mardi 4 septembre 2012

Apocalypsis, tome 4: Cavalier pâle - Elias

Auteur : Eli Esseriam
Illustration : Aurélien Police
Genre : Fantastique, YA
Edition : Nouvel Angle
Parution : le 7 juin 2012
Pages : 262
Prix : 14.90 euros



Résumé:
"Tu as essayé d'inverser les effets de ton don, avant que tu admettes que tu n'étais pas fait pour ça. Tout simplement. Ce n'est pas ton rôle de guérir ton prochain. Un Cavalier de l'Apocalypse n'existe pas pour ça. Sa mission, sa destinée, ce n'est pas d'être un héros. Et cette réalité indéniable te fait souffrir chaque seconde de chaque heure de ta vie. Heureusement pour toi, cette dernière n'est pas censée durer", Elias Land, Cavalier Pâle.


Mon avis:
Et voilà, j'aurai mis le temps mais j'ai enfin rencontré tous les cavaliers de l'apocalypse. L'illustration d'Aurélien Police, avec son propre style, aura mis en scène de bel manière chacun d'entre eux. A chaque tome, on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangé, nous d'abord et encore moins le héros présenté. Mais une chose reste commune à tous, être cavalier c'est être à part, tout puissant, hors des lois, capable de faire beaucoup de mal mais qui eux aussi ne sont en rien épargnés par la souffrance.


Elias à contrario des autres a toujours su qu'il était un cavalier de l'apocalypse. Son don, il le travail depuis la naissance, d'abord involontairement puis en faisant ses petites expériences personnelles. Les choses sont très différentes pour lui du début à la fin. Il est aussi faible que puissant, un total paradoxe à lui tout seul. Enfin ça ce n'est que le début.


Ce tome a été pour moi le moins bon des quatre. Déjà avec Max, j'avais eu un bilan moins satisfaisant qu'avec les deux premiers (Alice et Edo) mais plus en terme de personnalité. Car l'histoire en tant que tel, même si le début était un peu long, était menée comme toujours avec brio et avec une pointe de machiavélisme. Pour Elias, le partie pris de la narration m'a au départ perturbé. J'ai finit par m'y faire mais j'ai trouvé que la proximité avec le lecteur était plus éloignée et que les émotions parvenaient plus difficilement à produire un impact quelconque.

L'histoire est racontée par le biais de souvenirs, d'Elias lui même. A cause de son pouvoir, il en a trop abusé et en a atteint les limites. Donc pour réparer tout ça, il a écrit ses expériences passées qui l'ont conduit droit au mur. Ses notes, il les a adressé à un Elias bien particulier qui va les lire et qui va faire en sorte de ne pas reproduire ses erreurs. On apprend en conséquence à le connaitre que via ses souvenirs. Donc j'ai eu du mal au départ à me faire à ce style de narration et je peux dire qu'à la fin de ma lecture même si ça a été, je n'en suis pas fan du tout.


Par contre ce que j'aime c'est que l'auteur se renouvelle à chaque fois, elle a une imagination fertile surtout pour en faire baver à ses personnages. Elias n'est pas gâté, loin de là, il en prend lui aussi son comptant. Si je n'ai pas ressenti les choses aussi intensément que pour les autres, hé bien ça reste un tome aussi fourbu de sensations comme ses ainés et j'ai aimé parcourir les pages et découvrir l'histoire d'Elias. Et ce dérangeant sentiment à la lecture à cause de la narration démontre son impact à la fin, dans la partie finale ou on comprend pas mal de choses, que c'était nécessaire que tout à contribué à faire d'Elias celui qu'il est réellement. Donc ça n'aura pas été sans mal et j'ai une pointe de déception de ne pas l'avoir appréhender complètement comme on le découvre dans cette partie là mais le tome 5 devrait en partie atténuer ce sentiment.


