Titre VO : Otoyomegatari
Traduction : Yohan Leclerc
Genre : Manga - Seinen
Edition : Ki-oon
Parution : le 17 septembre 2020
Pages : 178 pages
Prix : 7.65 euros
Malgré les mises en garde de son ami Hawkins, Smith persévère dans son projet et se prépare à reprendre la route, cette fois-ci en sens inverse ! Son but est double : revoir les familles qui l'ont accueilli à bras ouverts lors de son périple, mais aussi les prendre en photo afin de garder d'elles une trace durable.
Après quelques chapitres au cours desquels on recroise donc d'anciennes figures, on en revient à Smith et à ce qu'il entreprend avec son appareil photo, qui était un élément important qui a rythmé l'opus d'avant. Il est toujours en compagnie de Talas, la femme qu'il a rencontrée il y a peu. Ce tome tend à se centrer davantage sur cette dernière et sur les échanges qu'elle va avoir avec Anis et Shirin, les 2 jeunes femmes qui s'étaient rencontrées dans un hammam dans le tome 7.
Qu'est-ce que j'apprécie de voir certaines routes se croiser. C'était déjà un peu le cas avant, mais pas avec les derniers personnages découverts récemment. Les passages entre les trois femmes dans la demeure de l'époux d'Anis sont très drôles. Ces dernières sont passionnées par l'appareil photo de Smith, qui est une fois encore la grande star de l'histoire, et par ce qu'il permet de faire. On les suit dans divers endroits de la maison familiale, dans des coins interdits par les hommes, ce qui explique que ce soit Talas qui ait l'appareil dans les mains cette fois. Elles s'amusent comme des folles et nous partagent leur plaisir de capturer tout un tas de choses. On se retrouve embarqués avec notre trio féminin dans ce plaisir anodin, un plaisir qui n'est finalement pas aussi anodin qu'on pourrait le penser pour certains.
Pour en revenir aux premiers chapitres, si certains sont anecdotiques, Kaoru Mori excelle pourtant à nous partager des petits riens de la vie de tous les jours et à en tirer parfois beaucoup d'émotion et de tendresse. Les quelques pages encadrées de noires, qui mettent en scène un couple, sont à part, mais totalement dans l'esprit de la série. J'ai été éblouie par le talent de dessinatrice de la mangaka qui nous en met plein les yeux en animant la chevelure de l'épouse. Ce passage un peu hors du temps, offre une très belle parenthèse. L'humour n'est pas très loin non plus avec cet épisode et le chat de Parya ou encore lorsqu'on revoit nos terribles jumelles qui sont égales à elles-mêmes.
C'est de nouveau un très beau tome, qui nous en met plein la vue -je ne me lasserai jamais je pense des décors et du visuel général de cette série- et qui ne cesse de me toucher au travers du destin des personnages qui sont mis en scène.
Coucou Galleane, j'adore ton blog :)
RépondreSupprimerBride Stories est un manga super !
Merci beaucoup et on est d'accord pour Bride Stories :D
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