lundi 13 avril 2020

L'anti-magicien, tome 3 : L'ensorceleuse de Sebastien De Castell

Auteur : Sebastien De Castell
Titre VO : Spellslinger, book 3 : Charmcaster
Traduction : Laetitia Devaux
Genre : Fantasy - Young Adult
Edition : Gallimard Jeunesse
Parution : le 16 mai 2019
Pages : 455
Prix : 18 euros



En Gitabrie, l'invention d'un petit oiseau mécanique a attiré les espions de tous les territoires. Chacun est prêt à tuer pour mettre la main sur ce prodige animé par une magie puissante et dangereuse. Et c'est justement là que se dirigent Kelen, Rakis et Furia, les vagabonds les plus recherchés du continent.

J'avais été désapointée par ma lecture du deuxième tome, non pas que je n'avais pas passé un bon moment, mais j'avais nettement préféré le premier opus de la série. Je n'étais pas totalement rassurée d'entamer la suite, mais étant donné que je restais curieuse et forte du bon sentiment que m'avait laissé le tome 1, je voulais quand même la lire.


Sans l'avoir apprécié autant que le tout premier volume de la série, ce troisième tome m'aura néanmoins beaucoup plu. Je reprochais au précédent son aspect introductif, il m'avait vraiment donné l'impression de relire une seconde fois un tome de présentation. Si on y poursuit ce qui avait été lancé dans L'ombre au noir, c'est dans ce dernier que tout démarre réellement. Le premier tome était introductif dans un sens global, il nous présentait les personnages centraux et tout un univers, la suite sert à lancer véritablement l'intrigue et introduit quant à lui un fil rouge. Donc on a bien deux tomes d'introduction et je pense que c'est intéressant de le savoir. Je précise que ça ne joue pas forcément défaveur de la saga.

Lorsque j'avais terminé le tome 2, j'avais du mal à le lier avec le premier. Bien sûr on restait dans la même série, mais les ouvrages paraissaient différents, par certains côtés. L'intrigue faisait un peu cavalier seul et elle se démarquait par rapport à ce que l'auteur avait proposé dans l'anti-magicien premier du nom. Encore une fois ce n'est pas forcément un mal, mais ce « détail » m'avait marqué et possiblement dérangé, dans le sens où le chemin pris par Sebastien de Castell, ce qu'il proposait, était moins à mon goût. L'ensorceleuse fait le lien entre les deux premiers volumes de la série, il permet à la saga de retrouver une certaine unité qui existait surtout grâce à la présence des personnages principaux.


Dans cet opus on poursuit donc ce qui tourne autour des espèces de vers bien dégeus, le tout dans un nouvel environnement avec ce que ça peut comporter comme autres éléments inédits, comme la rencontre de personnages inconnus par exemple. Les événements s'étant déroulés dans le tout premier tome ont également une incidence plus marquée.

J'ai apprécié le décor dans lequel on voit évoluer les personnages, le récit parallèle au fil rouge est également accrocheur, cette histoire d'oiseau mécanique rythme agréablement la lecture. On a un texte bien plus équilibré que dans le tome précédent, je lui reprochais de ne pas l'être. L'action est ici régulièrement de la partie, la progression de l'intrigue est constante et elle se complexifie sur la fin, une fin particulièrement bien menée. Ce tome a multiplié les enjeux, pour mon plus grand plaisir.

Les personnages se moulent à cette intrigue accrocheuse. J'ai notamment trouvé le duo Kelen/Furia beaucoup plus intéressant qu'auparavant. Encore une fois dans le tome précédent des points m'avaient interpelé, les enseignements de Furia m'avaient, par exemple, laissé perplexe, et je trouvais Kelen quelque peu « mou ». Notre héros est ici bien plus réfléchi, j'ai pas mal retrouvé ce que j'avais apprécié chez lui dans le tome 1, il est aussi plus entreprenant, ce qui est fortement agréable. On sent qu'il se fait à la personnalité si spéciale de Furia, bref il trouve son rythme, avec et sans elle, et ça fait du bien à l'histoire. Des éléments inédits sont à noter sur notre héros, j'ai beaucoup aimé découvrir d'autres de « ses talents », aidés par un quelque chose qui permet d'étendre l'univers créer par l'auteur. Rakis reste Rakis, un chacureuil totalement barge et globalement les autres rôles qu'on retrouve sont sympathiques, remarquables dans leur rôle pour différentes raisons, qu'ils soient du bon ou du mauvais côté.


Ce troisième tome m'a permis de retrouver mon rythme avec la saga, il efface les défauts que j'avais pu reprocher à celui d'avant et j'ai véritablement passé un très bon moment de lecture.


Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
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Dans la même série :
3. L'ensorceleuse
4. L'abbaye d'ébène
5. Les traitres de la cour
6. Crownbreaker
-Série terminée-

2 commentaires:

  1. Cette saga me tante vraiment beaucoup et il faudrait que je la découvre :)

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    Réponses
    1. Je trouve qu'elle n'est pas si connue que ça alors qu'elle plairait à pas mal de monde. Les tomes se lisent tout seuls.

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