dimanche 28 novembre 2021

My dear f***ing prince de Casey McQuiston

Auteur : Casey McQuiston
Titre VO : Red, white and royal blue
Traduction : Céline Morzelle et Sarah Dali
Genre : Romance
Edition : Lumen
Parution : le 23 septembre 2021
Pages : 601
Prix : 17 euros


Que se passerait-il si le fils de la présidente des États-Unis et le prince d'Angleterre devenaient... beaucoup plus que des amis ?
Quand sa mère a été élue présidente des États-Unis, Alex Claremont-Diaz s'est aussitôt retrouvé propulsé au rang de prince de la nation. Charismatique, intelligent, charmeur... son potentiel de séduction auprès des millennials est un atout majeur aux yeux de la Maison-Blanche. Seul problème : Alex est l'ennemi personnel du vrai prince, Henry – celui dont la grand-mère règne de l'autre côté de l'Atlantique. Et, quand la presse met la main sur la photo d'une altercation entre les deux jeunes gens, les relations anglo-américaines s'enveniment... en pleine campagne de la présidente pour sa réélection !
Avec les nombreux avis tous plus élogieux les uns que les autres que j'ai pu lire sur ce roman, ma curiosité devenait de plus en plus forte au fur et à mesure qu'on approchait de sa parution française. Autant, je craignais le côté politique du récit, autant pour le reste, je partais assez confiante. Au final, ça aura été un gros loupé de mon côté, sur tous les plans. Je n'ai pas même réussi à aller au bout de ma lecture.


Première déception, une petite, et si j'avais apprécié ce roman, ça n'en aurait même pas été une ou elle aurait été encore plus petite. Donc première déception, le récit était raconté au travers d'un seul point de vue, soit celui d'Alex dont la mère est la présidente des États-Unis. Est-ce que c'était foncièrement grave ? Non, mais ça l'est devenu à partir du moment où j'ai eu l'impression qu'Henry, l'autre personnage central de l'intrigue, demeurait un inconnu à mes yeux. C'est un rôle que je n'ai jamais trouvé intéressant et qui m'a paru extrêmement plat. Oh, il m'a semblé gentil, mais ce trait de caractère n'a fait, étrangement, que renforcer sa platitude. Je n'ai jamais compris comment Alex avait pu être attiré par lui.

Si le fait de ne pas avoir eu d'intérêt pour Henry était une chose, d'autres m'ont conduites à rester hermétique à la romance qui se développe entre lui et notre personnage principal. J'ai fini par éprouver un agacement de plus en plus prononcé pour ce dernier. Alex n'est pas détestable, mais je ne l'ai pas pour autant aimé. Je l'ai trouvé un peu trop sans-gêne et un peu trop sanguin, et s'il a d'autres traits de caractère, comme une certaine intelligence, ses défauts auront pris le pas me le rendant tout sauf sympathique à suivre. La romance que ces deux personnages entretiennent, avec ses touches d'interdits débutait bien, mais j'ai fini par me lasser de leur jeu et par ce sur quoi on se concentrait. Elle a pris un chemin que je n'ai pas apprécié, et que je n'apprécie pas vraiment, ou plus, dans les romances de manière générale. Les éléments liés à la politique n'ont pas arrangé les choses.

On suit davantage nos personnages dans une relation passionnelle, qui est extrêmement limitée, car en dehors de rendez-vous cachés ils font trop peu de choses. Leur situation actuelle explique grandement cela, mais j'ai trouvé que même au vu du contexte, l'autrice n'avait pas cherché à diversifier son récit, ça tourne un peu toujours autour des mêmes choses. Sans compter que les enjeux essentiels, et autres sujets importants abordés, arrivent beaucoup trop tard dans l'histoire, alors qu'on sait très bien que certaines choses vont finir par survenir. Une fois qu'on y arrive, j'ai commencé à décrocher du roman et j'ai fini par lire en diagonale ce qui allait arriver à nos héros. Je ne peux pas affirmer à 100% que les choses ne m'auraient pas convenues, mais elles en prenaient grandement la direction. Ça plus le reste, j'ai préféré déclarer forfait.


Je me serais beaucoup ennuyée au cours de ma lecture, le texte est beaucoup trop long et j'ai souvent eu la sensation qu'elle piétinait. J'ai regretté le manque de place accordée aux seconds rôles, qui ne font guère plus que des apparitions, des apparitions salutaires et qui redynamisaient souvent une intrigue qui avançait à pas de fourmis, ce qui rend d'autant plus dommage cet « oubli ». Les héros ne m'auront pas attiré, pour des raisons totalement différentes, et leur histoire m'a paru fade. Le contexte politique n'était pas rebutant, mais de là à dire qu'il était plaisant, je n'irai pas jusque-là non plus. Évoluer dans cet univers m'a changé, ça oui, mais c'est à peu près tout, ça ne m'a pas apporté autre chose de positif dans le cas présent. Comme souvent dans ce cas, je suis un peu déçue de ne pas avoir rejoint la majorité des lecteurs ayant apprécié ce roman, mais c'est le jeu.



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