Genre : Aventure, fantastique
Edition : Pascal Galodé
Parution : le 20 avril 2012
Pages : 357
Prix : 22.90 euros
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Résumé:
Septembre 1939, la guerre commence. Marwen Goulaouenn vient d'arriver avec sa famille sur l'Ile Verte, réputée pour sa forêt ancestrale, la noirceur de ses légendes et la puissance de ses orages. Déstabilisée par la " drôle de guerre ", l'île est aussi victime d'une vague de meurtres et de terreur, que la rumeur locale et les superstitions attribuent à une Bête mystérieuse. Marwen n'est pas une fille comme les autres : mûrie par une santé fragile, elle est hantée par le Manac'h, un mystérieux compagnon seulement visible d'elle qui ne la quitte jamais. Malgré les interdits qui frappent la forêt, Marwen s'y sent puissamment appelée. Elle y rencontre une étrange créature redoutée des gens de l'île, intermédiaire entre le monde réel et le monde des mythes. Ce que la créature lui fera découvrir bouleversera à jamais la vie de Marwen. Serait-il possible qu'elle soit l'Elue qui, d'après la légende, sauvera l'île d'un mal bien plus profond que la menace allemande ou que les crimes sanglants de la Bête ?
Mon avis:
Je
crois qu'il faut que j'arrête de mettre la charrue avant les bœufs,
mais ce n'est pas évident quant on lit le résumé, on s'attend
-même inconsciemment- à quelque chose en particulier. Si le
début c'est très bien passé, la fin n'a pas été sans peine.
La faute je pense à un résumé qui en dis trop mais je vais y
revenir. Un petit mot sur la couverture qui
n'est pas trop mon genre mais
qui je trouve colle bien au roman.
Marwen
vient d'arriver sur l'île verte avec sa famille. Elle prend
doucement ses marques mais la guerre va éclater. C'est une chance
que l'île soit en marge du continent car elle n'est pas énormément
touchée pas la nouvelle à part pour la mobilisation des hommes.
Mais la vie suit son court et la petite Marwen va se découvrir un
destin qu'elle ne soupçonnait pas.
Première
surprise en ouvrant le livre c'est d'avoir une héroïne toute jeune
(12 ans) alors que ce n'est pas mentionné dans la quatrième de
couverture. Cela dit ce n'est pas un mal, même si j'ai souvent des
réticences à lire des ouvrages avec des personnages principaux
aussi jeunes. Marwen est suffisamment intelligente pour faire oublier
ce détail, point appréciable de mon côté.
Les
300 premières pages se sont déroulées sans heurt.
Il n'y a pas d'action à proprement parlé mais je
n'ai jamais ressenti de longueurs, l'ennui n'était pas là.
Je vous rassure à la fin non plus sauf que pendant tout le livre, il
y a une part de fantastique dans l'histoire et que jusqu'à la fin
je n'en ai aperçu que de rares manifestations. Et
encore il y a beaucoup de choses non
expliquées, comme la présence du Manac'h, une
présence que seule Marwen peut voir. Il y a aussi le moment ou elle
apprend qu'elle est une élue, suit un entrainement pour développer
sa seconde vue sauf qu'on ne voit rien de tout ça, même si c'est
expliqué. C'est vraiment dommage, pour moi
ça manque car elle arrive à faire des choses ensuite
mais franchement je n'ai pas trop compris comment -que j'ai plus
attribué à de la chance mais bon-. Je trouve que cette partie là
n'est pas très bien insérée avec le reste du livre, que ça manque
de développement et d'explications.
Ces
300 premières pages restent les meilleurs, même si il y a des
manques, ça coulait bien. Sous fond de seconde guerre
mondiale, qui a mon grand soulagement n'est pas très présent, j'ai
aimé suivre Marwen et les habitants de l'île dans leur vie. J'ai
aimé entendre les histoires qui lui son propre au début, aborder
Marwen à l'école, avec ses camarades. C'est
bizarre comme les poins négatifs ressortent beaucoup alors même que
j'ai bien apprécié le récit malgré ses défauts. Ça
reste un tome 1 et si il y a un manque flragrant de révélations, j'espère que la suite
s’améliorera.
Et
donc les 50 dernières pages, j'ai nagé en
plein brouillard littéraire. Je vois bien ce qu'il s'est
passé mais je n'en ai pas vu l'intérêt
car en plus l'élément fatidique est rapidement expédié,
comme les autres présent dans l'ouvrage. J'ai l'impression d'avoir
loupé le coche avec cette fin qui n'amorce que très peu la suite ne
donnant pas envie de l'aborder avec impatience. Je
suis quand même curieuse de voir ce qu'il peu se passer
car peu de réponses sont apportées et que j'ai envie de voir ce que
l'auteur va réserver à ces personnages.
