Arte, tome 18 de Kei Ohkubo

Auteur : Kei Ohkubo
Titre VO : Arte
Traduction : Melody Pages
Genre : Manga - Seinen
Edition : Komikku
Parution : le 2 novembre 2023
Pages : 174 pages
Prix : 7.99 euros

Florence a capitulé, l'occasion idéale pour Arte de retrouver enfin son maître, Leo. Les retrouvailles avec Dacia et Angelo sont alors écourtées. Et malgré une triste séparation, l'artiste va de l'avant pour tenir sa promesse de le revoir. Pendant ce temps, Leo survit dans une ville dévastée par la guerre et les souvenirs de son enfance refont surface. Il se remémore les moments passés avec Ezio, son maître, qui l'a recueilli alors qu'il n'était qu'un mendiant.

Moins embarquée par l'histoire, encore une fois, le dernier arc de la série revêt vraiment un ton différent, et si j'ai tout de même passé un bon moment, j'en viens à me demander si je vais trouver mon compte avec la fin. Normalement, le tome 21, sera le dernier.

Si je conçois que découvrir des pans du passé de Léo soit une très bonne chose, peut-être que je ne me réjouis pas autant que d'autres lecteurs. Peut-être que c'est un peu tard pour moi ? Donc, vous l'aurez certainement compris, ou du moins en partie, mais ce tome se centre exclusivement sur lui.

Je garde un bon sentiment envers cette lecture, et pourtant, je ne sais pas non plus trop quoi en penser. Léo est un personnage plutôt insaisissabale et je dirais que même en sachant ce par quoi il est passé, je ne parviens toujours pas à me positionner vis-à-vis de lui. Il a eu une enfance peu enviable, pour ne pas dire horrible, et même lorsqu'une porte s'est enfin ouverte, on découvre qu'il est globalement un pion pour épargner des désagréments à quelqu'un. Ce que j'ai pu détester son maître, alors même qu'il fait une bonne action, sa nonchalance et ses actions m'ont hérissé les poils.

Léo va pourtant faire en sorte à ce que la porte qui s'ouvre pour lui ne se referme pas. C'est quelqu'un qui se fait une raison par rapport à ce qui lui arrive, qui reste assez détaché, même de son propre sort. Il accepte les contraintes que sa situation lui amène, même si elles sont désagréables, tant qu'il a un toit au-dessus de sa tête, de quoi se nourrir et une activité à exercer. Il est vraiment reconnaissant envers celui qui l'a sorti de là où il était. Ce tome est aussi l'occasion de voir comment certains amis, qu'il a toujours dans son entourage en étant adulte, le sont devenus, quels ont été leurs premiers contacts et comment Léo s'est finalement perfectionné en peinture avec l'acquisition de compétences parfois éloignées de cet art, ou pas finalement.

Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :

Dans la même série :

Tome 1 - Tome 2 - Tome 3 - Tome 4 - Tome 5 - Tome 6 - Tome 7 - Tome 8 - Tome 9 - Tome 10 - Tome 11 - Tome 12 - Tome 13 - Tome 14 - Tome 15 - Tome 16 - Tome 17 - Tome 18 - Tome 19 - Tome 20 - Tome 21

- Série terminée -