Titre VO : Arte, vol 5
Traduction : Ryoko Akyama
Genre : Manga - Seinen
Edition : Komikku
Parution : le 1er décembre 2016
Pages : 188 pages
Nombre de tomes : 5/7 (série en cours au japon)
Prix : 7.90 euros
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Après un long voyage harassant, Arte est enfin arrivée à Venise pour commencer une nouvelle vie en tant que peintre et préceptrice. Mais voilà qu’elle est confrontée à Caterina, une chipie pour le moins capricieuse. Arte arrivera-t-elle à répondre aux immenses attentes de son entourage et à dompter le cœur de sa petite élève ?
Dans
le tome précédent Arté partait pour de nouveaux horizons, un
changement de cadre qui n'était pas sans conséquence. L'avantage
c'est que ça apporte un petit renouveau dans la série.
Kei
Ohkubo nous régale encore avec son coup de crayon. C'est
un manga qui a toujours dégagé une atmosphère chaleureuse et même
si l'accent est mis sur les personnages, on trouve parfois des décors
particulièrement soignés avec des détails qui flattent l'oeil.
Avec le changement de lieu on peut ainsi apprécier de nouveaux
éléments.
Dans
ce tome la mangaka se détache de la passion et de la profession
d'Arté. La peinture reste présente, mais en fond de toile.
Cet aspect se fait discret. Ce n'est pas dû à ce que je viens
d'écrire, mais ce cinquième opus est celui
que j'aurais le moins aimé. Attention, c'est resté une très bonne
lecture. Arté, avec son caractère si généreux et
enthousiaste, exerce sur moi encore est toujours une forte
attraction.
Si
Arté fait une incursion à Venise c'est pour une bonne raison et
cette raison s'appelle Caterina. Cette enfant et les problèmes qui
viennent avec elle ne sont pas tellement surprenants. La
mangaka a fait un choix scénaristique assez simple et ce choix est
bien souvent vu quand on parle de garde d'enfants. C'est dommage
d'avoir pris cette direction. Les premiers jours qui
succèdent l'arrivée d'Arté se révèlent compliqués, mais parce
qu'elle ne s'avoue jamais vaincue, elle va sans arrêt faire de son
mieux pour amadouer la jeune fille. Le
déclic qui arrive à un moment n'est encore une fois pas étonnant,
le fil de ce tome est très simple à percevoir et à anticiper.
Mais
comme je l'ai écrit, c'est un tome qui m'aura quand même fait
passer un très bon moment. Arté a
le chic pour me faire rire, me faire sourire. D'ailleurs
une des premières scènes, celle lorsque Arté se vêt de beaux
atours, est assez drôle. Certes il n'y a pas de lien avec le
caractère de l'héroïne, mais je voulais placer ce point quelque
part :p. Avec sa manière d'être avec les autres, avec son courage
et sa force de caractère face aux obstacles qui se dressent au
travers de sa route, elle me ravit à chaque
fois et ce tome n'a pas changé la donne. Et, même si
ce qui arrive n'est pas à proprement parler novateur, Kei Ohkubo
aborde des thèmes qui restent intéressants et qui amènent de
belles choses. La relation qui se noue
petit à petit entre Arté et Caterina m'a beaucoup plu et la passion
de cette dernière amène des passages tour à tour amusants ou
encore touchants.
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La série - Arte :
J'aime beaucoup cette série de Manga! Comme tu dis, parfois l'intrigue est simple et le dénouement peu surprenant mais les dessins sont de qualités et j'adore l'époque dans lequel on est plongée! :)
RépondreSupprimerEt le personnage central est très bon, donc ça compense les petits défauts :D
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