J'en
reviens à la partie résumé du livre qui en dis trop et que je n'ai
pas forcément retrouvé à la lecture, pas totalement du moins. On
me parle d'une série de meurtres, ok je suis d'accord mais dans le
livre il n'y en a qu'un, les autres c'est dans le passé. Le
manac'h, est là mais il ne sert pas à grand chose,
Marwen le dit elle même^^. Le statut d'élue
est très peu exploité et ses dons aussi. La créature
redoutée des gens de l'île, hum, je veux bien mais bon ses
apparitions sont très réduite et c'est la même chose, il
n'intervient que peu.
En
fait je me rends compte que tout ce qu'on me
dis dans le résumé arrive bien dans l'histoire, que
c'est censé être le plus important et qu'en fait c'est
ce qui est abordé le moins souvent et reste peu développé.
D’où une énorme frustration qui ne vient pas du livre mais on
m'annonce des choses que je n'ai pas le sentiment d'avoir retrouvé
dans le livre. Je m'attendais à plus de tensions, plus de
fantastique et bien non.
J'ai
bien aimé Marwen, qui est mûre pour son âge, réfléchit
mais on la sent souvent dépassée par les évènements. Et le manque
d'aide qu'elle reçoit y est pour beaucoup. Son âge aussi atteint
parfois ses limites, elle ne peut pas tout faire et à 12 ans on a
beau être mure, elle reste une enfant. On voit qu'elle parfois aussi
perdu que le lecteur ce qui apporte un réconfort comme quoi on ne
passe pas à côté de quelque chose.
Le
père de Marwen est une homme ouvert et compatissant, ça
se sent par le biais de ses paroles et sont métier y contribue
aussi. Sa mère nous paraît au début bonne, aimante mais vers
la fin elle n'est plus pareil jusqu'à devenir même
détestable. Maïa la sorcière aurait pu
être intéressante si son rôle n'était pas demeuré si en retrait
malgré ce qu'elle apporte. Et il y a Gael,
véritable condensé de bonne humeur, il va arriver un
événement qui va le changer du tout au tout. Il devient absent et
son comportement demeure un gros point d'interrogation. Je
n'ai pas du tout aimé ce qu'il devenait, on y perd beaucoup
mais la suite j'espère devrait apporter des réponses. Les
personnages ne sont pas des plus développés mais nombres d'entre
eux demeurent plaisant à découvrir.
L'écriture
de Véronique David-Martin est plaisante à lire. Elle sait très
bien nous amener dans cette île auprès de ses
personnages, qui vivent à leur façon, en marge du continent.
C'était pas mal pensé -et bien utilisé-
d'avoir varier les styles de narration. La première
partie est racontée à la troisième personne, ainsi que la dernière
partie. La deuxième est racontée via un journal intime, et laisse
place à la première personne du singulier histoire de mieux
partager les sentiments de Marwen.
Ce
premier tome pose des bases très légères, peu d'explications sur
pas mal d'éléments, le fantastique est juste abordé et
je n'ai pas trop vu le potentiel de cet ajout. Marwen
est une jeune demoiselle que j'ai aimé suivre, ainsi que les autres
personnages qu'on est amené à voir. Je
suis partagée à la fin de ma lecture, perplexe même,
ces dernières pages n'ont pas mon adhésion, ça manque de
précisions et d'aboutissement lors de certains passages. A voir dans
la suite si les choses commencent à se décanter car pour le moment
je ne sais pas trop vers quoi on se dirige.
Un premier tome que j'ai
aimé mais je reste mitigée à cause d'une fin qui ne m'a pas plu.
Mais à voir...
La trilogie - Les maîtres de l'orage:
1. La marque de l'orage
2. Le vertige de Rhombus - A paraître
3. La voix de l'Egregore - A paraître
Merci, chère Laetitia, d'avoir lu mon livre! :-) Je pense que beaucoup de vos questions trouveront des réponses dans les deux tomes suivants (par exemple, le grand changement en Gaël; l'identité du Manac'h; le fait que Marwen ne soit pas l'élue; les rôles de l'Elu et de la Sorcière de génération en génération, etc.). La trilogie est construite en crescendo. Le Père Digar est le premier maillon dans la chaîne du Mal. Encore un grand merci à vous! Bonne soirée!
RépondreSupprimerJ'espère bien, parce que là je suis frustrée. Par contre dommage pour la fin parce que tout le reste, mise à part le manque d'explications qui sont souvent normale dans un tome 1, je n'avais rien à en dire.
SupprimerAu plaisir de vous re lire :)