Dessins : Takahiro Arai
Titre VO : Les misérables, vol 8
Traduction : Nesrine Mezouane
Genre : Manga - Shonen
Edition : Kurokawa
Parution : le 9 mars 2017
Pages : 200 pages
Nombre de tomes : 8/8
Prix : 7.65 euros
*Commander sur amazon : Les Misérables, tome 8*
Jean Valjean sauve Marius de la barricade, et l’emmène chez son grand-père avec l’aide de Javert qui perturbé par le comportement de Valjean décide sans savoir pourquoi de ne pas l’arrêter.
C'est pleine
d'appréhension que je me suis lancé dans ce dernier tome. Pour le
coup si j'avais encore quelques éléments en tête, je ne savais pas
du tout comment l'histoire allait se terminer.
Le peu de ce dont
je me souvenais ne constitue qu'une toute petite part de ce tome,
l'essentiel aura été une découverte totale. On a beau appréhender
quelque chose, on ne s'attend jamais vraiment à ce qui peut se
présenter à nous, à ce qu'on peut trouver dans ce qui nous faisait
ressentir ce sentiment. Pour ce dernier tome mon petit cœur,
n'aura encore une fois, pas été épargné. Autant pour
certains événements, il aura tenu le coup, autant pour la toute
fin, il se sera brisé en mille morceaux. Depuis que j'ai fini ce
dernier tome, j'y repense souvent et surtout à quel point elle a été
dure. Aussi morcelé que soit mon cœur, il sait que c'est aussi à
ce genre de final, à ce genre d'événements, qu'on reconnaît une
série qui marque. Les Misérables est une série qui marque
et au travers de ce manga, la lectrice que je suis est piquée d'une
belle curiosité, elle est prise d'une envie franche de découvrir,
plus que jamais, le roman écrit par Victor Hugo.
L'histoire n'est donc
pas de tout repos. On quittait Jean Valjean et Marius dans une
bien mauvaise posture. On les retrouve au moment même où le tome
précédent se terminait et Jean Valjean restant Jean Valjean, c'est
avec toute sa rage et sa droiture, ainsi que motivé par l'amour
qu'il porte à Cosette, qu'il tente de secourir, alors que la
situation est critique, le bien-aimé de sa fille adoptive. À cette
occasion, une mauvaise surprise, agaçante au possible, survient. Je
me suis dit à ce moment-là que décidément, Victor Hugo était un
petit rigolo (si je peux me permettre ^^). Il
a eu l'art et la manière de continuer à torturer ses personnages.
Je m'attendais à un début compliqué, ce qui a été le cas. Les
événements s'enchainent et assomment le lecteur toujours plus.
Jusqu'au bout on aura été torturé psychologiquement. Comme
je le pensais aussi, j'ai pu respirer. De temps à autre, on nous
laisse tranquille, pour mieux nous achever vers la fin. J'avais
annoncé tout ça dans ma chronique du tome 7, mais je ne m'imaginais
pas avoir autant raison, ni que je serais autant remuée en refermant
la dernière page.
Pour terminer,
quelques ultimes mots pour vous parler des personnages. Jean Valjean
aura été cet homme entier, enragé aussi, mais profondément droit,
assumant ses actes jusqu'au bout. Cosette, la douceur incarnée, une
jeune fille un peu trop douce et innocente pour moi, mais le genre de
rôle qui fait du bien. Marius qui a su étonner, mais qui est
peut-être un peu lisse finalement. Javert, lui, est motivé par son
sens de la justice et aura longtemps fait obstacle à Jean Valjean.
Et il y a tout un tas de personnages qui vont et viennent et qui,
comme ceux dont je vous parle, marquent de bien des façons. La
plupart sont tout en nuances et ont en commun une histoire torturée.
Qu'un seul événement dans leur vie ait fait la différence, ou au
contraire plusieurs. Qu'un ensemble de situations tristes/sordides
leur arrive ou qu'un jour ils aient pris un chemin qui a tout changé,
beaucoup de rôles clés, principaux comme secondaires offrent au
lecteur une vraie présence. Ensemble ils composent la toile des
Misérables et le résultat est sacrément réussi.
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
Dans la même série :
-Série terminée-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre passage et de votre message. Je modère mes commentaires donc ils s'afficheront une fois validés.