dans le récit. Son chapeau a aussi une spécificité, ainsi que sa maison, bref, la mangaka a su créer un univers profond et intéressant. Elle a un peu poussé la chose en amenant des explications entre les chapitres, sur les sortes de champignons ou autres, qui par contre m'ont un peu ennuyé, parce qu'elles étaient en surnombre pour moi.
Ce premier tome se concentre sur notre protagoniste principale, sur la vie qu'elle mène, sur sa nature de sorcière noire, en sachant qu'on apprend que des sorcières blanches existent, et sur une rencontre qu'elle va faire. La jeune fille va découvrir ce que peut apporter le contact humain, ce qui va révéler un manque qu'elle ne ressentait pas aussi profondément avant que cette dernière ne survienne. Le message me parle, il est beau, mais la rencontre en elle-même, enfin la personne qui va se lier à Luna, ne m'a pas fait forte impression.
L'ambiance du récit est assez contemplative, l'intrigue tient en un mix entre conte et poésie, ce n'est pas désagréable du tout, même si je m'interroge sur l'effet que ça me fera sur la durée, si je ne vais pas me lasser du contenu. Pour terminer, un mot sur les dessins, qui pour le coup, font assez enfantins et sans les trouver jolis, je n'ai pas non plus été hermétique au trait de Tachibana Higuchi.
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