Genre : Roman contemporain
Edition : Pocket
Parution : le 4 février 2016
Pages : 311
Prix : 6.95 euros
*Commander sur amazon : Et je danse, aussi*
Résumé :
La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins. Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, « grande, grosse, brune », pourrait devenir son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre. Jusqu’au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets...
Mon avis :
Prise
d'une envie soudaine de roman contemporain et qui serait en plus,
idéalement, court, je me suis arrêtée sur Et je dans aussi. Ce
titre dont l'histoire est racontée sous forme épistolaire, basée
sur un échange de mails, ne me rassurait pas, justement à cause de
son style de narration. Quand j'ai choisi ce roman,
j'avais totalement oublié ce détail. Ce
n'est pas complètement ouverte que je me suis lancée, mais je
demandais à voir et surtout à être convaincue.
Une
des raisons qui font que je n'apprécie pas tellement un roman
raconté sous forme épistolaire c'est parce que je trouve ça,
impersonnel. Pour moi on ne peut pas s'attacher à des personnages ni
trouver l'histoire prenante. Je n'ai lu qu'un seul roman, enfin selon
mes souvenirs, de ce style et c'était Quand souffle le vent du nord
de Daniel Glattauer, un roman dont je ne garde pas grand souvenir
malheureusement. Ce n'est pas un style de narration qui m'attire,
mais peut-être que je ne suis pas tombée sur le bon roman pour
changer d'avis. En tout cas vous l'aurez compris, je reste pleine de
préjugés et avec peu de bagages derrière pour vraiment asseoir mon
opinion dessus.
Cette
lecture n'a pas été horrible, au contraire. Très vite, et à ma
plus grande surprise, je suis entrée dans l'histoire et l'échange
de mails coulait très bien. Cette façon de raconter m'a
plu et même l'écriture à 4 mains, qui peut aussi rebuter (même si
je n'ai rien contre), ne se ressentait pas du tout. La plume des deux
auteurs était très agréable et je n'ai rencontré aucun problème
particulier à ce niveau-là. Par contre,
une de mes craintes, et une de mes certitudes, s'est avérée
véridique. Je n'ai pas ressenti grand-chose pour les personnages et
leur histoire, pourtant jalonnée de confessions touchantes, ne m'a
pas atteinte. Il y avait
comme un mur entre moi et ce que me racontaient les protagonistes.
Il
y a également eu toute une partie et toute une période précise
pendant laquelle je n'arrivais pas à savoir qui racontait des cracs
ou non. Je dirais même que j'étais perdue et je n'ai pas aimé ça.
C'est une affaire qui ne se passe pas entre les deux principaux
rôles, que d'autres personnages s'invitent dans le jeu est un détail
qui m'a plu, mais entre l'écrivain et une femme adaptant un de ses
romans pour une pièce jouée par des amateurs. Leur
petite querelle m'est complètement passée au-dessus, je n'ai pas
vraiment su recouper les événements et donc je n'ai surtout pas su
qui croire. Quand ce qu'on lit n'est qu'un résumé d'un
moment vécu, les différents points de vue appréciables peuvent
jeter une certaine confusion et c'est ce qui s'est passé pour moi.
Même une fois ce pan de l'histoire fini,
j'ai eu un gros doute sur ce qui s'était passé
à savoir si Pierre-Marie s'était comporté ou non en mufle.
En
dehors de ce passage, j'ai été contente du déroulé de l'intrigue
et surtout ravie de ne pas avoir deviné les révélations amenées
au bout d'un moment. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir
lancé des prognostiques et pourtant je n'ai pas réussi à viser
juste. J'ai même eu droit à quelques
surprises. Et pour la fin je suis satisfaite, sans l'être à 100%.
Ce n'est pas une fin fermée, mais en l'état si elle laisse
place à l'imagination, la rendre définitive aurait changé pas mal
de choses et aurait, pour moi, modifié le point de départ du roman.
On aurait perdu l'esprit des débuts si vous préférez. Donc
j'aurais préféré une fin plus aboutie,
mais je ne me plains pas du côté ouvert.
Cette
lecture a été bonne et si le style épistolaire ne me
tranquillisait pas (c'est un détail que j'avais oublié
quand je l'ai choisi) j'ai apprécié lire
le récit présenté de cette manière. L'histoire coulait
bien, c'était fluide et ça ne m'a posé aucun souci particulier. Là
où le bas blesse pour moi, et c'est que je ne craignais, c'est que
je n'ai pas trouvé les personnages attachants et l'histoire, si elle
reste plaisante, n'a pas su me prendre comme je l'aurais voulu.
Certes les personnages ont un vécu peu évident et leurs échanges
ont beau retranscrire leur passé difficile et leurs doutes actuels,
un mur s'est dressé tout au long de ma lecture entre eux et moi.
Dommage, mais pour moi le pari reste gagné
puisque au final ma lecture est plus positive que négative. Et, le
fait d'avoir apprécié le style épistolaire fait partie de ce
positif, ce qui n'était pas gagné, et c'est à ne pas négliger.
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Je n'avais pas en tête qu'il s'agissait d'un roman épistolaire, et il me tentait bien jusque là. Mais comme toi, j'ai souvent plus de mal à être prise dans un récit quand cette forme de narration est privilégiée, alors selon ce que l'auteur veut faire passer, ça ne fonctionne pas forcément avec moi...
RépondreSupprimerJ'ai un blocage avec ce genre de style de narration, mais ça c'est très bien passé avec ce titre. On rentre bien dedans :)
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