Elias est celui que j'ai trouvé le plus émouvant. Son don est le plus terrible, le plus puissant de tous. Mais les conséquences que ça à provoqué chez lui font mal au cœur. En plus d'être une personne sensible, il s'est coupé des autres intentionnellement à cause de ses capacités. Il ne peut toucher les gens sans provoquer le mal et le contact physique lui manque, il a longtemps été seul. Les blessures sont nombreuses, il n'est pas une personne d'action, il a fait beaucoup d'erreurs mais tout ça n'est en rien une finalité comme vous le découvrirez par vous même.

Les autres personnages sont plus extérieur à l'histoire mais certains parviennent à tirer leur épingle du jeu, notamment Iris, la mère d'Elias, une femme que je ne peux m’empêcher de trouver admirable et celle qui fait office de rayon de soleil à notre Cavalier. Rayon de soleil, j'ai du écrire ce terme dans une autre chronique d'un autre tome, mais chacun en possède un qui permet d'atténuer en partie la violence de leur destinée. Son père et bon à jeter par contre ça personne ne dira le contraire. Il y a aussi Marjane et le grand-père d'Elias qui marquent l'histoire chacun de façon différente.


Je ne vais pas revenir en détail sur le style de l'auteur. Mais elle parvient toujours avec brio à nous présenter son personnage et son univers et à lui faire vivre tout plein de choses horribles mais qui leur permettrons de se construire en tant que cavalier et de faire face au destin qui les attend.


Ce tome ci n'aura pas remporté mon entière adhésion mais ça n'entache en rien mon intérêt pour cette série spéciale, qui m'a embarqué à chaque fois dans une aventure unique. C'est une parenthèse qui se ferme, une fin provisoire qui s'ouvre sur un nouveau commencement afin de mieux revenir en beauté. Je ne sais pas dans quoi on va être embarqué, car Eli Esseriam est capable de tout. Je pense que j'aurai beau m’imaginer des choses je suis sûre de ne rien y retrouver et je suis sûre aussi que ça va faire mal, très mal. J'ai conscience de mettre la barre bien haute mais je ne pense pas être déçue même si seule l'avenir le confirmera. Rendez-vous le 11 octobre pour assister à l'Apocalypse en compagnie de Alice, Edo, Maximilian et Elias.

Un tome 4 moins passionant que les autres mais cette série reste génial sans aucun doute.
Retrouvez les avis de Belledenuit, Clairdelune, Karline et d'autres sur la page BBM du livre:
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La série Apocalypsis:
4. Cavalier vert : Elias
5. Oméga - 11 Octobre 2012

4 commentaires:

  1. Ce n'est pas celui que j'ai le moins aimé mais j'avoue qu'il est "mortel" comme gars et c'est ce côté qui m'a tellement marquée et effrayée d'une certaine façon qu'au final je ne l'ai pas aimé comme je l'aurais dû. La narration m'a aussi rebutée au début mais comme toi je me suis faite. En tout cas, il me tarde de lire Oméga. Je me demande ce qu'elle va nous dégoter :D

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    1. Je pense que moi aussi je ne l'ai pas aimé comme je l'aurai du ou comme il le mérite même si des émotions transparaissent. Ah ça c'est la grande question, que va t'elle bien nous sortir.

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  2. Personnellement, c'est Alice qui m'a le moins plus. Edo et Max sont mes préférés et j'avoue avoir été très touchée par Elias. Celui-ci a le don qui me terrifie le plus d'ailleurs. Je n'aimerais pas être à sa place. La forme des souvenirs m'a gênée aussi, je ne trouvais pas le récit "direct", tout semblait passif mais finalement, quand on s'y est habitué, ça passe tout seul. En tout cas, on est d'accord, la série est une tuerie, Eli Esseriam est capable de tout et il me tarde de découvrir le 5ème et dernier tome !

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    1. Alice et Edo reste mes préférés^^ Mais qu'on aime moins un tome, c'est clair que cette série reste une tuerie. Oui on a vu qu'elle était capable de tout, vivement le tome 5 pour voir jusqu’où ces idées irons.

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