Traduction : Julie Guinard
Genre : Romance historique
Edition : J'ai lu
Parution : le 2 mars 2016
Pages : 377 pages
Prix : 7.40 euros
Petite, Isolde Goodnight croyait aux histoires merveilleuses de son père, un écrivain à succès. À vingt-six ans, l'adversité lui a fait renoncer à ses rêves d'enfant. C'est alors qu'une lettre lui annonce un héritage inattendu. Pleine d'espoir, Isolde puise dans ses derniers deniers pour rejoindre Gostley Castle. Là-bas, elle est terriblement déçue : son parrain ne lui a pas légué d'argent, mais un château sinistre ! Pire, l'ancien propriétaire y réside toujours. Un malotru balafré, qui se présente comme le duc de Rothbury et... qui est aveugle. Comment pourrait-elle décemment le chasser de cette demeure, désormais leur seul refuge à tous deux ?
Concrètement, ce premier tome, s'il est resté plaisant à lire, ne m'a pas non plus transcendé, la faute à certains éléments un peu classiques et à des manques ressentis.
Si je devais m'attarder sur les défauts, je dirais que le rôle central masculin manquait quelque peu de peps. Rothbury est un personnage mâle type et si sa cécité lui permet, par certains côtés, de se démarquer, en dehors de cet état, il a un caractère et un comportement plutôt lisse. En passant, le fait que l'héroïne ne soit pas un canon de beauté (c'est très souvent rappelé au cours du récit) est un heureux hasard et j'avoue que je pourrais trouver à y redire, mais on va en rester là. Pour en revenir à notre cher Duc, sur la durée, c'est le type de personnage qui est à même de rapidement s'effacer des esprits. Je n'ai pas été fan du fait que l'action ne se déroule presque exclusivement que dans un lieu donné, soit le fameux château que vont devoir se partager nos héros. Suivre une intrigue dans un lieu fermé, avec très peu d'alternatives ne m'attire pas beaucoup, en outre ça peut amener un manque de diversité en terme d'action, ce qui était le cas ici.
Oui, j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand-chose tout au long de ce premier tome. Même la romance aura eu du mal à me transporter. Elle est très classique dans son déroulé et rapide. Les personnages se tombent dans les bras en se connaissant très peu et leur histoire se passe sur à peine quelques jours. J'ai, là encore, du mal avec ce type de procédé. Pour terminer, j'ai été déçue du manque d'épaisseur des seconds rôles, à vrai dire, c'est à peine si on les voit et pourtant parmi ceux qu'on aperçoit, on décèle une personnalité intéressante. Dommage.
J'ai quand même trouvé du bon dans ce début de série, il y a notamment l'héroïne, Isolde ou Izzie, qui a un caractère accrocheur. Elle ne s'en laisse pas conter par le Duc et parvient à souvent lui tenir tête. Etant donné que j'aime ce type de personnalité, j'ai été ravie de suivre une héroïne telle qu'elle. Malgré un contexte amenant peu de diversité d'action, les collocations forcées, ça me botte pas mal et il y a eu des passages entre nos deux héros que j'ai trouvé réussis. J'ai aussi apprécié le passif d'Izzi, toute l'histoire avec son père, avec en tête l'aventure qu'il a écrite et qui donne lieu à quelques situations épiques, surtout dans la deuxième moitié du roman. Mine de rien, j'ai aussi eu des surprises, enfin au moins une, ce qui n'est pas toujours évident dans les romances.
Au final, même si j'ai trouvé beaucoup à redire, le bilan tend un peu plus vers le positif, que le négatif. Je devrais, un jour, lire au moins le tome suivant.
Même si ce n'est pas le livre du siècle, je suis fan des romances historiques donc je pense qu'il pourrait me plaire :)
RépondreSupprimerSi tu n'as jamais lu de romance de cette autrice, je te recommande tout de même davantage Les demoiselles de Spindle Cove ;)
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