Titre VO : The rain, book 1
Traduction : Sidonie Van den Dries
Genre : SF - Young Adult
Edition : Bayard Jeunesse
Parution : le 20 septembre 2017
Pages : 382 pages
Prix : 15.90 euros
*Commander sur amazon : The rain, tome 1*
Une pluie mortelle s'abat sur la Terre : l'humanité est menacée de disparition. Ruby, 15 ans, part à la recherche de son père.
Je m'appelle Ruby Morris, et voici mon histoire. Si vous la lisez, vous avez énormément de chance d'être encore en vie.
Question : quand faut-il abandonner tout espoir ?
a) Maintenant. Immédiatement. On est foutus.
b) Dans deux semaines, environ.
c) Jamais.
d) J'imagine qu'il pourrait y avoir un d), mais s'il existe, je ne l'ai pas encore trouvé...
Amatrice de romans
young adult post-apo, The Rain avait un postulat de départ très
attirant. Je vous avoue que mon intérêt pour l'histoire a été
douché au cours de ma lecture.
Avant de passer à
mon avis à proprement parler il y a un résumé, qui traine sur
internet et qui ne raconte, ni plus, ni moins que la totalité de
l'intrigue. Dans les grandes lignes certes, mais tout de même. Les
dernières pages y étaient relatées, c'est pour dire. Celui qui est
disponible sur mon blog, et qui correspond à la quatrième de
couverture, est bon, il ne dit rien de trop. Malheureusement pour
moi, le résumé spoilant est celui dont j'avais eu connaissance
avant même la sortie du roman.
The Rain démarre
plutôt bien. L'auteure ne perd pas de temps en diverses
tergiversations car une pluie meurtrière s'abat très tôt et le
lecteur sait donc à quoi s'en tenir à peine a-t-il ouvert le roman.
Bien que les personnages n'aient pas encore toutes les cartes en main
pour affronter cette menace, ou plutôt bien qu'ils ne sachent pas
tout à fait à quoi s'en tenir, l'héroïne s'avère assez
chanceuse. Son entourage se révèle pour le moins attentif et
réfléchit, ainsi Ruby peut se préserver et affronter plus
sereinement les jours à venir. Evidemment les choses ne vont pas
rester simples puisque l'auteure va finir par rendre la vie de son
héroïne encore moins évidente.
Pas de surprises à
noter de mon côté avec ce début, je savais quelle direction
l'intrigue allait prendre. Ce que je n'imaginais pas, c'est que la
suite serait du même acabit, que les événements importants,
n'allait pas me surprendre. En retirant ce paramètre de l'équation,
et avec le recul, j'ai globalement trouvé que l'intrigue manquait
de tension et de retournements. Même le postulat de départ, que
l'eau devienne un ennemi, qui plus est redoutable étant donné qu'un
humain en a cruellement besoin pour vivre, n'était pas si incroyable
que ça dans la pratique. Sans cet élément nouveau, le lecteur
se retrouve avec entre les mains, une histoire qui ne dévoile rien
de bien extraordinaire, je dirais même qu'elle était très
ordinaire. Même en prenant en compote cet aspect, l'intrigue
l'est de toute façon.
Le tout, est en plus,
quelque peu gâché par le traitement que Virginia Bergin a réservé
à ses personnages, et surtout par son héroïne. Oubliez les
seconds rôles qui, bien qu'intéressants, se retrouvent complètement
sous-exploités et pourtant deux d'entre eux auraient mérité une
mise en lumière plus importante. Les rôles tiers, de leur côté,
sont anecdotiques. Quant à l'héroïne, Ruby, son comportement ne
m'a pas dérangé au début et comme je l'ai lu dans une chronique,
celle de Yuyine, c'est typiquement le genre de personnage qui
possède un bon potentiel évolutif, qui au début n'est pas
forcément hyper attirant, mais qui peut le devenir aisément. Sauf
que ce n'est pas le cas. Ruby porte souvent des jugements de
valeurs et fait des remarques sur ses pairs qui deviennent à la
longue problématique. Ça la déprécie fortement.
Son côté
superficiel est aussi présent tout au long de son aventure, par
petites touches certes mais quand on additionne le tout, on arrive à
un effet de trop sur la fin. Je crois que le coup de grâce a été
donné justement dans les dernières pages ou la demoiselle déjà
bien amochée, elle a traversé des trucs pas cools, préfère faire
les magasins de vêtements plutôt que de se trouver à boire et le
pompon c'est qu'elle choisit de porter une robe pour continuer sa
route. J'avais déjà tiqué sur le maquillage ou sur sa coloration
de cheveux, mais là ça a fini de m'achever. Clairement ce n'est
pas le genre d'héroïne qui m'intéresse et si ça amène une
certaine fraîcheur, pourquoi pas après tout, le constat final reste
pour moi que ça ne fonctionne pas. Ce premier tome n'aura pas
été suffisamment accrocheur et plusieurs faux pas, ou maladresses,
m'auront perdu. En l'état, je ne compte pas lire la suite et fin
de la série.
Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
La série TV qui est adaptée sur Netflix est vraiment sympa elle pour le coup. Très différente du roman mais comme je n'ai pas lu le tome 2, si ça se trouve la saison 1 de cette série correspond au début du tome 2.
RépondreSupprimerLa série sur Netflix n'a pas de lien avec le livre, même si cette histoire avec la pluie est commune aux deux oeuvres. Le pitch de la série part complètement sur autre chose, en plus ça se passe 6 ans après les premières pluies meurtrières et dans le livre on est au commencement de tout.
SupprimerEn tout cas je n'ai trouvé aucune mention du livre en me renseignant sur la série.