vendredi 1 novembre 2019

Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais d'Ariel Holzl

Auteur : Ariel Holzl
Genre : Fantasy - Jeunesse
Edition : Rageot
Parution : le 2 octobre 2019
Pages : 192 pages
Prix : 12.50 euros



« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui...

Après les sœurs Carmines, Ariel Holzl sort de son chapeau un nouveau héros prénommé Fingus Malister. Dans un univers qui fait quand même pas mal penser à sa première série, nous suivons ce jeune garçon de 12 ans s'apprêtant à passer un examen pour entrer dans une académie de magie.


Fingus Malister est en pleine recherche d'ingrédients pour réaliser un sort quand nous faisons sa connaissance. En prise avec des feux follets, on a tout loisir d'admirer sa technique sans failles, particulière je devrais dire, pour les attraper. Dès le début Fingus nous semble à part, il est unique en son genre en gros et c'est ce qui fait son charme d'ailleurs. À l'image de Merryvère, Tristabelle et de Dolorine, on reconnaît la patte de l'auteur dans la construction de son nouveau héros qui pourrait presque faire partie de la même famille que les Carmines. S'il aspire à entrer dans une école de magie, il a aussi pour but de reprendre le pouvoir à Bedlam afin de terroriser et de tyranniser l'ensemble des habitants, comme le faisaient feu ses ancêtres. Bref je n'en dis pas plus, mais c'est un sacré bazar qui nous ouvre ses portes.

La personnalité marquée de Fingus n'a pas été pour me déplaire. Sa vision des choses donne au roman un ton humoristique pas piqué des hannetons et les relations qu'il entretient avec les gens réservent aussi de sacrés moments. Entre sa seule amie, Polly, qu'il maltraite verbalement à plaisir, les habitants du village qu'il voit déjà à son service pour les secouer à loisirs ou encore les enfants de son âge qu'il considère à peine bien, Fingus est une sorte de marginal, d'électron libre qui vit sa vie sans trop se préoccuper de son prochain. Lui et l'univers sont déjà bien affirmés. C'était un réel plaisir de parcourir les pages en compagnie de ce nouveau héros original et de voir ce que ce monde magique a à nous réserver et qui est pour le moins attirant.

L'histoire si plaisante qu'elle soit ne m'a cependant pas autant embarqué que je l'aurais souhaité. J'ai passé un chouette moment, néanmoins ce premier tome reste essentiellement introductif. En peu de pages l'auteur réussi certes, à bien poser ses bases, seulement on a juste le temps de tout assimiler, de prendre nos marques avec ce qu'il amène, que ça se termine déjà. L'avantage c'est qu'on a toutes les clés en main afin de savourer à loisir la suite. Cette mise en bouche a tout de même le mérite d'être équilibrée, Ariel Holzl mêle des phases de découvertes à des scènes plus dynamiques, la balance est bel et bien là. Ainsi les jeunes (ou moins jeunes) lecteurs n'ont pas l'occasion de s'ennuyer. Le tout étant saupoudré du caractère si spécial de Fingus. En passant, les lecteurs d'Harry Potter pourraient trouver dans ce premier tome plusieurs références à l'un des sorciers les plus célèbres du monde, entre l'école de magie ou encore la famille de Polly qui fait penser aux Weasley, on sait ce que l'auteur fait lorsqu'il n'a pas les doigts collés à son clavier.


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1. Feux follets, mandragore et cadavre frais
2. ???

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