dimanche 3 juin 2018

The Rain, tome 1 de Virginia Bergin

Auteur : Virginia Bergin
Titre VO : The rain, book 1
Traduction : Sidonie Van den Dries
Genre : SF - Young Adult
Edition : Bayard Jeunesse
Parution : le 20 septembre 2017
Pages : 382 pages
Prix : 15.90 euros

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Une pluie mortelle s'abat sur la Terre : l'humanité est menacée de disparition. Ruby, 15 ans, part à la recherche de son père.
Je m'appelle Ruby Morris, et voici mon histoire. Si vous la lisez, vous avez énormément de chance d'être encore en vie.
Question : quand faut-il abandonner tout espoir ?
a) Maintenant. Immédiatement. On est foutus.
b) Dans deux semaines, environ.
c) Jamais.
d) J'imagine qu'il pourrait y avoir un d), mais s'il existe, je ne l'ai pas encore trouvé...

Amatrice de romans young adult post-apo, The Rain avait un postulat de départ très attirant. Je vous avoue que mon intérêt pour l'histoire a été douché au cours de ma lecture.

Avant de passer à mon avis à proprement parler il y a un résumé, qui traine sur internet et qui ne raconte, ni plus, ni moins que la totalité de l'intrigue. Dans les grandes lignes certes, mais tout de même. Les dernières pages y étaient relatées, c'est pour dire. Celui qui est disponible sur mon blog, et qui correspond à la quatrième de couverture, est bon, il ne dit rien de trop. Malheureusement pour moi, le résumé spoilant est celui dont j'avais eu connaissance avant même la sortie du roman.


The Rain démarre plutôt bien. L'auteure ne perd pas de temps en diverses tergiversations car une pluie meurtrière s'abat très tôt et le lecteur sait donc à quoi s'en tenir à peine a-t-il ouvert le roman. Bien que les personnages n'aient pas encore toutes les cartes en main pour affronter cette menace, ou plutôt bien qu'ils ne sachent pas tout à fait à quoi s'en tenir, l'héroïne s'avère assez chanceuse. Son entourage se révèle pour le moins attentif et réfléchit, ainsi Ruby peut se préserver et affronter plus sereinement les jours à venir. Evidemment les choses ne vont pas rester simples puisque l'auteure va finir par rendre la vie de son héroïne encore moins évidente.

Pas de surprises à noter de mon côté avec ce début, je savais quelle direction l'intrigue allait prendre. Ce que je n'imaginais pas, c'est que la suite serait du même acabit, que les événements importants, n'allait pas me surprendre. En retirant ce paramètre de l'équation, et avec le recul, j'ai globalement trouvé que l'intrigue manquait de tension et de retournements. Même le postulat de départ, que l'eau devienne un ennemi, qui plus est redoutable étant donné qu'un humain en a cruellement besoin pour vivre, n'était pas si incroyable que ça dans la pratique. Sans cet élément nouveau, le lecteur se retrouve avec entre les mains, une histoire qui ne dévoile rien de bien extraordinaire, je dirais même qu'elle était très ordinaire. Même en prenant en compote cet aspect, l'intrigue l'est de toute façon.

Le tout, est en plus, quelque peu gâché par le traitement que Virginia Bergin a réservé à ses personnages, et surtout par son héroïne. Oubliez les seconds rôles qui, bien qu'intéressants, se retrouvent complètement sous-exploités et pourtant deux d'entre eux auraient mérité une mise en lumière plus importante. Les rôles tiers, de leur côté, sont anecdotiques. Quant à l'héroïne, Ruby, son comportement ne m'a pas dérangé au début et comme je l'ai lu dans une chronique, celle de Yuyine, c'est typiquement le genre de personnage qui possède un bon potentiel évolutif, qui au début n'est pas forcément hyper attirant, mais qui peut le devenir aisément. Sauf que ce n'est pas le cas. Ruby porte souvent des jugements de valeurs et fait des remarques sur ses pairs qui deviennent à la longue problématique. Ça la déprécie fortement.

Son côté superficiel est aussi présent tout au long de son aventure, par petites touches certes mais quand on additionne le tout, on arrive à un effet de trop sur la fin. Je crois que le coup de grâce a été donné justement dans les dernières pages ou la demoiselle déjà bien amochée, elle a traversé des trucs pas cools, préfère faire les magasins de vêtements plutôt que de se trouver à boire et le pompon c'est qu'elle choisit de porter une robe pour continuer sa route. J'avais déjà tiqué sur le maquillage ou sur sa coloration de cheveux, mais là ça a fini de m'achever. Clairement ce n'est pas le genre d'héroïne qui m'intéresse et si ça amène une certaine fraîcheur, pourquoi pas après tout, le constat final reste pour moi que ça ne fonctionne pas. Ce premier tome n'aura pas été suffisamment accrocheur et plusieurs faux pas, ou maladresses, m'auront perdu. En l'état, je ne compte pas lire la suite et fin de la série.


Retrouvez d'autres avis sur la page bbm du livre :
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2 commentaires:

  1. La série TV qui est adaptée sur Netflix est vraiment sympa elle pour le coup. Très différente du roman mais comme je n'ai pas lu le tome 2, si ça se trouve la saison 1 de cette série correspond au début du tome 2.

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    Réponses
    1. La série sur Netflix n'a pas de lien avec le livre, même si cette histoire avec la pluie est commune aux deux oeuvres. Le pitch de la série part complètement sur autre chose, en plus ça se passe 6 ans après les premières pluies meurtrières et dans le livre on est au commencement de tout.
      En tout cas je n'ai trouvé aucune mention du livre en me renseignant sur la série.

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