Aimer trois fois par jour de Fausto Brizzi

Auteur : Fausto Brizzi
Titre VO : Se mi vuoi bene
Traduction : Jean-Luc Defromont
Genre : Roman
Edition : Pocket
Parution : le 12 mai 2016
Pages : 299 pages
Prix : 19.90 euros

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Il existe une différence fondamentale entre aimer quelqu'un et le rendre heureux.
À plus de quarante ans, un mariage conjugué au passé, des enfants distants et une dépression à son actif, Diego Anastasi l'ignore encore.
Comme sa vie ne ressemble désormais guère à une partie de plaisir, il cherche du réconfort auprès de ses proches et fait une découverte inattendue : peu nombreux sont ceux qui désirent de prendre réellement soin de lui. Or, Diego aussi était souvent aux abonnés absents pour apporter du soutien à autrui...
Alors qu'il peine à voir la lumière au bout du tunnel, la rencontre avec un inconnu va changer la donne : et si le bien-être personnel passait par le bien-être des autres ?
Convaincu de tenir la clé de sa rédemption, Diego se lance corps et âme dans sa nouvelle mission : créer le bonheur de ses proches.

J'ai déjà eu l'occasion de lire un roman de Fausto Brizzi, que j'avais plutôt apprécié. Et malheureusement ce nouvel essai aura été moins concluant.

J'attendais tout autre chose de ce roman qui selon le résumé me faisait entrevoir certaines actions qui n'arrivent que dans le dernier quart. Le fond de l'histoire était porteur, je souhaitais voir le personnage central accomplir sa quête de bonheur (en passant le titre est un peu en dehors des clous, comme la quatrième de couverture en fait, de mon point de vue), le voir réaliser des bonnes actions afin d'améliorer le quotidien de son entourage, lui qui ne semblait pas leur accorder beaucoup d'attention. Il devenait même de plus en plus distant au fil des ans, partant du principe que les liens qu'il avait avec eux étaient acquis et qu'il n'est nul besoin de les entretenir au quotidien. C'est d'ailleurs un beau message à retenir de ce titre, mais en dehors de ça je ne suis pas ressortie satisfaite de cette lecture.

En dehors du fait que Diego entreprend d'aider ses proches une fois le récit plus que bien entamé, ce qui se passe avant n'était franchement pas très passionnant. On suit notre héros en train de consulter pour sa dépression et ce n'est pas tout. En parallèle on apprend tout un tas de choses sur son passé. Les informations qui nous sont données ne sont pas inintéressantes, mais les concentrer au début du roman n'était pas le choix le plus judicieux à faire selon moi et il aurait été plus utile de les condenser davantage. En l'état c'était trop long et pendant ce temps rien n'avance et rien ne se passe réellement. Une fois le fil rouge enfin amorcé les actes de Diego m'ont semblé curieux, voire discutables et même si la finalité tend vers du positif, sur le moment je ne peux pas dire que c'était sympa de lire ces passages.

Je ne peux pas non plus affirmer que les personnages m'aient attiré. J'ai en plus eu des problèmes pour assimiler certains noms (de base j'ai déjà du mal à les retenir, même en français), leur manque de développement étant en partie en cause, et lors d'un passage important, ne sachant plus qui était qui, je n'ai pas compris qui était visé. J'ai vécu l'instant sans m'alarmer et après avoir percuté je m'étais dit que c'était dommage d'avoir été distante à ce moment-là. Des éléments concernant les rôles qu'on suit m'ont plu, mais ce n'est pas ce que je vais le plus retenir de ma lecture.

Sur le fond, le récit repose sur de bonnes idées, c'est plus la forme, la façon dont les choses se déroulent qui n'a pas fonctionné avec moi. J'ai peut-être refermé le livre sur une note positive, mais le reste étant loin d'avoir retenu mon attention, j'en ressors définitivement déçue.

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