lundi 5 août 2024

Love on the brain de Ali Hazelwood

Auteur : Ali Hazelwood
Titre VO : Love on the brain
Traduction : Nathalie Guillaume
Genre : Romance contemporaine
Edition : Hauteville
Parution : le 3 mai 2023
Pages : 440
Prix : 719.95 euros


Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l'équilibre dans un univers d'hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n'a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward... son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s'est toujours tenu à des années-lumière de distance d'elle. Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s'adoucir pour devenir un allié... tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu'elle doit vraiment passer à l'action et mettre son coeur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ?
Ayant adoré The love hypothésis de la même autrice, j'étais plus que partante de découvrir un autre de ses romans. Cette chronique aurait dû être tapée bien plus tôt puisque j'ai lu Love on the brain au mois de janvier, entre temps, j'ai lu Check & Mate, mais on fait ce qu'on peut ^^. Bref, avec trois titres d'Ali Hazelwood à mon palmarès de lectrice, je sais que je vais continuer à surveiller de près ce qu'elle publie... même si...


Même si j'ai un peu moins aimé ce titre que le précédent que j'ai lu d'elle. Il y a un petit quelque chose qui m'a titillé pendant ma lecture et qui concerne le personnage masculin. En fait j'ai trouvé qu'il ressemblait beaucoup à celui de The Love Hypothésis, on dirait qu'ils sont issus du même moule et si l'autrice continue sur cette lancée, j'ai peur de me lasser. Dans Check and Mate, je n'ai pas eu cette impression, mais en même temps le rôle central masculin est assez peu présent et assez peu développé donc ça m'aura moins sauté aux yeux. Néanmoins, le modèle masculin qu'elle développe est tout sauf inintéressant, bien au contraire. Levi est présent, il épaule et aide l'héroïne ce qui en fait un un personnage fortement attractif.

Je devrais être vite fixée puisque je lis bientôt Love, Theoretically, mais ça m'embêterait que ça soit le cas, parce que Bride, qui sort en fin d'année, me tente grave. A voir. C'est l'un de mes plus gros bémols concernant ma lecture, l'autre étant le nombre de fausses idées que se font les personnages principaux l'un par rapport à l'autre. Elles pouvaient devenir fatigantes à la longue et ça, c'est aussi parce que tous les malentendus sont levés très tardivement. C'est souvent Bee, l'héroïne, qui va déduire des choses sur Levi, le monsieur de l'histoire, et qui va se persuader que ce qu'elle pense est vrai, sans jamais demander au concerné si c'est bel et bien le cas. L'autrice a un peu trop tiré sur cette corde-ci, alourdissant parfois l'intrigue inutilement, d'autant plus que le lecteur se doute de beaucoup de vérités. En-dehors de ça il y a quelques similitudes dans ce que l'autrice développe et mène dans son récit, toujours en lien avec The Love Hypothesis, mais pour le moment rien de méchant, même si ça pourrait, là aussi, devenir lassant.


J'ai par contre, encore une fois, beaucoup aimé évoluer dans un milieu scientifique, on est ici dans une branche différente de celle évoquée dans The Love Hypothesis, soit celui de la neuro-ingénierie, on fait une incursion dans la NASA et en prime, on a un aspect féministe bien agréable. Bee est passionnée et passionnante à suivre, elle adore notamment Marie Curie et elle nous transmet sa passion avec entrain. J'étais la première surprise d'aimer lire ce genre de détail sur cette figure connue de l'histoire.

L'autrice a, de nouveau, rendu cet univers accessible et sa manière de dénoncer des choses, des inégalités par exemple dans le milieu scientifique, au travers de son personnage, m'a, là aussi, beaucoup plu. Bee est d'ailleurs une héroïne que j'ai aimé suivre, je l'ai dit, elle est passionnante, mais son caractère est fort appréciable. Je n'ai pas ressenti de ressemblance vis-à-vis de l’héroïne de The Love Hypothesis, comme c'était le cas avec le rôle masculin, mais il est possible que ça m'ait moins marqué et il pourrait y en avoir. En tout cas, ça ne m'a pas empêché de l'apprécier.


Malgré mes bémols et malgré le fait que j'étais moins prise par ce titre que par le précédent que j'ai pu lire de l'autrice, que j'avais moins envie d'y revenir, je garde un bon sentiment envers Love on the brain.



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