Illustration : Aurélien Police
Genre : Fantastique, YA
Edition : Nouvel Angle
Parution : le 7 juin 2012
Pages : 262
Prix : 14.90 euros
*Commander sur amazon : Apocalypsis, tome 4 : Cavalier pâle - Elias*
Résumé:
"Tu as essayé d'inverser les effets de ton don, avant que tu admettes que tu n'étais pas fait pour ça. Tout simplement. Ce n'est pas ton rôle de guérir ton prochain. Un Cavalier de l'Apocalypse n'existe pas pour ça. Sa mission, sa destinée, ce n'est pas d'être un héros. Et cette réalité indéniable te fait souffrir chaque seconde de chaque heure de ta vie. Heureusement pour toi, cette dernière n'est pas censée durer", Elias Land, Cavalier Pâle.
Mon avis:
Et
voilà, j'aurai mis le temps mais j'ai enfin rencontré tous les
cavaliers de l'apocalypse. L'illustration
d'Aurélien Police, avec son propre style, aura mis en scène de bel
manière chacun d'entre eux. A chaque tome, on ne sait
jamais à quelle sauce on va être mangé, nous d'abord et encore
moins le héros présenté. Mais une chose reste commune à tous,
être cavalier c'est être à part, tout puissant, hors des lois,
capable de faire beaucoup de mal mais qui eux aussi ne sont en rien
épargnés par la souffrance.
Elias
à contrario des autres a toujours su qu'il était un cavalier de
l'apocalypse. Son don, il le travail depuis la naissance, d'abord
involontairement puis en faisant ses petites expériences
personnelles. Les choses sont très différentes pour lui du début à
la fin. Il est aussi faible que puissant, un total paradoxe à lui
tout seul. Enfin ça ce n'est que le début.
Ce
tome a été pour moi le moins bon des quatre. Déjà
avec Max, j'avais eu un bilan moins satisfaisant qu'avec les deux
premiers (Alice et Edo) mais plus en terme de personnalité. Car
l'histoire en tant que tel, même si le
début était un peu long, était menée comme toujours avec brio et
avec une pointe de machiavélisme. Pour Elias, le partie
pris de la narration m'a au départ perturbé. J'ai finit par m'y
faire mais j'ai trouvé que la proximité
avec le lecteur était plus éloignée et que les émotions
parvenaient plus difficilement à produire un impact quelconque.
L'histoire
est racontée par le biais de souvenirs, d'Elias lui même.
A cause de son pouvoir, il en a trop abusé et en a atteint les
limites. Donc pour réparer tout ça, il a écrit ses expériences
passées qui l'ont conduit droit au mur. Ses notes, il les a adressé
à un Elias bien particulier qui va les lire et qui va faire en sorte
de ne pas reproduire ses erreurs. On apprend en conséquence à le
connaitre que via ses souvenirs. Donc j'ai
eu du mal au départ à me faire à ce style de narration et je peux
dire qu'à la fin de ma lecture même si ça a été, je n'en suis
pas fan du tout.
Par
contre ce que j'aime c'est que l'auteur se
renouvelle à chaque fois, elle a une imagination fertile surtout
pour en faire baver à ses personnages. Elias n'est pas
gâté, loin de là, il en prend lui aussi son comptant. Si je n'ai
pas ressenti les choses aussi intensément que pour les autres, hé
bien ça reste un tome aussi fourbu de
sensations comme ses ainés et j'ai aimé parcourir les
pages et découvrir l'histoire d'Elias. Et ce dérangeant sentiment à
la lecture à cause de la narration démontre son impact à la fin,
dans la partie finale ou on comprend pas mal
de choses, que c'était nécessaire que tout à contribué
à faire d'Elias celui qu'il est réellement. Donc ça n'aura pas été
sans mal et j'ai une pointe de déception de
ne pas l'avoir appréhender complètement comme on le découvre dans
cette partie là mais le tome 5 devrait en partie atténuer
ce sentiment.
