mardi 11 mai 2021

Je m'appelle Budo de Matthew Dicks

Auteur : Matthew Dicks
Titre VO : Memoirs of an Imaginary Friend
Traduction : Marie Hermet
Genre : Roman - Jeunesse
Edition : Flammarion
Parution : le 14 septembre 2013
Pages : 431 pages
Prix : 15 euros


Aussi longtemps que Max croît en moi, j’existe. Les gens disent que c’est ça qui fait de moi un ami imaginaire. Ce n’est pas vrai : j’ai mes idées et ma vie en dehors de lui. Mais j’étais là le jour où il a disparu. Je sais qu’il est en danger. Et je suis le seul à pouvoir l’aider.
Vous connaissez ce sentiment de satisfaction qui vous vient quand vous avez enfin lu un roman qui patientait depuis des siècles dans votre PAL ? C'est ce qui s'est passé avec le récemment lu Je m'appelle Budo. Ce n'est pas faute d'avoir eu souvent dans l'idée de l'en sortir, mais comme par hasard il se faisait régulièrement doubler par un autre titre. Le côté le moins fun fans l'histoire, c'est que ça aurait été mieux si mon avais avait été positif.


À l'époque de sa parution, même si les avis n'avaient pas plu, beaucoup de lecteurs étaient enthousiastes par rapport à ce roman. J'adorais le principe de l'histoire, celui de suivre un ami imaginaire, je trouvais le concept intéressant et porteur. Il s'avère que si c'est effectivement le cas, je me suis pas mal ennuyée tout au long de ma lecture. J'ai trouvé l'intrigue longuette, une longueur fortement accentuée par le fait que les interactions entre Budo et son ami humain, où avec celles d'autres amis imaginaires, soient quelque peu minimalistes. S'ensuit un texte avec peu de dialogues et donc avec une part de narration assez importante. Budo a beau être un personnage somme toute sympathique, parfois l'envie d'autre chose que de suivre ses pensées, me prenait.

La bonne surprise, c'est qu'au vu du résumé présent au dos du livre, je ne savais pas réellement à quoi m'attendre, j'ai donc été étonnée par le chemin que prend le récit à un moment. Pas de chance, ça ne m'a pas énormément emballé, en outre ça a bien contribué à l'absence de dialogues, mais j'ai trouvé que les faits racontés manquaient de dynamisme, ça se traîne pas mal. Tout le milieu du livre a eu bien du mal à retenir mon attention à vrai dire. Vers la fin, les événements s'accélèrent, les interactions qu'a Budo sont plus nombreuses et si je n'étais plus très intéressée par ma lecture depuis un bon moment, j'ai tout de même relevé du positif dans cette fin. L'évolution de Max et de Budo fait plaisir, rien n'est véritablement surprenant dans ce qui se passe, même si les agissements de Max sont particulièrement marquants. Ça a bien fait son petit effet chez moi, ça a un peu tiré sur la corde sensible.

Dans tout ça, je ne comprends toujours pas pourquoi l'auteur n'a pas davantage exploité les relations entre les différents amis imaginaires qu'on croise, on a droit à de chouettes moments en plus, vers la fin encore une fois. Et, si Budo n'a pas conscience de tout, qu'il ne comprend pas forcément tout du monde des humains, je me demande encore pourquoi à aucun moment, par n'importe quel biais, l'auteur ne nous précise pas l'état de Max. On sait qu'il est spécial, on le ressent tout au long de la lecture, mais pourquoi ne pas nous informer de son état plus clairement ? Ça me paraissait important de le savoir. Je me suis douté qu'il était autiste, parce que j'ai lu des romans mettant en scène ce type de personnages, mais quand on ne sait rien de ce trouble ? Quand on n'a pas de notion dessus ? Ce n'est pas forcément évident pour tout le monde. Et encore, moi-même, je ne suis pas sûre du tout. J'ai dû aller voir d'autres retours pour confirmer mon intuition. Mais bon, quoi qu'il en soit c'est un roman qui malgré les thèmes qu'il aborde, reste long et manque de dynamisme.



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