Traduction : Satoko Fujimoto
Genre : Manga - Shonen
Edition : Kurokawa
Parution : le 19 août 2021
Pages : 198 pages
Prix : 6.90 euros
Après avoir déjoué en deux temps trois mouvements un complot terroriste (rien que ça), la (fausse) famille Forger accueille un nouveau membre dont le nom est Bond, le chien Bond. Sous son abondante pilosité canine se cachent un amour infini pour Anya et, plus discret, un don de prescience. Alors que l'opération « Strix » semble enfin sur les rails, les examens qu’Anya doit passer dans le cadre de sa scolarité pourraient à nouveau mettre en péril la délicate mission de Loid Forger, alias Twilight, le meilleur espion du monde…
La première chose concerne un nouveau personnage, plus spécifiquement celui qui est apparu dans le tome précédent, à savoir Bond, le gros toutou blanc qui est adopté par la famille Forger. Ce dernier n'est guère exploité dans cet opus, il n'est même presque pas présent. C'est dommage au vu de ce qu'on entrevoyait avec lui, mais j'espère que ce n'est que partie remise. À côté de ça, nous avons le petit frère de Yor qui refait une apparition, l'occasion pour Anya de le rencontrer enfin et on peut dire que la rencontre n'est pas avare en divers esquissement de sourire. Et d'ailleurs, les parties concernant l'habileté de Yor à savoir cuisiner sont aussi amusantes, chacun y va de sa petite réaction, bien que ça soit souvent la douleur qui l'emporte.
On passe beaucoup de temps à l'école d'Anya ou plus généralement ce qui concerne l'école d'Anya est au premier plan cette fois, et ce, de différentes façons. La demoiselle essaye toujours de se faire inviter chez le fils du méchant, ce qui passe cette fois par divers travaux pratiques et qui signe encore un passage assez épique. Anya va également devoir travailler dur afin d'obtenir des bonnes notes et là, c'est plus compliqué. On a plusieurs situations qui s'articulent autour de ces bonnes notes, la plus impayable étant la rencontre avec un nouvel espion. Je n'ai pas su si je devais rire ou pleurer face à cet énergumène, mais fort heureusement, les réactions de Twilight, qui sont tout de même censées, et raccord avec ce que le lecteur peut penser, aident à ne pas « déprimer » face à tant de bêtise.
J'en viens à mon principal bémol concernant ce tome, c'est l'humour. J'y ai été réceptive jusqu'à maintenant et je le suis encore, enfin, j'espère ne pas déjà me lasser, mais j'avoue que parfois, dans ce volume, la plupart des personnages m'ont quelque peu dépitée. Disons qu'à part Twilight, ils ont tous un grain et l'accumulation a parfois provoqué un sentiment de lassitude. D'ailleurs le chapitre avec l'élève dont le père fait faillite était de trop pour moi, ou c'était la goutte de trop. Et dans tout ça, nous avons l'apparition d'un nouveau visage, un qui semble plus récurrent que les autres, un qui est d'un autre genre, le genre de personnage assez froid et doué dans son métier, mais dont l'obsession portée envers Twilight pourrait vite devenir lourde. J'attends vraiment de voir parce que finalement, on n'en est qu'aux balbutiements avec ce rôle inédit. Il n'y a que la petite Anya qui a une longueur d'avance, qui, grâce à son don, sait à quoi s'en tenir. D'ailleurs, sa capacité est souvent mise à l'épreuve cette fois, elle est souvent employée, et on en découvre même une subtilité.
Si dans le fond, j'ai apprécié ce tome, cette fois, la sauce aura un peu moins pris.
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