Genre : Bande dessinée - Roman Graphique
Edition : Glénat
Parution : le 10 avril 2019
Pages : 296 pages
Prix : 25 euros
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À quoi bon se souvenir qu’on a vécu l’enfer ?
La police arrête une jeune fille errant dans la rue, couverte de sang, un couteau à la main. En se rendant chez elle, les agents découvrent avec effroi une scène de massacre : toute sa famille a été assassinée... 6 ans plus tard, Pierre Grimaud, l’unique survivant du « massacre de la rue des Corneilles », se réveille d’un profond coma. L’adolescent de 15 ans qu’il était au moment des faits est aujourd’hui un jeune homme de 21 ans.
Après avoir lu
Les vestiaires, l'auteur y parle de harcèlement scolaire de
manière forte et percutante, puis après m'être lancée il y a
quelques semaines dans Ces jours qui disparaissent, qui
m'avait fortement marqué, je me suis dirigée vers la dernière
parution de Timothé Le Boucher : Le patient. Je n'avais
pas parlé de Ces jours qui disparaissent (des Vestiaires
non plus d'ailleurs) sur le blog, mais avec mon avis sur Le
patient, c'est comme si je vous parlais de ces deux titres
tellement ce que j'ai ressenti lors de leur lecture est similaire.
Si je devais résumer
ce roman graphique en un mot, je choisirais celui-là :
fascinant. Après les premières pages introductives, j'ai
rapidement trouvé mon rythme de croisière et alors que je ne
pensais lire que quelques pages, avant d'aller faire autre chose, je
me suis retrouvée tellement happée par le récit que je l'ai
finalement lu jusqu'au bout, occultant totalement mes autres
obligations. Je ne voulais pas lâcher le livre avant de connaître
le fin mot de l'histoire et me sentir autant prise dans les filets de
l'auteur était si grisant, que je lui pardonne le fait de
m'avoir tant accaparée ;).
A l'image de Ces
jours qui disparaissent, le
récit va crescendo, l'auteur place ses pions tranquillement pour
amener par la suite une certaine tension qu'on sent clairement monter
au fil de notre avancée. Ma curiosité pleinement
éveillée, je me demandais sans cesse comment les choses allaient
tourner, comment l'auteur allait terminer son histoire, quelle
explication il allait donner pour justifier tout ce qu'il
développait. J'en viens à ma plus grande déception concernant
ses titres, il n'y a jamais vraiment d'explication sur ce qu'il
amène, rien de clair à mes yeux du moins. Ce flou sur la fin
est hyper frustrant et je déteste qu'un auteur fasse ce genre de
choix que je trouve facile. Il laisse beaucoup d'éléments à la
libre interprétation du lecteur et je préfère qu'on m'impose
quelque chose, avoir une réponse précise pour le cas présent,
quitte à ne pas l'apprécier. Toutes les questions qu'il me reste à
la fin de ma lecture me turlupinent quand même pas mal, snif.
Et pourtant, comment
vous expliquer la fascination, l'entrain ou encore la passion que
j'ai eu à suivre l'histoire que Timothée Le Boucher nous raconte.
Il a beau m'avoir laissée confuse et mécontente, il est
néanmoins parvenu à me faire passer un excellent moment de lecture.
Un de ces moments qui ne va pas s'effacera de sitôt. Ses personnages
sont complexes, surtout ses héros, il parle de sujets compliqués
avec beaucoup d'adresse et sa mise en scène est accrocheuse. Une
fois que j'ai eu refermé ses ouvrages, je me suis retrouvé tiraillée par
tout un tas de sensations, je garde une opinion positive, bien
qu'un énorme mais plane, telle une ombre pernicieuse. Est-ce
que je vous recommande ses ouvrages quand même ? Evidemment que
oui.
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
Je suis amoureuse de la couverture ! Cette fascination que tu évoques me donne très envie de le lire...
RépondreSupprimerSi déjà la couverture de plaît ^^ Sincèrement, c'est hyper prenant comme histoire.
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