Traduction : Miyako Slocombe
Genre : Manga - Shojo
Edition : Akata
Parution : le 12 octobre 2017
Pages : 186 pages
Prix : 6.95 euros
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Parce qu’il souhaite prouver à son père qu’il pourra arrêter ses études à la sortie du lycée, le jeune Tetsu a commencé à travailler comme employé de maison pour la prestigieuse famille Karasawa. à la demeure surnommée « la maison au sommet de la colline », le lycéen se doit de respecter une seule règle : ne pas surtout pas s’approcher de la petite annexe du jardin, dans laquelle réside cloîtrée la jeune fille malade de la famille Karasawa. Pourtant, un jour, son regard croisera celui de la mystérieuse Shizu. Aussitôt attiré par son sourire empli de tristesse, Tetsu se permet alors de braver l’interdit... Il ne s’imagine pas encore les nombreux secrets qui entourent la jeune fille. Qui est-elle vraiment ?
J'apprécie que le résumé n'en dise pas trop et se contente seulement de nous signaler que l'héroïne de l'histoire, Shizu, cache quelque chose. Je me suis régulièrement demandé ce dont il pouvait être question et si j'ai deviné ce qu'il en était avant qu'on nous le dise, j'avoue que l'idée m'a tout de même beaucoup plu. En passant, si j'ai mis le doigt sur l'essentiel, c'est seulement après une petite surprise/révélation concernant Shizu et qui est dévoilée dans les premiers chapitres. Bref, partir sur un tel sujet, sur cette thématique m'emballe énormément et si ce premier tome reste avant tout introductif, comme nombre de ses compatriotes, je suis des plus curieuses de voir où tout ça va nous mener.
Bien que le thème central soit traité avec une certaine facilité, la façon dont Tetsu, le héros, accepte ce qui entoure Shizu est rapide, cela reste crédible. Cela ne m'a d'ailleurs aucunement dérangé que ça aille un peu vite. Les personnages possèdent un certain degré de lucidité et de réflexion qui rend la situation aisément acceptable pour chacune des parties, lecteur compris. On ne perd ainsi pas de temps en divers questionnements. Cela ne veut pas dire que tout est simple, il faut aux deux héros un temps d'adaptation qui reste relativement court, mais qui existe. La manière dont la mangaka amène ses personnages à concevoir ce qui leur arrive est efficace, c'est surtout vrai sur la durée, le début étant particulièrement calme.
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