Arte, tome 16 de Kei Ohkubo

Auteur : Kei Ohkubo
Titre VO : Arte
Traduction : Melody Pages
Genre : Manga - Seinen
Edition : Komikku
Parution : le 6 octobre 2022
Pages : 170 pages
Prix : 7.99 euros

Voilà huit ans qu'Arte s'est exilée en Castille et elle vient d'achever son dernier tableau en tant que portraitiste de la cour. Elle est prête à retrouver l'homme qu'elle aime, son maître Leo, dans une Florence en proie à la guerre.

Irène, qui se préoccupe beaucoup de la sécurité de sa protégée, embauche Guido pour lui servir de garde du corps. Arte se retrouve donc, une fois encore, à courir les mers en compagnie de nouveaux alliés et elle va devoir emprunter une route semée d'embûches.

On est reparti faire un tour avec Arté qu'on retrouve 8 ans plus tard.

J'étais tellement partie sur une fausse piste à la fin du tome précédent. Je pensais que le nouveau visage qu'on voyait à ce moment aurait des liens plus importants avec notre héroïne, mais à ce moment dans le manga, on est déjà 8 ans plus tard et elle vient juste de rencontrer ce personnage. Cela n'empêche pas qu'il y a une dynamique intéressante avec lui, tout comme avec d'autres compagnons de route qui vont les rejoindre, mais je m'attendais à tout autre chose ^^. Et donc comme je viens de l'écrire, Arté repart sur les routes, elle souhaite rejoindre Léo, malgré un contexte dangereux.

J'ai peut-être été un peu déçue qu'une ellipse de 8 ans se soit écoulée, et pourtant, je le savais, mais la mangaka ne fait aucune transition et on ne sait rien de ce qu'Arté a vécu à Castille pendant cette période. On voit un peu l'après et on sent tout de même une prise d'assurance supplémentaire chez l'héroïne, mais c'est à peu près tout. Arté reste elle-même, ce qu'elle dévoile un peu plus tard dans ce tome lorsqu'elle entreprend son voyage pour retrouver Léo.

J'ai apprécié suivre l'intrigue dans ce nouveau lieu, le fait d'être sur les eaux et d'avoir un aperçu des complications que peut avoir un tel voyage ou plus généralement d'être sur un bateau à cette époque, sans compter le contexte politique qui se joint à la partie, un peu comme dans le tome précédent même si sous une autre forme. L'intensité de la fin de ce seizième volume prend de court, un événement dont Arté se relève, mais qui l'aura marqué, indubitablement.  

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Dans la même série :

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