Illustration : Aurélien Police
Genre : Young Adult, fantastique
Edition : Nouvel Angle
Parution : le 7 juin 2012
Pages : 269
Prix : 14, 90 euros
*Commande amazon : Apocalypsis, tome 3 : Cavalier noir - Maximilian*
*Le Book Trailer*
Résumé:
Genre : Young Adult, fantastique
Edition : Nouvel Angle
Parution : le 7 juin 2012
Pages : 269
Prix : 14, 90 euros
*Commande amazon : Apocalypsis, tome 3 : Cavalier noir - Maximilian*
*Le Book Trailer*
Résumé:
La fin du monde est proche. Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Je vivais déjà l'Apocalypse. La mienne. Deux options s'offraient désormais à moi. La première : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage. Avec indolence, froideur et distance. La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette succession de déceptions appelée "vie" en tentant de la rendre un minimum valable", Maximilian Von Abbetz, Cavalier Noir.
Mon avis:
Est-ce
que c'est bien la peine de signaler qu'une nouvelle fois Aurélien
Police pare la série Apocalypsis d'un visuel sublime. Chaque
couverture à son univers mais elles ont toute un point commun, celui
d'être entourées d'un chaos ambiant. Je suis fan, totalement.
Max
beau blondinet de 17 ans, fait partie d'une famille très influente
et très riche. Charmeur invétéré, il sait qu'il est beau, il sait
qu'il plaît, il en joue mais surtout il en profite. Satisfait de sa
vie, même si elle n'est pas parfaite, son monde va s'écrouler quand
il va découvrir quel est son don, jusqu'au jour ou il va l'accepter
et en tirer comme à son habitude tout le profit que ça peut lui
apporter.
Après
deux tomes haut en couleur et surtout en personnages marginaux, Max
et celui avec qui j'ai le moins accroché jusque là. Oh il n'est
pas en reste en comparaison des autres, il est tout aussi torturé
mais je dirais que c'est moins évident de prime abord et que
globalement son univers ne m'a pas tant plu que celui des autres.
Cette
fois place aux sphères les plus hautes, on évolue dans le gratin
de la société. Place à un monde ou tout est permis, ou
l'argent achète tout, ou les gosses de riches sont hautain et froid,
tout le moins notre cher Max. Mais Eli Esseriam ne s’arrête pas
là, sinon ce ne serait pas drôle, si le père de Max est une homme
riche avec une des personnalités les plus pourries qui vont avec,
elle colle à cette famille déjà bien pernicieuse dans son genre,
une branche qui nous vient tout droit de l'église avec un oncle
prêtre. Si si, on ne pouvait pas trouver deux mondes si opposés
quoique pas tant que ça car l'oncle en question n'est pas un enfant
de cœur. Mais l'ajout du milieu religieux dans un ouvrage avec en
thème l'Apocalypse quoi de plus normal.
Pendant
une bonne partie du roman, tout semble bien aller, tout
met plus de temps à arriver, sûrement une des causes
aussi de mon appréciation en deçà des autres tomes. Mais Eli
Esseriam persiste et signe un dernier tiers
comme elle en a l'habitude avec
panache, en réservant à son troisième cavalier un
destin sans pitié. Ces dernières pages sont fortes en émotions,
elle appuie là ou ça fait mal avec une
brusquerie comme elle en a si bien coutume. C'est dans ces
dernières pages qu'enfin j'ai retrouvé tout ce qui faisait le
charme de cette série atypique. Le
début n'est pas tant ennuyant mais m'a semblé longuet par moment.
Le plus intéressant étant concentré sur la fin avec toutes les
situations marquantes s'enchainant sans beaucoup de répit.
Il
me semble aussi qu'on s'attarde plus sur son don que pour les autres.
Quand il apprend ce qu'il est capable de faire, son monde s'écroule.
C'est un don difficile à accepter pour un beau parleur comme lui,
son travail d'adaptation est plus mis en avant que pour les autres et
donne lieu à des situations particulières. De dépité il reprend
vite du poil de la bête, retrouvant sa confiance en lui et s'en
délectant. Je me demandais au départ ce qu'il pouvait tirer d'une
telle aptitude. J'étais sceptique mais se
dessine petit à petit la toile des possibilités offertes et la mise
en pratique s'avère bien utile finalement.
Max
m'a donc un peu moins plu que les autres. Sa personnalité sort moins
de l'ordinaire. Dans la haute société, je ne suis pas surprise de
trouver un garçon hautain, qui traite les gens comme des chiens, il
le sait et il en prend du plaisir tout comme il sait qu'il est beau
et il joue de tout ça. Mais comme les autres, on va découvrir
ses fêlures, ses faiblesses et comme les autres il ne sera en
rien épargné. Et là l'auteur est allée bien loin niveau
sacrifice. Il a aussi sont propre rayon de soleil, sa sœur jumelle
qui est son exacte opposé. J'ai moins ressenti son attachement
pour elle, on le sait, il l'aime, il ferait tout pour elle mais
ça ressort moins bien que pour les autres.
Je
ne parlerais pas trop des autres personnages qui chacun à leur façon
épaulent ou empiètent le destin de notre héros. Mais entre un père
calculateur et malin, une mère shootée aux médicaments aux lourds
secrets, un oncle à la piété douteuse, il y a de quoi faire et
plus encore.
Eli
Esseriam se plonge dans la peau de son personnage, plutôt dans le
milieu dans lequel il a toujours évolué. Le langage y est soigné,
courtois dans l'air des bonnes manières et de la politesse. Elle
démontre son talent dans l’exercice des
caractères différents et montre par le menu de situations toujours
plus vicieuses son imagination fertile. J'aime ça car ces
histoires sont à chaque fois des découvertes dans lesquelles on peu
s'attendre à tout et n'importe quoi. Quoi de mieux pour un lecteur
que l'attente fébrile d'évènements qu'il n'entrevois même pas.
Troisième
tome pour moi légèrement en dessous, le personnage, son
histoire personnelle et son monde m'ont moins fait d'effet, question
de goûts seulement. Car l'esprit particulier de la série est
toujours là, l'auteur use et abuse de retors scénaristique toujours
vicieux pour mon plus grand bonheur. L'étau se resserre, des
liens entre chaque tome commence à poindre et bientôt le grand
final que j'attends avec grande impatience. Mais avant il me reste à
rencontrer Elias, le cavalier pâle et il me tarde.
Ma note : 8/10
La série Apocalypsis:
3. Cavalier noir : Maximilian
5. Oméga - 11 Octobre 2012
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