Titre VO : The rules of scundrels, book 4 : Never judge a lady by her cover
Traduction : Béatrice PierreGenre : Romance historique
Edition : J'ai lu - Aventures & Passions
Parution : le 16 septembre 2015
Pages : 375
Prix : 7.40 euros
*Commander sur amazon : Le cercle des canailles, tome 4 : Discrétion assurée*
Le journaliste Duncan West est intrigué par la mystérieuse lady Georgiana. Pourquoi semble-t-elle liée au cercle de jeu L’Ange déchu ? Il est déterminé à découvrir ses secrets, quitte à mettre son cœur en danger.
Après deux
premiers tomes très bons, j'avais été véritablement déçue par
le troisième. Je n'avais pas dans l'idée de m'arrêter-là, le
suivant étant le dernier opus de la série je voulais la terminer et
en plus vu la fin du 3, ça m'aurait clairement donné envie de lui
laisser sa chance.
Sans être une
déception, ce dernier tome ne m'a pas réellement satisfaite.
Pourtant tout était bien
parti, pendant un moment j'aimais beaucoup de ce que je lisais.
Même si au début de ma lecture je notais au fur et à mesure de mon
avancée de petits éléments qui me chagrinaient, l'humour de
certaines situations ainsi que les personnages me contentaient
pleinement. Les quelques couacs n'arrivaient donc pas à ternir le
plaisir que je prenais à tourner les pages. Passé la moitié du
roman les choses ont commencé à se corser.
Les premières
pages nous font rencontrer un personnage masculin, Duncan West de son
petit nom, qui est pour le moins prompt à s'enflammer un peu trop
vite pour notre héroïne, Georgiana. Ses élans enflammés qu'il
nous confie en pensées, ces derniers ne sont pas vraiment exprimés
oralement à l'héroïne, arrivent trop vite et sans en tenir rigueur
à l'autrice de cet impair, par la suite d'autres situations m'ont
semblé également maladroites. Je pense par exemple au
rapprochement des personnages. La sorte de pari qui les lie n'a pas
foncièrement trouvé grâce à mes yeux, ce ressors scénaristique
est trop souvent vu et c'est sans compter sur le fait que ce qui
tourne autour n'est pas si bien mené que ça selon moi.
D'ailleurs c'est davantage ce point qui est à retenir.
Sarah MacLean nous
gratifie aussi de répétitions assez désagréables. Déjà au
début c'était le cas sur de petits détails, des phrases quasiment
identiques sont rabâchées en peu de pages, pas de quoi fouetter un
chat, même si ce n'était pas forcément agréable, mais par la
suite ce sont certaines situations qui tournaient en boucle. Les
personnages traversent toujours les mêmes genres de problèmes, ils
ressassent beaucoup trop et s'engueulent pour les mêmes choses
continuellement. Cette impression d'embourbement scénaristique a
fini par m'agacer. D'autant plus que voir les personnages répéter
les mêmes erreurs, ce n'est pas plaisant. L'autrice joue
également un peu trop sur les secrets qui planent tout au long du
récit, des secrets que le lecteur connaît et que les
personnages hésitent sans arrêt à dévoiler, à révéler à
l'autre. Je n'ai pas vu l'intérêt de faire durer le suspense,
encore plus si c'est pour tout régler trop vite à la fin.
Dans tout ça, pendant
près de 250 pages l'ensemble aura fonctionné avec moi. Le
charme de la relation naissante entre Duncan et Geogiana faisait
mouche, les héros eux-même me plaisaient. Nombre de situations sont
drôles, dans les romans j'aime rire et revoir les anciens héros qui
se mêlaient aux nouveaux était un régal. Il est dommage que sur
la durée, mon avis aura pas mal changé au point de me faire
refermer le roman avec un avis assez peu enjoué. Comme quoi tout
peut toujours tourner dans un sens ou dans l'autre à n'importe à
quel moment. Autrement, ce n'était clairement pas une mauvaise
lecture.
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
Dans la même série :
4. Discrétion assurée
-Série terminée-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre passage et de votre message. Je modère mes commentaires donc ils s'afficheront une fois validés.