Elias
est celui que j'ai trouvé le plus émouvant. Son don
est le plus terrible, le plus puissant de tous. Mais les
conséquences que ça à provoqué chez lui font mal au cœur.
En plus d'être une personne sensible, il s'est coupé des autres
intentionnellement à cause de ses capacités. Il ne peut toucher les
gens sans provoquer le mal et le contact physique lui manque, il a
longtemps été seul. Les blessures sont
nombreuses, il n'est pas une personne d'action, il a fait beaucoup
d'erreurs mais tout ça n'est en rien une finalité comme
vous le découvrirez par vous même.
Les
autres personnages sont plus extérieur à l'histoire mais certains
parviennent à tirer leur épingle du jeu, notamment Iris,
la mère d'Elias, une femme que je ne
peux m’empêcher de trouver admirable et celle qui
fait office de rayon de soleil à notre Cavalier. Rayon de soleil,
j'ai du écrire ce terme dans une autre chronique d'un autre tome,
mais chacun en possède un qui permet d'atténuer en partie la
violence de leur destinée. Son père et
bon à jeter par contre ça personne ne dira le
contraire. Il y a aussi Marjane et le
grand-père d'Elias qui marquent l'histoire chacun de façon
différente.
Je
ne vais pas revenir en détail sur le style de l'auteur. Mais elle
parvient toujours avec brio à nous présenter son personnage et son
univers et à lui faire vivre tout plein de choses horribles
mais qui leur permettrons de se construire en tant que cavalier et de
faire face au destin qui les attend.
Ce
tome ci n'aura pas remporté mon entière adhésion mais ça
n'entache en rien mon intérêt pour cette série spéciale, qui m'a
embarqué à chaque fois dans une aventure unique. C'est
une parenthèse qui se ferme, une fin provisoire qui s'ouvre sur un
nouveau commencement afin de mieux revenir en beauté. Je ne sais pas
dans quoi on va être embarqué, car Eli Esseriam est capable de
tout. Je pense que j'aurai beau m’imaginer des choses je suis sûre
de ne rien y retrouver et je suis sûre aussi que ça va faire mal,
très mal. J'ai conscience de mettre la barre bien haute mais je ne
pense pas être déçue même si seule l'avenir le confirmera.
Rendez-vous le 11 octobre pour assister à l'Apocalypse en compagnie
de Alice, Edo, Maximilian et Elias.
Un tome 4 moins passionant que les autres mais cette série reste génial sans aucun doute.
La série Apocalypsis:
4. Cavalier vert : Elias
5. Oméga - 11 Octobre 2012
Ce n'est pas celui que j'ai le moins aimé mais j'avoue qu'il est "mortel" comme gars et c'est ce côté qui m'a tellement marquée et effrayée d'une certaine façon qu'au final je ne l'ai pas aimé comme je l'aurais dû. La narration m'a aussi rebutée au début mais comme toi je me suis faite. En tout cas, il me tarde de lire Oméga. Je me demande ce qu'elle va nous dégoter :D
RépondreSupprimerJe pense que moi aussi je ne l'ai pas aimé comme je l'aurai du ou comme il le mérite même si des émotions transparaissent. Ah ça c'est la grande question, que va t'elle bien nous sortir.
SupprimerPersonnellement, c'est Alice qui m'a le moins plus. Edo et Max sont mes préférés et j'avoue avoir été très touchée par Elias. Celui-ci a le don qui me terrifie le plus d'ailleurs. Je n'aimerais pas être à sa place. La forme des souvenirs m'a gênée aussi, je ne trouvais pas le récit "direct", tout semblait passif mais finalement, quand on s'y est habitué, ça passe tout seul. En tout cas, on est d'accord, la série est une tuerie, Eli Esseriam est capable de tout et il me tarde de découvrir le 5ème et dernier tome !
RépondreSupprimerAlice et Edo reste mes préférés^^ Mais qu'on aime moins un tome, c'est clair que cette série reste une tuerie. Oui on a vu qu'elle était capable de tout, vivement le tome 5 pour voir jusqu’où ces idées irons.
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