Traduction : Pauline Vidal
Genre : Roman - Young Adult
Edition : Hugo Roman - New Way
Parution : le 12 novembre 2020
Pages : 224
Prix : 17 euros
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Marin n'a plus reparlé à personne de son ancienne vie, du jour où elle est partie sans regarder derrière elle. Personne ne connaît la vérité sur les dernières semaines qu'elle a passées au lycée. Pas même sa meilleure amie, Mabel. A des centaines de kilomètres de la côte Ouest californienne, dans son université new- yorkaise, la vie de Marin est une lutte de chaque instant pour oublier la tragédie qui lui a fait perdre son grand-père, sa seule famille.
C'était un ouvrage au fort potentiel, de ceux qui sont susceptibles d'émouvoir, de tirer plus où moins sur la corde sensible, malheureusement ce potentiel n'a jamais éclaté, la faute, en partie, à la construction de l'intrigue. Elle est découpée en deux temps, l'une se situe dans le présent et l'autre dans le passé. Celle présente se déroule sur une courte durée, c'est à peine s'il s'écoule deux jours il me semble. On suit Marin après le drame qu'elle a traversé, un certain laps de temps s'est déjà écoulé. Par bribe, on découvre ce qui s'est passé avant, lentement, mais sûrement, on remonte jusqu'au moment critique qui a bouleversé sa vie.
Dès le début, j'ai eu l'impression de débarquer au milieu de nulle part, de prendre les choses en cours de route, ce qui a rendu mes premiers pas confus. J'ai eu un sentiment de flou pendant un bon moment et c'est grâce au résumé que j'ai pu situer les choses. C'est tout de même assez incroyable. L'autrice ne pose pas son histoire idéalement et cette dernière est complètement morcelée, ce qui n'a pas arrangé l'affaire. Nina LaCour ne nous raconte que des événements brefs, sans beaucoup d'intérêt qui plus est, et si à la fin, on a toutes les clés en main nous permettant de comprendre l'état actuel de l'héroïne, le résultat manque de saveur. J'ai trouvé qu'aucune émotion ne se dégageait de ce qu'on me racontait, on passe à côté de tellement de choses. L'absence de profondeur rend le tout assez fade.
Même si Marin traverse une situation qui n'est pas aisée, le lecteur n'en mesure pas l'entière portée. Il est à même de compatir, mais l'affect ne se fait pas, en tout cas, il n'a pas été présent de mon côté. On assiste pas vraiment aux différents états émotionnels qu'elle a pu vivre, on sait ce qu'elle ressent présentement, mais c'est tout. Ce qui pour moi nous prive, en grande partie, de l'essentiel. En concentrant le plus gros sur la fin, en abordant à peine, ce qui à mes yeux, avait de l'importance, ou en choisissant de simplement les éclipser, je me suis tout naturellement désintéressée du récit et des acteurs qui le faisait vivre.
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