Titre VO : Parasol Protectorat, book 4 : Heartless
Traduction : Sylvie Denis
Genre : Steampunk
Edition : Le livre de poche
Parution : le 19 mars 2014
Pages : 445
Prix : 7.10 euros
*Commander sur amazon : Sans coeur*
Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Sauf que cette fois elle n’y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine ! Alexia est sur l’affaire et suit une piste qui la conduit droit dans le passé de son époux. Mais la coupe est pleine quand sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes – choquant !, avec la dernière invention mécanique de Madame Lefoux et une invasion de porcs épics zombies… Avec tout ça, Alexia a à peine le temps de se souvenir qu’elle est enceinte de huit mois ! Alexia découvrira-t-elle qui tente d’assassiner la reine Victoria avant qu’il soit trop tard ? Les vampires sont-ils encore coupables, ou est-ce qu’un traitre se cache parmi eux ? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama ?
J'ai
lu le tome 3 il y a trois ans et j'ai été étonnée de rentrer sans
problème dans ce quatrième tome. Les personnages ne m'ont pas
semblé être des inconnus et l'auteure fait des rappels utiles, mais
globalement je n'avais pas tant de pertes que ça ou dans tous les
cas, pas de pertes qui ont gêné ma lecture de ce tome.
Quel
bonheur ça a été de retrouver Alexia, Maccon et compagnie. Les
événements qui s'étaient déroulés dans le tome précédent
m'avaient fait bouder certains personnages, Maccon notamment. Il
m'avait passablement agacé, et ce, à de nombreuses reprises. La
situation d'Alexia avait compliqué leur histoire, mais il avait
réagi en gros rustre. Les choses se sont arrangées et on retrouve
notre héroïne fort encombrée, encombrement qui rythme ce tome 4
et qui rend bien des situations amusantes. Alexia étant Alexia,
ce que j'avais un peu oublié -et retrouver ce caractère si
Alexiesque fait partie de ces choses que j'ai adorées-, elle ne
se formalise pas beaucoup de ce qui la touche et continue ses
turpitudes. Une nouvelle mission se présente à elle et comme
d'habitude, elle y met tout son cœur.
La
série se déroulant en Angleterre, les bonnes manières anglaises
apportent un charme certain à l'intrigue, quels que soient les
protagonistes en présence, qu'ils soient humains ou non. Ce côté
so british était des plus séduisants. J'ai vraiment éprouvé
un immense plaisir à partager une nouvelle aventure aux côtés des
personnages qui constituent une des principales forces de ce roman,
si ce n'est la principale. Il y a Alexia en tête avec son sacré
caractère qui me plaît toujours autant, Maccon qui suit derrière
et qui montre un profond attachement envers sa femme. Certains
moments à deux sont mignons, bien que principalement drôles. Son
côté rustre a aussi son attrait. Et puis il y a Lord Akeldama,
qu'on retrouve davantage présent, un soutien important pour Alexia
et il y a les membres de la meute de Macon. On a un panel de
personnages fort accrocheur et réussi.
L'intrigue
proposée se traîne un peu, l'essentiel arrive systématiquement
vers la fin, mais ça ne m'a pas dérangé. La série possède
sa propre dynamique et même si l'action ne la caractérise pas, ce
que l'auteure s'attache à raconter suffit à me contenter. Il se
passe quand même toujours quelque chose, Alexia se démène et ne
s'arrête pas souvent pour souffler. J'ai passé un excellent
moment et j'ai hâte de lire le dernier tome, en espérant ne pas
attendre encore 3 ans pour me lancer.
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
Dans la même série :
4. Sans coeur
5. Sans âge
-Série terminée-
J'avoue avoir adoré cette série, ainsi que les deux autres de Gail Carriger : le Pensionnat de Mlle Géraldine et le Protectorat de la crème anglaise. Même si dans cette dernière on retrouve la fille d'Alexia et la personnalité d'Alexia est totalement différente de celle qu'elle a dans la série dont tu parles dans ce post, ce que je trouve déconcertant. Mais cette auteur reste une de mes préférés !!
RépondreSupprimerLe point de vue change et les années ont passées. Je suis curieuse de voir ce qu'il en est du coup. Mais je comprends tout à fait le fait d'avoir été déconcerté :)
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