Titre VO : Every time a bell rings
Traduction : Ana Urbic
Genre : Roman
Edition : Harlequin - &H
Parution : le 26 octobre 2016
Pages : 427
Prix : 12.90 euros
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Résumé :
Cette année, Noël est annulé. Pour la première fois de sa vie, Belle n’a ni le cœur ni la force de célébrer sa fête préférée.
A l’approche des fêtes de fin d’année, Belle accumule les mauvaises nouvelles. Belle se sent alors si abattue qu’elle en vient à faire le vœu de ne jamais avoir existé.
Et si le bonheur n'était qu'un choix ?
Mon avis :
La
vie est belle après tout était Le livre que je me réservais pour
ce Noël 2016. Au vu du résumé je savais qu'il n'allait pas être
joyeux, joyeux, mais je me doutais que je découvrirais
essentiellement de bonnes choses à l'intérieur. Je déplore
néanmoins une quatrième de couverture décrivant des événements
n'arrivant qu'après les 200 pages passées, chose qui me dépasse à
chaque fois que je fais cette constatation. Fort heureusement, ça
n'a pas posé problème à la lecture pour moi. Si jamais, vous êtes
prévenus, donc ne vous attendez pas à ce que ce qu'on vous vend
arrive vite. Pour ce romans, l'auteure s'est inspirée du film La vie est belle avec Franc Capra, un film datant de 1946.
Émouvant est le mot
qui colle tellement bien à ce récit. Il correspond à bien des
passages du roman, à des degrés différents. Placée en famille
d'accueil pendant de nombreuses années, Belle finit par trouver un
foyer chaleureux chez Tess, une femme qui n'a cessé d'accueillir
dans sa maison des enfants et de s'occuper d'eux au mieux. C'est
là-bas qu'elle rencontre Jim, celui qu'elle a toujours dit qu'elle
finirait par épouser. Ce roman c'est l'histoire de Belle et de Jim,
deux enfants placés, deux enfants que la vie n'aura pas épargnés.
L'histoire
commence avec une bien belle déclaration, elle annonce un bonheur
simple, innocent, mais tellement ravissant. Pourtant les
choses changent bien vite d'ambiance et elles s'attachent à nous
montrer le passé de nos deux protagonistes centraux. Je ne
m'attendais pas à ce qu'on passe du temps avec nos personnages âgés
de si peu d'années, ni que ça dure un certain temps. C'est une
partie de l'histoire qui nous permet de comprendre ce par quoi sont
passés Belle et Jim, mais surtout le début de leur attachement
mutuel. J'ai été à de nombreuses reprises attendrie par ce
que l'auteure avait développé, beaucoup de passages sont doux et
émouvants. Puis vient le moment de revenir au présent, enfin un
présent éloigné des événements dépeints dans le prologue, un
présent ou le bonheur annoncé alors n'est pas totalement complet.
Dans
ce présent, Belle et Jim vivent donc une belle vie, mais quelques
complications sèment des perles d'obscurités ici et là. Il est
temps pour les personnages d'affronter des épreuves, mais il est
surtout le temps pour Belle d'ouvrir les yeux et d'avancer. C'est au
travers d'un événement auquel je ne m'attendais pas que Belle va
s'interroger sur sa vie. Au début de ce changement important,
j'ai eu quelques instants de doutes. Belle a une réaction somme
toute normale, pourtant je l'ai trouvée un peu longue à la détente.
Je pense qu'au final, sachant que tout était vrai, j'étais
impatiente de la voir avancer plutôt que de continuer à nier la
chose. Mais ce sentiment a fini par se gommer et j'ai apprécié
encore plus ce qui se déroulait alors. Oui parce que même si le
comportement de Belle me laissait frustrer, ce qui se passait me
procurait de bons effets.
La
vie est belle après tout est au final un joli roman, un roman rempli
de tendresse. Belle notre personnage principal a tout pour être
heureuse, mais elle se retrouve hantée par des démons et elle va
devoir s'en affranchir pour trouver totalement le bonheur. C'est
une jeune femme qui déborde de gentillesse et qui éprouve un amour
sincère pour son mari qui le lui rend bien. Le couple est mignon,
ils sont des plus agréables à suivre et les personnages secondaires
ajoutent ce petit plus qui va bien. J'ai passé un très bon
moment de lecture avec ce titre aux multiples facettes, dont une qui
vous sera peut-être inattendue. En refermant la dernière page, à
l'image du titre, on se prend à se dire que oui, après tout, la vie
est belle.
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